Voilà maintenant quinze jours que Fitz avait repris la route. Dormant le jour, marchant la nuit, il parvenait à ne croiser personne sur son chemin. Il savait que, si cela venait à se produire, sa soif d'énergie pourrait une fois de plus devenir incontrôlable. Pour subsister il avait repris ses vielles habitudes, absorber l’énergie latente de petits animaux. Mais ce n’était qu'un substitut, certes, mais cela le maintenait en vie. Néanmoins, il sentait que son besoin d’énergie persistait encore et toujours, et son corps s’en retrouvait fortement affaiblit.

- Tu es vraiment pitoyable, à cette allure tu ferais mieux de te laisser mourir, dit Méphisto à l'attention de Fitz.
- Tu sais très bien que je ne peux pas faire ça avant de t’avoir tué.
- Encore là-dessus ? Je pensais que tu avais laissé tomber cette histoire depuis le temps.
- Plutôt mourir que de laisser tomber, répondit Fitz en rigolant de bon cœur.
- C’est justement ce que je te propose.

Fitz s'arrêta soudain de marcher "Qu’est ce que ? …."
A quelques kilomètres d'où il se trouvait s’élevait une immense tour semblant sortir tout droit d’un compte pour enfant. Fitz était émerveillé. Il pouvait sentir tout l’énergie émanant de ce magnifique monument.

- Avance donc un peu plus, si tu laisses ton corps absorber cette énergie cela te permettra peut être de regagner assez de forces pour marcher à nouveau à une allure normale, lui conseilla Méphisto.

Fitz s’approcha lentement de ce qui pouvait être considéré comme son salut. Mais, très vite, il sentit que quelque chose ne tournait pas rond. En effet, son corps n’absorbait pas l’énergie comme à l'habitude. Au contraire, il sentait cette énergie, et son âme, être attirés vers cette fabuleuse tour. Rien de ce qu'il tenta ne freina le processus. Ce monument était entrain de le vider de ses forces. Très vite, il s’écroula face contre terre, ce qui semblait, une fois de plus, ravir Méphisto " Allez, courage. Encore un peu et tu es mort. Et je suis en vacance."

Lentement, Fitz s’éloigna en rampant de la zone mortelle. Se demandant ce qu'il venait de lui arriver.

- Mes vacances étaient si proche, se plaignit Méphisto.
- La ferme. Qu’est ce que c’était ?
- Depuis le temps que l’on se connait, tu penses encore que je vais t’aider ?

Fitz le savait très bien. Mephisto avait forcement connaissance de ce phénomène. Il n'avait cependant aucun moyen de le forcer a l'aider. Le loup était plus fort, et avait probablement plus d'arguments qu'il en aurait jamais. Il se releva lentement, se sentant encore plus faible qu’auparavant. Il le savait, il était arrivé à sa limite. Lentement, ne pouvant plus résister au poids de son corps, il retomba en arrière sous le regard amusé de Méphisto.
Il resta un long moment ainsi, allongé sur le sol. Soudain Fitz sentit ses forces lui revenir, et une lueur aveuglante inonder son visage. Il se sentait mieux encore que lorsqu'il avait quitté le lit de Claire quelques semaines auparavant. Que se passait t’il ? Quelle était cette lueur ?
Lentement, il se retourna se sur lui même, se retrouvant face a cette source de lueur et de chaleur si intense. Il fut abasourdi par ce qu’il vit. Devant lui se présentait un champs de bataille, il s'agissait sans aucun doute d’un champs d'une très ancienne bataille. De profond cratères, des arbres arrachés, une terre totalement dévastée se présentait sous ses yeux ébahis. Là, au centre de cette zone chaotique, trônait la source de cette lueur. Il semblait s'agir d’une pierre tombale, sur laquelle une inscription était gravé. Fitz se releva et s’avança vers cette zone mystérieuse, suivi de près par Méphisto. Ce dernier avançait d'un air méfiant, " Ne t’approche pas" lui ordonna t'il, mais Fitz ne l'écouta pas et atteignit l'inscription sur la pierre tombale


Sous cet écrit on pouvait distinguer une gravure semblant représenter deux pistolets.

- Ce n'était pas là lorsque l’on est arrivé. Tu sais ce que c’est ? Demanda Fitz intrigué.
- ...

Il avança la main vers la pierre tombale. Lorsqu'il entra en contact en contact avec celle-ci, il senti le monde disparaitre sous ses pieds, et sa vie lui échapper une fois encore. Soudain, il se retrouva entouré de lumière. Il ne voyait rien, n’entendait rien, ne sentait rien, mais savait qu’il était pas tout seul. Ce n’était pas la première fois qu’il se retrouvait ici. Il entendit des voix.

Débarrassons nous en, ce n’est qu’une perte de temps.
Non vous ne pouvez pas.
Nous ne pouvons pas le garder ici.
Il est encore jeune, laissez-lui le temps.

Fitz se rendit rapidement compte qu'il était en train de regarder une scène de son passé, le moment fatidique ou cette malédiction lui était tombé dessus. Le jour après lequel il n’a plus pu vivre normalement. Le jour ou son corps fut modifié. Soudain, une des voix lui l’interpella.

Bon ca suffi si tu ne veux pas le faire, je vais m’en occuper.
Hors de question, c’est à moi qu’incombe cette tâche.
Tu vas perdre ton temps.
Nous verrons bien.

Il vit une forma apparaitre, tenant deux énorme armes à la main, en pointant une sur son sois passé, et tirer. Soudain il se sentit tirer en arrière.

- Réveilles toi abrutit !

Fitz venait de se faire arracher à son reve par Méphisto.

- Qu'est ce que ?
- Ne cherche pas, lève toi. On y va.
- Cet homme, qui était il ? C'est à cause de lui si je suis comme ça. Son coup de feu m'avait autrefois renvoyé dans ce monde avec cette tare. Que m'a t'il fait ? Comment a t'il fait ? Y a t'il un rapport avec ce champs de bataille, avec cette tombe ? Tu connais tout les réponses toi bien sur !
- Oui.
- Et Ca ne servirait a rien de te forcer a me le dire, dit Fitz en tentant de se calmer.
- Comme si tu en était capable gamin. Allez, tu n'as plus rien a faire ici partons.
- Il y a peut très des choses ici qui ..
- Non on part j'ai dit. Viens.

Apres avoir regardé une dernière fois la pierre tombale, Fitz détourna le regard et s'éloigna lentement. Il n'avait pas le choix, il le savait. Au moindre faux pas, Méphisto n'hésiterait pas à le tuer.

- Enfoiré, tu n'avais pas le droit, dit Mephisto à voix basse
- Qu'est ce que tu as dit ?
- Rien. Ou allons nous.
- Allons chercher un village.
- Jusqu'à maintenant tu évitais tout contact humain, et là tu cherche un village ? Tu n'es pas contradictoire comme garçon toi !
- Je dois comprendre quelque chose . De plus pour le moment, mon corps est rechargé. Avec une de mes cigarette, je devrais pouvoir retenir toute absorption d'énergie non contrôlé. Fit remarquer Fitz

Ils continuèrent de s'éloigner. Derrière eux, les ruines du champs de bataille disparurent dans un écran de fumé aveuglant. Apres deux heures de route, ils arrivèrent en vue d'un petit village.

- C'est parfait. Ce village est assez proche de cette étrange tour. Peut être que quelqu'un saura de quel bataille le terrain que l'on a vu fut la bataille. Reste là, il faut éviter de paraitre ... euh ... louche, dit il à Méphisto.
- Tu rêves. je viens avec toi.
- Ce que j'aimerais avoir un véritable chien, dis il en soupirant
- Ose me demander de ramener un bâton et tu es mort.

C'est ainsi que les deux compagnons de route se rendirent dans le village.

- Tu m'a l'air perturbé depuis que l'on a vu ce champs de ruine, fit remarquer Fitz à Méphisto
- Je ne suis pas perturbé, je suis juste désappointé. Comme a chaque fois qu'un gamin en fait qu'a sa tête. Je te jure qu'il va entendre parler de moi.
- Tu te rend compte que je ne sais pas de quoi tu parle. Allons dans ce bar là, je pourrais peut être trouver ce que je cherche.

Les rues du village étaient vides. La seule personne présente était un homme à l'entrée du bar dans lequel Fitz et Méphisto s'apprêtaient à entrer.

- Halte, les animaux sont interdit ici, intervint l'homme.

Le corps du garde se transforma soudainement en une lumière intense, puis se vaporisa en un instant.

- Qu'est ce que tu as fait ? demanda Fitz se tournant vers Méphisto.
- Rien, allons y.
- As tu un cœur, pour tuer des gens innocents comme si de rien n'était ?
- Non je n'en ai plus, plus pour les fourmis comme vous humain. Avance sinon c'est toi que tuerais.

Fitz connaissait depuis longtemps Méphisto. Il savait que ce n'était pas un bon Saint Maritain. Mais il ne l'avais jamais identifié à un tel monstre.

- Pourquoi ne l'a tu pas déjà fait ? Pourquoi suis je encore en vie ? Tu en parles depuis si longtemps.
- Avance, lui ordonna Méphisto

Il le savait très bien, Méphisto était à la fois puissant et dangereux. Malgré tout ce temps, in restait un mystère. Si jamais il était de son coté, Fitz serait probablement invincible. Malheureusement, cela semblait plutôt être l'inverse, et ca ne risquait pas de changer.
Sur ces pensées, Fitz entra dans le bar, suivi de Méphisto.

- Bonjours Monsieur, un verre d'eau s'il vous plait, lança Fitz au barman.
- De l'eau ?
- Oui, le machin transparent qu'aiment bien les poisson. Vous en avez ?
- Je vais voir dans les reverse si je vous trouve ca, répondit le barman d'un air contrarié.

Fitz pris son verre, et s'approcha d'une vielle femme assise non loin de lui pour engager la conversation.

- Madame !
- Jeune homme !
- Bonjour, je m'appel Fitz.
- Caudon, ravis de vous rencontré Fitz. Que faites vous dans notre petit village ? Vu votre tenue, je dirais que vous voyagez depuis un long moment.
- En effet, vous avez vu juste, répondit Fitz en souriant.
- Oulla, vous ne trouvez pas qu'il fait froid tout d'un coup.

La vielle Caudon se mit à trembloter. Fitz se rendit alors compte que le surplus énergétique que lui avait fournis l'étrange tombe commençait à faiblir. Il sortit donc une cigarette, et se dépêcha de l'allumer.

- Tient, cette sensation vient de disparaitre, étrange s'étonna Caudon.
- En venant ici, j'ai croisé une immense ville avec une tour en son centre. Savez vous ce que c'est ?
- Il s'agit de la tour du conseil de la magie. Comment pouvez-vous ne pas le savoir ?

Il s'agissait donc bien de magie. Fitz comprit rapidement qu'il devait y avoir quelque chose absorbant l'énergie là bas. Ca pourrait être intéressant à voir, mais malheureusement il ne pouvait pas s'y approcher.

- Dites-moi, avez vous entendu parlé d'une ancienne grande bataille ayant eu lieu non loin de cette fameuse ville ? Questionna Fitz.
- Une bataille ? non, je n'ai pas souvenir d'une telle chose dans les environs, ni même que l'on m'en ait parlé. Et pourtant, cela fait quatre générations que ma famille vit dans cette région. Pourquoi cette question ?
- J'ai vu un ancien champs de bataille pas là bas.
- Vous avez du rêver. Je m'y rend très souvent, et je vous assure qu'il n'y a rien de tel. Pourquoi toute ces questions ?
- Disons que je fais quelques recherches.
- Vous êtes mages ?
- Qui sait, dit Fitz en souriant. Sinon, est ce que cela vous parle; un mage tenant deux pistolets.
- Ce n'est pas à moi que vous devriez poser ce genre de questions, essayez plutôt de trouver un mage. Vous en trouverez beaucoup si vous allez justement dans la ville du conseil.

Soudain, un habitant du village entra dans le bar, hurlant que le village était attaqué par un groupe de mages. Tous les clients du bar se mirent alors à s'agiter puis à quitter le bar. Caudon conseilla à Fitz de s'enfuir, avant de partir elle même.

- Tu attires les ennuis on dirait. Je suppose que nous allons nous enfuir, adressa Méphisto à Fitz.
- Oui, je ne suis pas un guerrier. Je ne vais pas m'amuser à me faire massacrer par ces bandits. On doit trouver un autre village.

Fitz se leva et tous deux sortirent du bar. les cris, les explosions, les pleurs retentissaient dans tout le village. De nombreux bâtiments étaient déjà en flamme, certains même complètement en ruine. Soudain, il entendit une enfant hurler non loin de lui. Une fille d'une dizaine d'années était acculée contre un mur. En face d'elle, un géant s'apprêtait à s'abattre sur elle. Soudain, Caudon arriva par derrière l'homme et lui sauta dessus.

- Va t'en ! Cria la vielle femme à la petite fille.
- Mais ...
- Vous, vous êtes un mage. Aidez là a s'enfuir, dit elle alors en retournant vers Fitz.

Mais ce dernier resta figé sur place, terrifié, incapable de répondre. Il était totalement impuissant dans un combat, et il le savait, " Désolé, je ne peux pas".

- .... va t'en. C'est un ordre, lui hurla Caudon.

Elles'enfui en courant du champs de bataille. Derrière elle, Caudon venait de se faire projeter contre le mur par l'homme maintenant libéré. Immobile, elle semblait être tres gravement blessée.
L'homme s'avança alors vers Fitz, toujours immobile.

- Alors comme ca tu es un mage ? Montre moi ta magie.

D'un revers de la main, l'homme envoya Fitz au sol. Il mit si tôt son pied sur buste, et commença a lui écraser la cage thoracique, lui ordonnant de lui montrer sa magie. Mais Fitz ne pouvait dire mot, il hurlait de douleur. l'homme sourit alors, "dois te montrer la mienne ?"
Alors qu'il levait la mains, il vit la petite fille de tout a l'heure revenir, et courir vers Caudon. Cette dernière était encore au sol, on la voyait respirer, mais elle ne semblait plus pouvoir bouger.

- Ou crois tu aller gamine ?

Sur ces mots, l'homme lança de la main une boulle de feu vers la vielle femme mourante qui s'enflamma immédiatement dans un cris de douleur. La jeune fille s'arrêta net.

- Ne pleure pas, ria l'homme. Ces flammes sont tres faible, elle ne mourra pas tout de suite. Tu as largement le temps d'apprécier son agonie. Ne suis-je pas gentil avec toi ?

Fitz resta abasourdit par ce qu'il venait de voir. l'homme se retourna alors vers lui.

- Oui voilà ce que c'est de la magie. Ne t'inquiète pas, je reviens à toi.

Méphisto s'approcha amusé du corps allongé de Fitz.

- Intéressante l'idée d'une petite flamme pour ne pas tuer de suite la victime.
- Oh, quel loup plein de raffinement. C'est le tien carpette ? oui ? bah je le prend, dit l'homme en riant.
- De un je ne suis pas à lui, il est a moi. De deux je ne suis pas à prendre. Et de trois dépêche toi de l'achever que je parte en vacance.
- Continue comme ca et tu y passera aussi. L'homme commença à n'énerver.
- On dirait que ton but va bientôt être atteint. Dit Fitz en tournant son regard vers le loup.
- Oui, je trépigne d'impatience. Mais je suis aussi étonné. Je pensais que tu allais mourir vidé de ton énergie comme une vielle batterie, et non pas écrasé comme une vulgaire fourmis. On dirait que j'ai perdu mon pari.

En entendant ces mots, une lueur illumina , malgré la douleur omniprésente, le visage de Fitz. En voyant cela, l'homme perdit totalement son calme.

- Bon assez, dis moi quelle est ta magie alors, dit il en augmentant la pression de son pied.
- Simplement celle de penser, ce qui ne semble pas être ton cas. Tu gâche la vie de cette pauvre femme sans aucune honte, sans penser aux conséquences.
- aux conséquences ? Est ce une menace ?
- J'ai toujours détesté mon corps, il se vide continuellement de son énergie. il est certain que j'en mourrais un jour. E toi tu gâche la tienne comme ca sans réfléchir.
- Energie ? De quoi tu parle gamin ?
- Ce qui te permet de bouger, de courir, d'être un mage, de vivre, c'est l'énergie qui est en toi ...

Soudain, un bruit sourd se fit entendre, suivit rapidement par les cris et les pleurs effrayés de la petite fille choquée " Qu'est ce que ... ? "
Les flammes sur le corps de la grand mère venait soudain de gagner en intensité. peu de temps après, son corps disparut , les flammes avec lui.

- Qu'est ce que tu as fait ? S'étonna l'homme.
- De quoi tu parles ? Fitz parvenait à sourire, malgré la pression de son agresseur.
- C'est toi qui a fait disparaitre son corps.
- Il n'a pas disparut, il s'est juste décomposé. toute l'énergie interne de ce corps à été extraite, intervint Méphisto, et si les flammes ont disparut, c'est parce qu'elle n'avaient plus de carburant.
- Vous m'énervez tout les deux, finissons en. Hurla l'homme.

Sur ces mots, il créa une boule de feu dans sa main droite dans le but de tuer Fitz mais, soudain, une explosion se produisit, baissant l'homme a la main et le faisant chaviré en arrière. Fitz en profita pour se relever, et s'enfuir en courant. Entendant derrière lui les hurlements furibonds de l'homme et les pleurs affolés de la petite fille.
Il se retrouva rapidement a l'extérieur du village Là il se retourna, voyant le village bruler devant ses yeux. Il s'écroula sur le sol.

- Pas encore mort ? Demanda Méphisto.
- Non pas encore, mais je suis épuisé. Ce petit tour m'a beaucoup couté.

Il sortir une cigarette de sa poche, et se mis à la fumer. Le silence se posa durant plusieurs minutes, quand il entendu des pas discret derriere lui.

- Monsieur ?

Fitz se retourna, et vit la petite fille de tout a l'heure. Elle venait visiblement tout juste d'arrêter de pleurer.

- Comment t'appelles tu ? Lui demanda Fitz
- Claire
- Claire. C'est un tres jolie nom. Le nom d'une femme tres forte.
- Vous avez épargné la douleur à ma grand mère. je suis sur qu'elle est heureuse là ou elle est.
- Elle n'est nul part. il n'y a rien après la mort.

Claire resta un moment, sans rien dire. Ses yeux froid fixé au sol. Puis, elle releva le regard vers Fitz, l'œil humide.

- Vous êtes vraiment l'être le plus cruel que j'ai rencontré. Vous avez refusé de sauver ma grand mère, ou même de m'aider après que vous ayez assommé cet homme. Mais vous avez néanmoins aidé ma grand mère à ne plus souffrir. Prenez ceci., ca appartenait à un de ces bandit. Peut être mettrez vous fin à vos jour, peut être continuerais vous votre voyage. Je n'en sais rien et je m'en fiche. Mais sachez que vous êtes quelqu'un de mauvais.

La petite fille lui jeta une épée, et s'éloigna rapidement, puis s'arrêta.

- Je vous ai entendu parlé avec ma grand mère. J'ai entendu parlé d'un mage utilisant deux pistolets, il s'appel Jerenn Jarvis. Je ne sais pas ou il se trouve.

Sur ces mots elle repris sa route et disparut rapidement. Il ramassa lentement l'épée, l'attacha à sa ceinture, et repris sa route suivi de prés par Méphisto.

- Qu'en penses tu Méphisto ?
- De quoi ?
- De ce qu'elle à dit. Que je suis quelqu'un de mauvais.
- Je pense que comme une majorité d'humain, cette fille est une idiote. Par contre, je pense que tu as muri. Tu as fait preuve d'une grande intelligence. Je te suis depuis longtemps , et sais que tu es un homme bon. Pourtant tes actes ont dépassés cette notion de bien et de mal limitant les humains. Tu savais que tu ne pouvais pas sauver cet enfant lorsqu'elle était agressé par cet homme. Tu savais que tu ne pouvais pas empêcher cet homme d'enflammer cette femme. Tu savais que tu ne pouvais pas éteindre ses flammes et la sauver. Et enfin tu savais, que le seul moyen pour toi et claire de survivre, était de prendre la vie de cette vielle femme. Tu as choisi de tuer cette femme mourante pour vous sauver tous les deux. En ces termes cela peu paraitre logique, mais que tu verra que de nombreux humains pensent différemment, utilisant comme excuse leur stupide sens de l'honneur et du devoir.
- Sacrifier la vie du plus faible pour que les autres survivent.
- Le monde a toujours été géré par cette règle les insectes, les animaux, les planètes, les galaxie et même l'énergie y sont soumis. Seul les humains essayent d'y échapper.
- Même à l'énergie ?
- Un faible flux énergétique perturbant peut enrayer tout l'univers. Pour être sauver, ce flux doit être extrait.
- C'est ce qui m'est arrivé ce jour là !
- Oui, et c'est ce qui arrivera des que tu me donnera une excuse pour te tuer. Afin de survivre, nous ne pouvons permettre les perturbations énergétique.

Regardant sa nouvelle épée, Fitz se mit à penser. Il n'était suis pas un mage, encore moins un guerrier. Son but premier était de survivre. Pour cela, il avait besoin d'énergie, mais refusait de perdre encore une fois la vie d'une jeune femme comme il l'avait fait avec Claire, Marion, et tant d'autres. La conclusion était simple à tirer.

- Je dois prendre l'énergie des plus faibles que moi, comme cette vielle femme. Elle était au seul de la mort, son énergie commençait à la quitter, j'ai donc pu m'en emparer. Ce processus doit être le mécanisme naturel de la mort.
- Tu comptes donc tuer des êtres humains pour survivre ?
- Les libérer, ceux qui me le demande, ceux qui en ont besoin.
- Et ceux que tu pourras toucher. Comme tu l'as dit tu n'es pas un guerrier, et tu en es loin. Commence déjà par viser les insectes. Dit Méphisto en riant
- Je sais, je dois juste survivre, afin que l'un de nous puisse tuer l'autre. Un jour.
- Ou allons nous ?
- Chercher un mage, trouver ce Jerenn. il sait peut être quelque chose sur cet homme qui m'a renvoyé dans ce monde.
- Qui sait ...

C'est ainsi que Fitz repris sa route. Il savait désormais ce qu'il cherchait. Il devait trouver un mage qui puisse le guider vers ce fameux Jerenn Jarvis. Ainsi pourra t'il, peut être, comprendre ce qui lui était arrivé. Comprendre comment se guérir, comprendre comment tout arrêter.