— Simplement en acceptant de l'obtenir et remarquer sa présence auprès de soi.

La présence des autres, bienveillante ... Certains n'arrivaient simplement pas à la voir. Même lui, cela pouvait lui arriver. Mais les paroles de Seiren avaient fait écho aux paroles de Lashawn. Ces paroles douces et chaleureuses qui faisait vibrer son coeur, lui permettait de ne jamais perdre espoir, de toujours continuer de vivre et de se battre. Et d'être agréable de façon unilatérale envers les autres, exprimant toute son affection et son envie de faire plaisir aux autres. D'ailleurs, ce que certains trouvait oser, notamment les contacts physiques proches, Atios distribuait les câlins et pouvait être réellement une tempête d'affection et de gentillesse quand il arrivait à surmonter ses propres problèmes pour se concentrer de tout son coeur sur ceux des autres. Dans cet état de réelle gentillesse, le jeune prince devenait un véritable enfant... Dans les gestes, les expressions, les manières et la confiance en lui, son manque de gêne. C'était une distance entre lui et les autres, puisqu'il n'était plus sérieux le concernant, d'un côté, cette partie de lui était réellement agréable et aimable... Il était une étoile de lumière, distribuant la joie, la bonne humeur et qui aider les autres de toutes ses forces. Une étoile un peu collante, il fallait l'avouer. Parce que demander à un gosse pourquoi il ne trouve pas bête de démontrer et faire ressentir son affection, s'il n'est pas adulte, il vous répondra qu'il n'y a rien l'en empêchant. Ce n'était pas réellement une régression mentale, mais plutôt le côté sympathique du porteur qui était dormant depuis pas mal de temps ... Et tout le monde préfère ce côté à celui trop mâture et professionnel. Oui, entre un mage impitoyable, parangon du bien et dieu de la Mort et son côté mou comme un marshmallow, on préférait le côté marshmallow au côté plein de pic.

Mais pour quelqu'un de renfermer sur lui-même, le côté marshmallow était attractif de façon désavouée ... C'est pour ça qu'il ne fut pas surpris de s'écraser au sol avec sa barrière d'urgence entre lui et la main de Seiren. Un premier cercle magique était apparue sous la mains de Seiren, absorbant le choc.... Puis un second, au sol, pour protéger Atios de la chute, les deux cercles n'apparaissant que temporairement pour bloquer le coup. Il n'avait pas eu mal mais la chute au sol l'avait légèrement surprisE. Oui, Il s'était transformer en Elle. Ses airbags lui permirent d'encaisser une partie du choc. Ses cheveux étaient désormais plus foncés et sa peau était plus féminine et il était (enfin elle) plus petite. Se relevant dans des habits trop grand pour son gabarit féminin, il ré-équipa se vêtements pour fille, laissant Seiren continuer son monologue. On remet en place la culotte car ré-équiper les sous-vêtements féminin n'était pas encore son fort, on fait attention à ce que sa mini-jupe ne soit pas plisser, on éloigne ses mèches de cheveux et on remet son long manteau noir, entr'ouvert. On prend la pause et on lève le pouce.

— C'est une longue histoire, mais les dieux m'ont puni parce que je refusais d'avouer que j'aimais la fille que j'aime, donc ils m'ont forcer à récupérer un corps de fille et a l'assumer. Bon, elle est partiellement levée et je peux reprendre mon apparence normale au bout d'un certains temps. Avait-elle/il dit en même temps que le monologue de Seiren. Il conclut ensuite : Pour ce qui est de te protéger, sur l'île de Légion, vu ce que j'ai affronter, je peux te dire que tu n'est que relativement en sécurité entre tes propres moyens ... La meilleure preuve est encore que tu ne pourrais sûrement pas empêcher mes anciens adversaires de te vaincre ou de te tuer, pour les plus dangereux d'entre-eux. C'est pour que je surveille toujours mes amis. On sait jamais dans quels pétrins il pourrait tomber. Et puis, on est plus des inconnus. Je suis Atios, tu es Seiren, tu es mon amie et je veux bien être le tien si tu veux... Donc je vois pas le problème. Et puis, Thanatos à raison, y a pas de quoi avoir honte, vu que c'est de l'amitié !

Les dieux, avoir beaucoup d'humour ? Ouioui, ils aimaient embêter les êtres humains avec toute sorte de malédictions, de quêtes, d'épreuves... Ils avaient la fâcheuse tendance de sur-abuser de leurs pouvoirs et de mettre des tests sur la route des êtres Humains pour "les aider" à avancer dans leur vie. Alors là, c'est là que vous vous demandez pourquoi une certaine Aphrodite créerait une malédiction changeuse de sexe pour punir les amoureux incapable de s'assumer ? Atios avait la réponse... Pour enfoncer les malchanceux tel que lui, pour prouver la loi de l'emmerdement maximum, de la loose, du karma tout pourri du porteur de l'épée... Malgré tout, il ne se l'avouait pas mais il était content d'avoir pu avouer ses sentiments ... Et d'avoir eu le loisir d'avoir un corps différent. Quoi qu'on dise, malgré la gêne, cela offrait une nouvelle vision des autres membres de sa race. Notamment des supplices vestimentaires qu'elles s'imposaient, chose que le porteur ne comprenait pas. Il était devenu une sorte de grande poupée pour Alexandra & Tenshi qui s'étaient amusées à lui payer toute sorte de vêtements féminins les plus gênant à porter et lui avait coller sur le dos, telle une attraction touristique. Heureusement qu'il avait récupérer son corps d'origine, être une fille était légèrement angoissante et effrayant. Et quand Atios se transformait en fille, les réactions étaient variés... Des airs déconcertés, un maitre de guilde tombant sur ses fesses, des tentatives de drague et maintenant, des joues qui étaient tirer comme des élastiques pour vérifier l'élasticité et le fait qu'elles étaient bien réelles. Oui, même ce genre de réaction était traumatisante...

Atios se frotta les joues après un petit gémissement de douleur parce que se faire tirer les joues , c'était rarement agréable. Son discours, néanmoins, eut l'impact escompté, appuyé par le fait que le monde était réellement cruel et dur, impitoyable et que sur un coup de malchance, de déveine, le pire pouvait se produire. Il le savait, car même sans malchance après tout ... Il avait assister à un décès qu'il ne pouvait pas arrêter. Il n'avait eu que ses yeux pour pleurer... Il n'avait rien pu faire. Le sang s'écoulant de la poitrine transpercée par un rayon de lumière perforant, ce petit corps si chaud qui devenait froid et qui se détendait soudainement dans ses bras... Rien que l'évocation de cet unique souvenir lui donnait mal au coeur. Il sentait son rythme cardiaque accélérer, le sang monter dans son visage... Ses nerfs se coincés dans une position tendue. Mais il arrêta la séance souvenir douloureux et la séquence émotion pour écouter la réponse de la princesse déchue de Sin, Seiren, avec beaucoup d'attention et la conclusion lui fit faire un grand sourire. Atios avait réussi à lui remonter le moral et accepter l'aide de quelqu'un ; en l'occurrence la sienne. Il lui fit un clin d'oeil en levant le pouce, pour lui montrer que c'était le bon état d'esprit à adopter. Oui, elle avait fait le premier pas dans l'escalier d'une nouvelle vie, ayant fait trait du passé sans l'oublier pour vivre heureuse dans le futur. Cela ne pouvait que rendre heureux celui qui avait tenter de provoquer cela. C'était une belle récompense pour lui ... Mais il ne s'attendait pas à ce qu'il ai une récompense supplémentaire ... Oh que non.

Ce qui était assez amusant avec Atios, c'était qu'il n'était pas gêner par les dons et les réceptions d'affection réclamés ... Mais là, il ne s'attendait pas à ce que ce soit Seiren qui prenne les choses en mains ... Elle s'approcha de lui ... Mais elle pénétra son champ de sécurité en mettant son visage aux yeux violets. Elle passa une de ses mains dans ses cheveux. Le porteur de l'épée sacrée, présentement "Porteuse" fit un de ces petits cris de fille gênée en frémissant, légèrement tremblée. Le coup de grâce vint être porter à sa tempe quand les lèvres de la princesse Sinnoise vinrent se déposer sur sa tempe droite. Les joues du porteur au corps de femme avaient ses joues particulières rouges. Il était effectivement surpris de la prise d'initiative inattendue de la part de son interlocutrice qui s'éloigna souriante. Un sourire confiant et peut-être un peu arrogant, mais il fallait bien être arrogant face au destin, ne jamais se laisser piétiner par celui-ci et se battre contre ce dernier jusqu'à obtenir la voie que l'on trouvait juste, que l'on pensait être la meilleure... Elle ne souriait pas, mais sa démarche et sa façon de partir... Oui, la joie marquait les pas de cette dernière bien qu'elle ne le montrât pas. Il ne répondit pas à la dernière phrase, il fit un simple sourire en la regardant s'éloigner.

<< Oh, ne t'inquiètes pas... Si tu as réellement besoin de moi, je serais sûrement là. Jusque là, continue d'avancer dans le bonheur, je prierai pour que je n'ai pas à intervenir pour te sauver, Seiren ! >>