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Guilde Silver Fang : Le barman de la guilde sort de la réserve sous le bar, légèrement ennuyé et indécis concernant le papier qu'il regarde et qu'il tient dans la main. Il le lit, le regarde, fait les cents pas derrière son bar. Il soupire, cherchant quoi faire de ce papier. Il le pose, nettoie un verre. Cela semble très important mais la solution à son problème ne vient pas. Il le pose au fond du boire et regarde la salle en servant deux hommes venus chercher leur alcool de la journée et se vantant d'avoir la descente la plus longue. C'est en scrutant la salle que vint le soulagement du barman. Bastian est là debout dans un coin marchant autour d'une table recouvert de papier en tout genre. Il les étudie, dessine, griffonne des notes dans un coin. On dirait qu'il est entrain de préparer un plan d'action. Comme à son habitude, il est méthodique, il étudie, il cherche, il élabore. C'est un stratège, préparant et gagnant sa bataille sur le papier et voyant le résultat sur le terrain. Toujours une victoire propre, net et sans bavure. Pour le barman, Bastian semblait l'homme de la situation. Bastian, viens-là, j'ai un boulot pour toi. Bastian releva la tête de ces papiers et regarda le barman. Il lui fit un geste de la tête pour lui signifier qu'il arrivait. Il prit ses papier pour les ranger dans une mallette qu'il scella à la magie. Il se rapprocha du bar et prit le papier que lui tendit le barman. Il faut que tu règles ça.... rapidement et de manière efficace. Hum hum..... Je vois...... Ok je m'en occupe. Je te remercie, tu vas éviter à beaucoup de monde des problèmes. C'est pas la première fois !! Je sais, c'est pour ça que je te la confie. Je vais gérer ça, ne t'en fais pas. Un idiot s’est planté et on doit faire le ménage, lui et les témoins, je vois que nous avons pu acheté la victime, c'est déjà ça. En avant pour Harujion !! Cette mission va demander de l'organisation, de la prudence, de l’invisibilité. Mais nous savons où sont les gens que nous cherchons, ça nous évite déjà une étape un peu longue qui peut nous faire repérer. Je vais demander à Oméga de m'accompagner je veux voir comment il se comporte en mission. Le barman prit la mallette de Bastian pour la mettre en sureté dans la réserver sous le bar. Bastian brula le papier à l'aide de sa magie et commença à se diriger vers la sortie. Juste avant de passer la porte, il regarda Oméga qui trainait dans le coin, son regard avait l'air de dit «  tu viens avec moi » mais dans le doute.... Oméga, ramènes ta fraise, tu es volontaire désigné d'office pour la mission !!!! Il ne s'arrêta pas, le jeune mage de Silver Fang le rejoindrait bientôt. Après quelques dizaines de mètres, les deux hommes marchait l'un à coté de l'autre. Bastian en profita pour lui faire le briefing de mission. Bon, l'objectif est simple mais la réalisation est plus compliqué. Je résume, on doit faire le ménage derrière un gars qui s'est planté à Harujion. On l'élimine lui et les témoins. On sait où sont gardés les personnes qui nous intéressent. Le silence de la victime a été acheté. Des questions, des suggestions sur le comment on procède ?

Oméga était là, à trainer à une table. Il avait le visage caché dans ses bras, le casque sur les oreilles. Hier avait été une journée de merde. Peu importe comment on regardait cette scène, il détestait que le travail soit mal fait .... Alors que du travail soigné soit saboter par un vulgaire être Humain..... Il frappa si fort la table avec son poing droite, qu'elle se souleva du sol sur la gauche. Maudit fut cet être Humain. Enfin, grâce à la fille qu'il avait sauver, il avait réussi à confirmer sa version et obtenir la récompense; Il était même passé devant la police pour un interrogatoire où il avait fait son parjure pour pouvoir orienter la police sur le bon criminel. C'était un très bon cadeau d'adieu pour cet abruti ... Personne n'en savait rien. Peut-être que les plus proches du chef de Silver Fang en aurait entendu parler. Malgré qu'il ai cru qu'on allait lui reprocher l'échec partiel de la mission, il fut surpris que ce fut l'indépendant répondant du nom de Jirô qui s'était retrouvé avec une sale réputation dans le milieu. Au final, tout s'était fini pour le mieux et tout les soupçons avait étaient rediriger vers son traître d'ancien coéquipier. Il se jura de ne plus faire de mission avec des indépendants ... S'il revoyait cet étranger de l'orient, il le brûlerai vif pour se venger et lui arracherai les bras. Sa réputation malheureusement, allait être entaché; On hésiterait sûrement à lui donner des missions capitales ... Une fortune qui s'envolait en perspective. Maudit soit-il !!

Un coup de poing rageur sur la table supplémentaire, l'assemblée entière qui sursaute ( car il était devenu particulièrement craint depuis son arrivé ici .. ) Le silence qui s'installe... Non, en fait, pas tout à fait. Le barman avec qui il s'entendait plutôt bien ne le craignait pas tant que ça. Et Bastian ... était sûrement le plus sensé de tout les assassins du coins. Il n'était pas un fou sans coeur, un psychopathe. Il était un assassin de métier et de talent, quelqu'un qui choisissait qui, comment, pourquoi tuer. Un fin stratège et un tacticien ... Si Oméga ne voulait pas se mettre à dos quelqu'un ici, voir se faire un ami ici, c'est bien ce "clown" de Bastian Tomaso. Clown ... était une belle façade cachant le fait que cette personne était la plus talentueuse du coin. Ce qui était rassurant avec Bastian, c'était qu'il avait du talent et de la méthode ... mais aussi un cerveau et qu'il était quelqu'un de raisonné. C'eut était effrayant s'il était quelqu'un d'instable ou d'imprévisible. C'était ce fieffé traître qui était dangereux. Mais il devait gérer cette personne seule. S'il la revoyait, il ferait en sorte qu'elle meure pour de bon. Il ne devait pas montrer au grand jour son visage aux autorités. Son existence devait rester secret au maximum. Sinon il ne pourrait pas vivre heureux avec son amie Ania. Un autre problème l'inquiétait. Le garçon en lui n'était pas mort. Il s'était même amplifier. Pas dans un sens envahissant. Mais sa présence n'était pas gênante. Ils s'entendaient plutôt bien au final. Même si ses émotions rendaient le contrôle des siennes compliquées par moment.

Il écouta le barman et Bastian parlait. Une affaire importante semblerait-il. Ce genre d'affaire ne serait pas pour lui dorénavant. Ou du moins, le croyait-il. Même si officiellement il n'était pas entièrement responsable de la traîtrise de Jirô, il aurai dû le surveiller plus que ça. Il avait été naïf de faire confiance à un inconnu.

- Oméga, ramènes ta fraise, tu es volontaire désigné d'office pour la mission !!!!

Volontaire désigner d'office ? C'était bien Bastian. Il n'y avait que lui pour avoir fait une telle blague foireuse. Il aurait voulu lui dire non, mais il ne réagit pas. Il ne comprit pas directement pourquoi il lui demander de venir. En plus il n'avait rien de préparer... Enfin si, en théorie, le strict nécessaire était là sur lui. Il s'était procurer dans l'arsenal de la guilde des couteaux de lancer et des dagues qu'il avait cacher dans ses poches. Cela lui permettrait de faire du travail plus propre sans dégainer la Kurikara qu'il gardait toujours sur son dos. Oméga se leva et accrocha la housse de son sabre sur son dos après avoir remis sa veste et mis son casque atour du cou. Il remit correctement son écharpe et se leva en silence, en faisant la moue. Il aurai dû être honorer qu'un des meilleurs assassins de la guilde lui demande de venir travailler avec lui, mais ça puait le test .... Ou alors il devenait paranoïaque. Tout du moins, cela pouvait se retourner à son avantage. Il pourrait apprendre à se méfier ou alors à se fier à Bastian. C'était un être Humain normal en apparence qui semblait avoir une certaines maitrises du feu selon les rumeurs de la guilde. Bastian était, selon les discussions du bar, agé de 25 ans, ou quelque chose comme ça et était grand d'un mètres quatre-vingt. Mais le signe le plus distinctif était la couleur de ses yeux, quelques peu inhabituelle. Ce dernier, après l'avoir interpeller, ne s'était même pas retourner vers lui, comme s'il savait qu'Oméga allait le suivre.

- Hey, j'avais peut-être quelque chose d'autre à faire ... Décide pas comme ça pour moi. A dire vrai, c'était un reproche mais le ton était peu convaincant. Il faisait la moue en quelque sorte .

Oméga, marchant côte à côte avec lui, les mains dans les poches, était largement plus petit d'une vingtaine de centimètres. En théorie, son corps était celui d'un adolescent de quinze ans.. D'où la rumeur qu'à Silver Fang, ils employaient des gosses. S'il trouvait le responsable de cette rumeur, il lui casserait un doigt pour lui faire passer l'envie de raconter ce genre de connerie. Oméga, de mauvaise humeur ? Oui, beaucoup. L'écoutant parler, Oméga s'arrêta net. Il vérifia derrière lui qu'ils étaient seul. Il voulait éviter que sa réputation de Grand Méchant Diable (GMD) ne s'effrite.

- Je viens pas. Je suis pas pour le massacre d'innocent. Les témoins n'ont rien fait mis à part d'être là au mauvais moment. C'est peut-être contradictoire avec ma présence ici, mais je suis pas du genre à tuer des gosses ou des innocents. Alors, désolé, mais va falloir trouver quelqu'un d'autre pour ça, Bastian. Pour ce qui est d'aider, tu devrais pouvoir te faire passer pour un garde en récupérant leurs vêtements.

Sur ces mots - des mots dit sur un ton honnête et grave- , Oméga tourna les talons, les mains toujours dans les poches et allait partir...

Je viens pas. Je suis pas pour le massacre d'innocent. Les témoins n'ont rien fait mis à part d'être là au mauvais moment. C'est peut-être contradictoire avec ma présence ici, mais je suis pas du genre à tuer des gosses ou des innocents. Alors, désolé, mais va falloir trouver quelqu'un d'autre pour ça, Bastian. Pour ce qui est d'aider, tu devrais pouvoir te faire passer pour un garde en récupérant leurs vêtements. Bastian sourit devant la prise de position du jeune mage de Silver Fang. Il ne s'arrêta pas, il continua de marcher vers Harujion. Oméga..... Je te conseille de ne pas faire demi-tour.... si tu veux sauver ces gens. Bastian continua sa marche, s'éloignant de la guilde, tranquillement. Il marcha sans un mot, plongé dans ses pensées dans le seul but de mener cette mission à bien pour tout le monde. Oméga ne le savait pas encore mais Bastian ne tuait pas d'innocents. Sa lame n'a jamais versé du sang d'innocent. En devenant un assassin c'est qu'il a appris. Ce n'est pas sa confrérie qui lui avait appris ça, c'était d'ailleurs pour cette raison qu'il était parti. Ce principe lui avait inculqué par sa mère, un principe un peu contradictoire avec sa confrérie. Cependant il y a toujours un moyen d'arriver à un résultat satisfaisant pour tous. Si je fais comme d'habitude, il leur faut une nouvelle identité et il faut les faire passer pour mort. Les papiers ne seront pas un problème, Grand Duc pourra m'en fournir. Le moyen de les faire passer pour mort ? Accident, c'est le mieux, ça n’éveillera pas trop les soupçons. On fait libérer l'abruti qui s'est planté en lui disant que s'il veut sauver sa peau, il doit éliminer les témoins. On lui révèle où ils sont et on le piège. Les autorités le chercheront et iront directement où se trouve les témoins. Quand il arrive, je le tue dans la baraque, je rajoute les faux corps qu'on fait passer pour les témoins et on fout le feu. Notre gars est un mage mais sa magie n'est pas connu donc.... ça peut le faire. Oméga restera proche de ce lieu et donnera une description aux gardes qui leur fera croire que notre "ami" est dedans. Pendant ce temps là, je serais l'autre coté de la ville à fournir les nouvelles identités des témoins. Ma mère s'occupera du reste. D'ailleurs il faut que je la contacte pour la prévenir. Bastian prit une carte dans une poche à l’intérieur de sa veste. Une carte représentant une dague courbée et le sceau de la confrérie. En la prenant dans la main, la carte se mit à briller. Il s'assit contre un rocher au bord du chemin pour utiliser cette carte. Mère ? Bastian ? A moins que tu es d'autres fils dont j'ignore l'existence... En effet c'est bien toi. Mère, j'ai besoin que tu me rendes un service ou peut être deux. Quoi t'as des ennuis et il faut d'extrader ? Pas du tout, mère je voudrais... Mon avis sur une fille ? Un conseil pour ta demande ? Je vais être grand mère ? Mère !!!!! Êtes-vous vraiment un chef de section de la confrérie, on dirait une bourgeoise de Pergrande en extase devant son petit noble de fils pour un premier rendez-vous. Pardon Bastian, qu'est qu'il te faut ?! Je veux que « Grand Duc » me prépare des nouvelles identités pour des témoins. Une famille de trois personnes, les parents plus une jeune fille. Et il faut un logement pour eux dans l'ouest de Fiore. Et il faut que cela soit fait dans les deux prochains jours. C'est possible ? Pour le logement c'est possible dès demain et les papiers dès que « Grand Duc » a les infos, il faut une journée. Je m'occupe de ça. Merci mère, euh préviens « Grand Duc », je viens avec un équipier. Ça sera fait. A bientôt mon fils. A bientôt mère. Bastian remis la carte dans sa poche et se releva, il fit un geste pour enlever les quelques particules qui s'étaient accroché à ses habits. Désolé pour ça, ma mère a quelque lubies par moment. Maintenant que tu as entendu ça, t'es partant pour la mission ? Effectivement, moi non plus, je ne fais pas dans les innocents. Je t'ai laissé écouter cette conversation en sachant ça. Leur survie ne dépend plus que de toi. Si t'es partant pour la mission, je te dis comment on procède, si tu ne veux pas, j'ai bien peur que cette petite conversation soit effacé de ton esprit. Tu as jusqu'à Harujion pour te décider après c'est trop tard. Bastian reprit sa marche vers Harujion. Oméga avait quelques heures pour donner sa réponse à Bastian. Il avait clairement montrer qu'il ne voulait pas tuer d'innocent même si cela allait contre la mission. Il avait dévoilé l'identité de la principale source d'information de Bastian. C'était un privilège offert à Oméga, un privilège qu'il avait obtenu avec le fait qu'il ne voulait pas tuer d'innocent. Oméga avait toute les cartes en main, c'est à lui de décider s'il veut sauver ces gens ou pas. Si Bastian souhaitait la présence d'Oméga c'est que son plan nécessite la présence d'une seconde personne.

Décidément les Humains étaient des créatures les plus diverses les unes des autres. C'était donc ça, avoir une conscience ... Cette possibilité qui avait été offerte aux humains leurs permettaient d'être tous différent et donnait la place au bien et au mal là où on ne l'attendait pas. Bastian s'était révélé être quelqu'un de différent de ce que l'on pouvait trouver ici en masse. Un être à part. Oméga lui aussi était différent. Déjà, il était clair que sa nature faisait de lui un être qui ne serait jamais comme les autres mages de la guilde ou comme tout autre être humain. Mais le fait qu'un Diable ai pu acquérir un coeur Humain était un véritable miracle. Un être dénué de conscience et agissant par raison uniquement, contrôlant ses instincts comme des outils pour arriver à ses fins ... Qui se retrouvait soudainement capable de voir et de ressentir des tas de choses qu'il n'avait jamais pu ressentir auparavant. C'était autant un fardeau qu'une chance à ses yeux. Faire les bons choix étaient devenu plus difficile, maintenant qu'il avait une âme l'empêchant d'agir uniquement par raison.... Mais d'un côté, il avait réussi à ressentir le bonheur d'être fier de ses choix. Il avait réussi à trouver le bonheur et à se détourner des plaisirs trouver dans le massacre. Il était si heureux d'avoir pu par deux fois vaincre ce qui aurait fait de lui une simple bête assoiffée de sang. Mais cette fois, il contrôlait totalement celle-ci. Il était devenu le seul maitre de lui-même.

Oméga s'était arrêter pour écouter Bastian. Il avait soupirer. Sauver ces gens ? Il ne comprenait pas trop là où il voulait en venir. Après tout, il était grotesque que de croire que l'un des aces de Silver Fang puisse sauver qui que ce soit ... Il se retourna vers lui, le regard neutre et attendant la suite. Mais Bastian continuait sa route. Oméga soupira une seconde fois. Il voulait comprendre ce que Bastian avait sous-entendu. Il n'aimait pas être curieux, mais il avait reçu une bonne leçon ... Pouvait-il faire confiance à Bastian ? Il se résigna à le suivre. Lui laisser une chance de le surprendre. Le Diable avait encore beaucoup à apprendre concernant les êtres Humains. A dire vrai, il ne s'était jamais intéresser à eux. Il les savaient faible et il était facile de les tenter et de les briser... Et il avait récemment appris que les Hommes étaient définitive bien supérieur aux semblables de sa race originel, du moins sur le plan du choix de leurs voies. Sa race ne connaissait que deux voies très proches l'une de l'autre. Le carnage ou la domination. Ceux qui ne pouvaient s'empêcher de tomber dans l'ivresse de leur soif de sang et de meurtre ne pouvait pas diriger les autres. Ceux qui pouvaient se contrôler finissait par devenir autre chose qu'un simple démon. Les êtres Humains avaient fini par les appeler "Diables" au fil du temps. Terme qui fut retenu officiellement pour les qualifier.

Bastian ne dit rien pendant près de cinq minutes et Oméga le suivit à l'extérieur de la guilde. Il attendait toujours. Il se demandait pourquoi il le suivait et pourquoi il n'avait toujours pas tourner les talons... Sa queue se baladant de droite à gauche, il se mit à bailler au corneilles, révélant des canines légèrement prédominantes. Ses yeux s'humidifièrent et il dû se frotter les yeux. Pendant ce temps, Bastian s'était assit sur un rocher et s'était mis à parler... Tout seul ? Il était fou ? Oméga regarda autour de lui. Pas un rat, pas un chat, pas même un oiseau. Alors la mère de Bastian ... Ah, celle-ci avait répondu .. Oméga fit des yeux sceptiques et consterner ... Son collègue lui avait demander de venir ici pour un numéro de ventriloque ou ... Ah non. Les voix étaient trop différentes pour qu'il puisse faire ça .. En fait, il semblait parler à une carte. Sûrement un objet magique. Oméga, mit ses deux bras derrière sa tête en écoutant tout d'abord calmement. Pas de toute, ils étaient bien mère & fils ... Ils avaient le même humour et c'était la première fois qu'il entendait quelqu'un faire une remarque foireuse à la Bastian ... à ce dernier. Le faire extrader ? La maman devait être bien placé dans les criminels pour pouvoir organiser ce genre d'opération de but-en-blanc... La suite par contre fit bien rire Oméga. Un rire jeunot et tout à fait franc, à peine retenu. Il rigolait tellement fort qu'il se mit à frapper avec force sur une falaise.

Au point où ce boulet, provoqua un léger glissement de terrain qui le forcèrent à esquiver une chute de petite pierre. Il souffla, rassuré, une fois la chute et le fou-rire passé. Le rire du Diable passé, il sentit une légère mélancolie en lui... Oui. Les parents du gamin qui vivait en symbiose avec lui avait été massacrés par les responsables de sa présence ici ... Il n'y était pour rien, mais il sentait la tristesse de celui-ci et compatissait à celle-ci. Cela entama sa mauvaise humeur et eut le don de le rendre plus sérieux. La mère de Bastian devait être expérimentée même si ... On sentait que c'était la mère de Bastian dans les remarques. Cette dernière - et son fils à travers, voir même sans elle - semblait avoir un puissant réseau d'influence. Lui n'étant pas de ce monde, il n'avait effectivement pas tout ces moyens-là ... Et de préférence, il voulait se faire moins connaître que possible. Certains mages pourraient commencer à le traquer pour avoir le prestige de l'avoir renvoyer de là où il venait et de préférence, il aimerait éviter ceci. Il n'était pas naïf : cela arriverait un jour. Il aviserait ce jour-là. Et tenterait d'être assez fort pour revendiquer le droit de vivre sur Earthland. Il ne savait pas comment parler à Bastian cependant. C'était la première fois qu''il devait avoir l'air aussi Humain devant ce dernier. Il se montrait comme fort et inébranlable mais malgré tout, en tant qu'être Humain nouveau, il n'avait pas d'assurance sur comment approcher les êtres Humains sans les froisser.

C'était triste, mais il ne savait que tirer parti des informations privées pour s'en servir d'armes et rien d'autre. Comment faire pour approcher sincèrement quelqu'un et gagner sa confiance pour pouvoir lui accorder la sienne ? Ce questionnement très Humain était celui qu'Oméga se posait en ce moment. Mais plutôt que laisser le temps passer trop lentement et le suivre sans rien dire, laissant un silence pesant s'installer, il préféra être maladroit que de se taire à jamais.

- Tu as besoin de mon aide pour sauver ce gens. Je sais pas si tu écoutes les rumeurs de la guilde, mais j'ai fais confiance à quelqu'un il y à peu et je n'aurai pas dû ... Je te ferais confiance ; peut-être aurai-je tort. Mais si effectivement tu les sauvent, tu gagneras celle-ci. Il fit une pause, avançant toujours les bras derrière sa tête. Il lui avait répondu. Pouvait-il s'avancer en dehors du cadre professionnel et tenter d'approcher la véritable personne qu'était Bastian ? Il se mordit la lèvre et décida de se lancer. Excuse-moi si ça peut te paraître déplacer ... Mais ta génitrice est amusante. ... Il se remordit la lèvre. Génitrice était peut-être un terme trop ... peu Humain. Il aurai dû l'appeler "sa mère" plutôt. Il tenta de rattraper sa bourde : Pardon, j'ai pas l'habitude de discuter beaucoup avec les êtres Humains ... Ahem... Je suis cependant surpris que tu ailles contre l'ordre de mission, tu risques d'avoir des ennuis, non, à couvrir des témoins ? Les gens ne sont pas aussi généreux que toi, à Silver Fang ... Il se gratta l'arrière du crâne. Oméga avait vraiment l'air d'un adolescent luttant pour s'exprimer correctement envers un adulte. Il choisissait ses mots, il tentait de bien tourner ses phrases dans le but qu'elles soient écouter.. Mais il souleva d'abord sa propre surprise : Tu ne trouves pas ça étrange que moi, qui ai froidement massacrer des gens devant tes yeux, refuse de tuer des innocents ? Et surtout ... Tu comptes vraiment traverser à pied la moitié du pays pour rejoindre Harujion ? Je veux dire, y à des trains ... Y à aussi des diligences ... C'est pas que marcher me fait peur, mais ça va être très long et ennuyeux ...Pas que t'es ennuyeux mais voilà quoi.

Bastian pouffa de rire quand Oméga lui parla des rumeurs de la guilde. Il lui répondit de manière calme. Les rumeurs, ils en existent de plein de sorte, elles sont toutes déformées et ne correspondent plus du tout à la réalité. Les rumeurs de la guilde..... oui je les écoute, mais je m'en tape, tu devrais en faire autant. Ça donne juste un sujet de parlotte aux larbins. Les rumeurs des autres je n'y crois pas vraiment tant qu'un détachement du conseil ne vient tambouriner à nos portes c'est que tout va bien. Bastian éclata de rire devant le terme employé par Oméga concernant sa mère. Jusqu'à l'age de dix-sept ans, Bastian ne connaissait rien de sa mère. Elle pouvait effectivement porter le titre de génitrice mais depuis elle s'est bien rattrapée. Tout le retard accumulé pendant l'enfance de Bastian a été vite comblé au vu des lubies de sa mère. Il n'a pas de mal, ma mère est effectivement très particulière. Son style peut en surprendre plus d'un mais de toute manière, on ne l'a changera plus. De plus là, elle y va doucement parce qu'elle a reçu de mes nouvelles, il y a peu sinon c'est pire, elle me laisse pas en placer une, un vrai moulin à paroles..... Tu comprend d'où je tiens ma tchatche…. Moi généreux ! Noah dit que je suis un radin ! Tu ne trouves pas ça étrange que moi, qui ai froidement massacrer des gens devant tes yeux, refuse de tuer des innocents ? Et surtout ... Tu comptes vraiment traverser à pied la moitié du pays pour rejoindre Harujion ? Je veux dire, y à des trains ... Y à aussi des diligences ... C'est pas que marcher me fait peur, mais ça va être très long et ennuyeux ...Pas que t'es ennuyeux mais voilà quoi Et alors ?! Tu crois que je suis un gentil petit tueur ? Loin de là, il y a un paquet de cadavres derrière moi mais aucun innocents!!! Pour prendre le train, faut rejoindre la gare, pour rejoindre la gare, faut marcher. Ça prendra pas longtemps. Bastian marcha jusqu'à la gare où il prit deux tickets pour Harujion. Dans le train Bastian ne dit rien, attendant la réponse d'Oméga concernant son implication dans la mission. Cette dernière vint rapidement. Bastian se lança donc dans l'explication de son plan. Ils pouvaient parler tranquillement, leur wagon était vide. Tout d'abord, il faut rencontrer « Grand Duc » pour lui donner les informations disponibles sur les témoins, les détails des papiers seront fait au dernier moment, une fois les témoins en sécurité. Ensuite, il faudra repérer les lieux autour de la prison et le lieu où sont cachés les témoins pour trouver le meilleur accès possible. La prison est le poste de garde principale de la ville et les témoins sont dans un appartement sur la place principale. Ils sont assez proches donc on aura peu de temps entre l'arrivée du prisonnier et celui de la garde. Tu devras faire ça vite et bien. Pour sa libération, je neutralise les gardes sans les tuer, je lui donne un moyen de se racheter. C'est évidement un piège, Les témoins seront déjà chez « Grand Duc » pour terminer les papiers. Tu attendras que l'homme se pointe, tu le tues dans l'appartement. Quand la garde arrive, tu leur donnes une rapide description de l'homme, puis tu files récupérer la famille que tu escortes vers la sortie de la ville. Je ferai bruler la maison avant que la garde y entre et je te rattrape. Ils prennent la diligence, ma mère s'occupe du reste. Il y a de fortes chances que nous soyons observés, il faudra se charger des observateurs en toute discrétion. Il y en aura deux, chacun le sien. Pour justifier leur mort, on fera croire qu'il avait une autre équipe sur place pour sauver les témoins mais cela ne nous a pas empêcher de faire notre mission. Aucune fuite, aucun soucis. Tout le monde dira qu'on a bien bossé etc etc..... Si t'as des questions ou des suggestions c'est maintenant. On sera à Harujion dans une heure ou deux.

Spoiler:

Il était étrange de se dire que les autres nous considéraient comme un criminel. Après tout, pour Oméga, tuer des gens qui le méritaient était devenu un réflexe .... Pour lui, qui n'était pas un simple être humain, la question de qui il était pour les juger ne se posait pas. Ou à moitié. Vu qu'une partie de son âme était humaine. Mais elle avait décider que ceux qui méritaient de mourir pouvait juste mourir. Après tout, maintenant qu'il était mort, il ne pouvait pas laisser une meilleur trace dans la vie des autres à part en empêchant le plus de mal d'être fait. S'il pouvait préserver et protéger la vie de ceux qui le méritait et permettre aux gens de vivre heureux alors même s'il pouvait disparaître de ce monde dans l'oublie totale, le jeune garçon qui offrait son corps à son hôte des enfer était heureux. Oméga avait fini par être touché par la noblesse d'âme de ce quasi-mourant. Il n'avait même plus la capacité à contrôler son propre corps. Sa famille, son village ... Sa vie toute entière avait été jeté dans le brasier de sa magie lors de son invocation. Un brasier qui avait laisser une trace sur le paysage qui resterait très longtemps. Oméga ne répondit pas à Bastian. Ou simplement :

- Noah ? Qui est Noah ?

Oméga ressemblait à un enfant trop curieux. Mais il était obligé de répondre comme ça. Parce que Bastian avait mentionner ce nom au milieu de la phrase comme s'il connaissait cette personne. Noah ? Cela ne lui disait rien ; et c'était logique. Mis à part le barman & son collègue de mission, Oméga ne parlait à personne à la guilde. De son côté là, l'intégration sociale avait été foutue car il faisait flipper tout les malfrats du coins. Noah devait être un autre membre important de la guilde. L'explication du plan se fit en silence de la part d'Oméga. Il n'avait pas encore totalement confiance en Bastian et ils ne se connaissaient qu'un peu plus aujourd'hui. Enfin, lui le connaissait un peu plus. Son collègue n'avait toujours pas poser de question sur la nature exacte d'Oméga en revanche. Et c'était sûrement mieux ainsi. C'était sûrement étrange pour un être Humain de s'amuser à interroger un Diable sur lui-même. "Entretien avec un Diable" pourrait faire le bon nom d'un livre à succès... On sait jamais, s'il devait se retirer de sa carrière d'assassin, devenir écrivain pourrait être une bonne idée. Il pourrait faire tellement de chose dans le futur ... Mais pour le moment, il suivait Bastian jusque chez Grand Duc.

C'était un petit monsieur, les cheveux au paraître grisonnants, qui portait une grande moustache et un monocle sur l'oeil droit. Oméga se présenta mais resta en retrait. Il n'était pas à l'aise avec les autres êtres Humains et il préféra attendre à l'entrée. Puis ils firent une reconnaissance rapide des lieux en regardant les rues autour de la place et ils réfléchirent à des itinéraires grâce à la carte de la ville. Oméga n'aimait pas trop tout préparer... Les failles des plans, c'était le hasard. Et même un théoricien du complot comme Bastian ne pouvait pas toujours tout prévoir. M'enfin, il espérait que tout se passerait correctement. L'opération devait être faite avec une bonne synchronisation pour que les autorités ne se doutent de rien. ça allait être tendu mais Oméga se refusait l'échec. Il ne voulait pas décevoir celui qui avait créer ce plan et ne voulait pas que ces témoins meurent à cause d'un assassin qui aurai dû mieux fignoler son coup. Il allait devoir se surpasser. Ici, la puissance ne servait à rien. Il allait devoir mettre en valeur tout les talents d'un bon assassin et même plus. Quatorze heure sonna au clocher de la grand place... Oméga se sépara de son camarade de Silver Fang et s'enfonça dans la foule. L'opération débuter.

Avançant dans les ruelles, il grimpa par la porte extérieure. Fermée à clef, il fallait s'en douter. Il grimpa encore jusqu'au toit grâce à son agilité et se retrourva sur le toits. Trappe fermé... Cet endroit était sûrement très bien surveiller et fermer de l'intérieur. Comment allait-il faire pour faire sortir une famille entière ? Il soupira. ça allait être compliqué. Il pu néanmoins rentrer grâce à un balcon mal fermé. Ensuite, il fallait être discret. Les rondes étaient nombreuses ; et pour cause ... Les témoins allaient dénoncer un assassin d'une guilde noire. Les mages du conseils étaient sur leurs garde et ils truffés de garde l'endroit. Son alibi ; un locataire. Il observa les rondes et fini par aller au toilette. Là, il attendit quelque temps. Un des garde finirait bien par aller uriner ... Mais rien au bout de dix minutes. La chance était pas au rendez-vous. Il devait prendre un risque. Il attendit qu'un garde passe isolé du groupe. Il l'attrapa, une main sur la bouche et l'attira dans les toilettes par surprise. Un bon coup de boule plus tard, le garde assommé, Oméga le mit en caleçon et récupéra son uniforme avant de le planquer dans une cabine privé et de faire fondre la serrure en métal pour la coincer. Maintenant, la chambre des témoins. Deuxième étage, au milieu de la résidence. Tout ceci allait être tendu. Déjà, pour qu'ils le suivent ...Comment allait-il faire ? Improvisation..

Il rentra dans la chambre et expliqua qu'on allait les déplacer : des rumeurs comme quoi des assassins allaient les cibler faisait que lui on avait dit de déplacer les témoins. Descendre au premier étage fut compliqué. Néanmoins les patrouilles semblaient avoir fait une pause et ils arrivèrent à passer sous le nez et à la barbe des gardes. Passant par la porte arrière, ils se rendirent grâce à un système de petite ruelles, jusqu'à la boutique de Grand Duc. Il espérait que Bastian avait réussi de son côté. Abandonnant la famille à Grand Duc, si leur synchro était bonne, Oméga allait retourner dans l'appartement pour tuer le manant qui n'avait pas réussi son boulot de façon propre. Refaire le chemin seul était simple. Ce qu'il craignait, c'est que leur couverture prenne fin : Non seulement il y avait un observateur qui s'amusait à le suivre partout où il allait .... Il allait devoir le piéger et le tuer. C'était lui était charger de passer la serpillère derrière eux en cas de besoin. Mais pour le moment, il le sentait toujours dans son dos. Elle se rapprochait de plus en plus. Il feignit de le savoir et procéda au plan tout en gardant un oeil sur cet "observateur". L'entrée dérobée par l'arrière n'avait pas été découverte et cela permis à Oméga de retourner dans la chambre au deuxième étage où l'assassin attendait.

- Mais ? Où sont les témoins que tu devais ramener?

- Reposes en paix, je prierai pour qu'un jour tu ai une vie meilleure.

Il dégaina la Kurikara. L'homme se jeta sur le côté pour se cacher derrière un canapé. Oméga continua son avancée. L'homme voulu s'échapper par la fenêtre. Raté. Un couteau de lancer dans la nuque le fit tomber au sol avant de pouvoir s'échapper. Oméga avança et perça le coeur de son adversaire pour être certain de sa mort. Quant à la présence qui le suivait ici ... Elle était tout près dans le couloir. Elle avait chercher à entrer dans la chambre mais elle n'avait pas pu car il avait fermer la porte derrière lui. Se risquer à rentrer maintenant aurait révéler sa présence. Oméga ouvrit à la volée la porte après avoir marcher silencieusement jusque celle-ci et attrapa l'idiot qui était au sol; Poser son oreille sur une serrure est une très mauvaise idée. L'observateur au sol se fit tirer comme une larve par un pieds jusqu'à l'intérieur et envoyer sur un canapé. Un coup d'épée dans la poitrine. C'était terminé pour lui ici : Il alla à la fenêtre vers l'extérieur, regarda vers les hauteurs et repéra son collègue. Il leva le pouce pour signifier que c'était bon de son côté.. Enfin, pas tout à fait. Prenant des lentilles marrons qu'il gardait sur lui dans une boite dans sa poche, il se dirigea au rez-de-chaussé après avoir récupérer ses affaires et avoir vérifier que le garde assommé sucrait toujours autant les fraises. La serrure cassé fut forcé mais ce n'était pas grave puisque Bastian devait l'avoir vu et ils allaient bientôt quitter les lieux. Dix minutes. Il attendit dix minutes puis alla voir les gardes à l'entrée.

- Messieurs ! J'ai vu un Homme ! Avec un Couteau ! Au deuxième étage !

- Comment ? Merci gamin ! VOUS AUTRES ! TAS D'CONS ! ON A RETROUVER LA CIBLE ! GO GO GO !!

Oméga parti en silence dans une ruelle adjacentes ... Il enleva ses lentilles et les rangea : Ils étaient vraiment trop con. Il retourna chez Grand Duc : il fallait qu'ils escortent les témoins en dehors de la ville ... Et qu'ils quittent Fiore.

Bastian s'était rendu chez « Grand Duc », l'homme n'était du genre bavard et la conversation, si on peut appeler ça une conversation ne concernant que les papiers des gens à déplacer. L'homme avait prononcé une quinzaine de mots : « bonjour », « donnes-moi les infos », « revenez avec les témoins pour finaliser » et « barrez vous j'ai du boulot ». Une discussion rapide et expédiée. Il n'en fallait pas plus ou alors « Grand Duc » savait que Bastian était un moulin à paroles pire que sa mère quand il s'y mettait. Bref, les deux mages étudièrent les lieux de la mission. Bastian faisait toutes les rues autour des lieux, pour avoir plusieurs itinéraires au cas où la situations se compliquerait. L'heure arriva enfin. Les deux mages se séparèrent pour la mission. Chacun ayant des objectifs précis à des lieux différents. Bastian se dirigea vers le poste de la garde, il prit le temps de se changer pour se faire passer pour un agent du conseil. Après l'achat d'une tenue et l'étape de charme sur la vendeuse, notre mage de Silver Fang fit quelques courses puis il rejoignit la caserne pour commencer son rôle d'agent du conseil. Il entra dans le bâtiment de la garde et alla à la réception. Bonjour, Agent Caraghan du conseil. Je voudrais voir Mork, l'homme que vous avez arrêté il y a peu. Il tentait d'assassiner un dignitaire. Bonjour Agent Caraghan, je vous prie de bien vouloir signer là avant d'aller le voir. Bastian signa la feuille, le réceptionniste lui montra le chemin à suivre pour aller vers les cellules. Il fut accompagner par un gardien. Il descendit au sous-sol. Le gardien lui montra la cellule avant que Bastian ne lui demande de le laisser seul avec le criminel. Te voilà enfin, t'es là pour me faire sortir ou me tuer ?! Je suis là pour te donner une chance de t'en sortir en vie. Tiens voilà la clé, attends que je neutralise les gardes et tu sors. Comment je vais m'en sortir ? Tu élimines les témoins et c'est réglé, tu pourras rentrer. Ton dossier chez nous te donne une chance de t'en tirer. Tout le monde peut se planter. Remercie tes anciennes réussites, elles t'ont sorti de là. Ok, combien de temps avant de sortir. Donnes-moi cinq minutes et va sur la place principale, les témoins sont dans un appartement là-bas dans une planque de la garde. Merci Bastian. Tu devras pas me remercier, crétin, tu vas direct vers ta mort. Bastian s'éloigna de la cellule et commença la neutralisation des gardes. Il sortit une bouteille qui donna aux gardiens des geôles. Ces derniers le remercièrent pour cette bonne bouteille et burent dans la foulée un premier verre. Le somnifère fit rapidement effet. Il y avait peu de gardes durant la journée. Il y en avait que quatre ou cinq sur le chemin de la sortie. Déjà deux d'entre eux étaient dans le cirage. Il ne restait plus que les deux gardiens dehors et le réceptionniste. Par chance le réceptionniste s'était absenté pendant quelques minutes. La tache devint plus facile mais aussi plus aléatoire, le gardien pouvait revenir n'importe quand. Bastian signa la feuille pour signaler sa sortie de la caserne. Ensuite il paya deux gamins pour qu'ils distraient les gardes. Les deux gardes alertés par des cris d'enfants se déplacèrent, s'éloignant de la sortie laissant le champ libre au prisonnier pour s'évader. Le fugitif sortirait dans quelques instants et Bastian partit en direction de la place tout en sifflotant. Il donna son costume à un mendiant du coin, ravi d'avoir une veste toute neuve pour lui. La mécanique semblait bien huilée quand un homme se pointa devant Bastian. Ce dernier laissa échappé un petit rire. Il passa à la hauteur de l'homme qui marcha avec lui. Je me demandais quand tu interviendrais. Tu fais quoi, je t'ai vu lui fournir un moyen de fuir. Je regroupe tout simplement les objectifs au même endroit c'est plus facile. D'ailleurs à l'heure actuelle, mon équipier est déjà en place pour l'éliminer. Les témoins sont déjà morts. Viens avec moi si tu me crois pas. Bastian, tu prends trop de liberté avec les missions, ça ne va pas plaire. Je mène mes missions comme bon me semble..... seul le résultat compte. Personne ne parlera et personne ne pourra nous soupçonner directement. Tes méthodes ne sont pas appréciés et pourtant tu es toujours là. Les gens qui ne m'apprécient pas ne peuvent rien me faire. Mon bras est bien plus long que le leur. Mon supérieur a toujours le dernier mot. Je ne me suis jamais planté et ton rapport ne changera pas la donne. Les deux hommes marchèrent jusqu'au point de vue qui permettait de voir toute la scène. Un balcon à l'abri des regards. Bastian patienta avec un sourire sadique et permanent sur la figure attendant le signal d'Oméga. L'attente ne fut pas long, l'homme arriva et quelques minutes après, il vit un geste de son équipier lui confirmant la mort de la cible. L'homme est mort..... Je vais nettoyer. Bastian se rapprocha du bâtiment. Il ne fit que passer devant. Il se saisit de son stylet et poignarda l'observateur qui n'avait rien vu venir. Bastian, qu'as-tu fait ? Tu es un obstacle que je me dois de t'éliminer, tu es un obstacle dans mon plan mais je te promet que tu auras ton rôle important dans mon rapport. Bastian frappa fort sur l'observateur qui passa à travers la fenêtre. Bastian avait claqué des doigts et plaçant sur l'homme qu'il venait de tuer, un cercle de feu. Blazing wall. Il repartit vers une petite ruelle pendant que le feu prenait à l’intérieur de la planque. Bastian avait chargé le cercle en magie pour que le feu prenne vite et soit intense pour empêcher les autorités de faire quoique soit avant un certain moment. C'est du temps gagner pour évacuer les témoins. Le nombre de corps serait suffisant pour faire croire à la mort des témoins et du fugitif. Pendant qu'il s'en allait, il entendit la garde se rapprochait. La mission se déroulait très bien pour le moment. Les témoins seraient bientôt en sécurité et plus personne pour racontait quoi que soit d'autres que le rapport de Bastian et Oméga. Bastian marcha vers l'atelier de « Grand Duc » pour y retrouver Oméga et la famille de témoins toujours en sifflotant. Il ne restait plus qu'à leur quitter la région. Le retour vers l'atelier ne prit pas longtemps, Bastian voyait au loin, la fumée qui se dégageait de son incendie qui ne serait pas maitrisé avant un moment. Il avait tout le temps de faire sortir les innocents de la ville. Il s'arrêta dans un marché, prenant de quoi manger pour tout le monde. Il atteignit enfin l'atelier de « Grand Duc » ils durent attendre quelque heures. Un temps obligatoire pour que les nouveaux papiers soient finis. Bastian discuta avec les parents leur expliquant la vérité. Les parents furent choqués et soulagés. Le bourreau était devenu le sauveur. Il leur expliqua aussi les obligations de leur nouvelles identités. Les parents furent très réceptif, leur jeune fille par contre ne comprenait pas pourquoi ils devaient tout abandonnés. Les heures passèrent avec une ambiance plus détendu. C'est vrai que des témoins dont la tête est mise à prix, qui sont sauvés par des assassins, qui deviennent les sauveurs dans un atelier qui rassure pas vraiment. L'ambiance pouvait être très loin d'être détendu. Les papiers finis, Bastian et Oméga escortèrent leurs nouveaux protégés vers la sortie de la ville. Là un chariot les attendaient avec deux hommes qui se présentèrent comme leur chauffeur. Bastian donna des indications à suivre pour le voyage. Bastian semblait perplexe concernant les deux hommes, c'était rare de la part de sa mère de mettre si peu de personnes à sa disposition. Peut être une opération de la confrérie nécessitait un plus grand nombre de personnes. Alors que la famille montait à bord du chariot et qu'il commençait à s'en aller. Bastian cherchait s'il avait déjà rencontré les deux hommes. Quelque chose le perturbait les concernant. Quelque chose lui échappé. Il comprit lorsque que la carte lui servant à contacter sa mère. Elle lui annonça que les personnes venant chercher la famille avait été retardé suite à une montée des eaux sur le chemin. Oméga, on a un problème.... On vient de livrer les témoins à de méchantes personnes qui ne leur veulent pas du bien. Ces deux gars là ne font plus partie de la confrérie, ce sont des traitres....

La mission était parti sur de bon rails. Les deux observateurs avaient été tués et le criminel aussi. Trois personnes. Comme le nombre de témoins qu'ils devaient tuer. Bastian avait bien fignoler son plan. Ils allaient réussir à sauver les otages. Bastian était sûrement un fin tacticien mais il mettait correctement en oeuvre ses plans et il en avait surtout les moyens : Il avait pu se rendre compte qu'il avait un bras assez long dans le milieu du crime : Assez pour sauver des victimes de ce milieu et pour décider de mener les missions selon sa vision des choses. C'était sûrement la plus grosse différence entre lui et Oméga. Omy n'était qu'un jeune enfant dans un monde violent avec pour conscience un diable en pleine rédemption. Ces deux antithèses existentielles s'était efforcer à s'entendre, à se comprendre, à s'accepter et d'avancer dans un seul et unique but : la survie avec le désir de pouvoir vivre encore dans ce monde qui était si paisible en comparaison à d'autres. Certes, la paix totale est utopique, mais la guerre persistante n'en était pas une pour le diable. Fatigué de ces années de conflits perpétuels, incapable de tous les dominer et incapable de se faire dominer, les combats s'étaient perpétués telles une danse sans fin entre les dirigeants de l'outremonde.

L'attente chez Grand Duc fut pesante. Mais Oméga eut une récompense qui valait bien plus que celle de toute les récompenses en joyaux qu'on leur avait promis à l'issue de cette mission... La famille qu'était les témoins se composaient des parents et d'une fille qui devait avoir 7 ans. Celle-ci demanda à Oméga si elle voulait jouer avec lui. Les parents le regardait avec un air effrayé mais l'enfant ne semblait pas craindre la réincarnation juvénile d'un Diable. Elle lui pris la main. Oméga fut surpris. Cette petite main si frêle était douce et agréable. En comparaison à toute les sensations qu'il avait ressenti jusque là, il touchait la plus pure des soies. Oméga fut donc contraint à jouer à cache-cache dans le vestibule de grand duc avec la petite fille : scène totalement improbable vu la taille de celui-ci. Mais les efforts pour contenter la jeune enfant portèrent ses fruits et malgré la violente tension habitant la maison de Grand Duc, celle-ci s'adoucit légèrement. Mais bientôt il fut l'heure d'extraire les témoins de la ville et les amener le plus loin possible d'ici. Ils perdraient leurs ancienne vie, le père son ancien travail et la mère, son ancien foyer. Ils avaient été arrachés de cet endroit de force par le coup du sort et Grand Duc venait de leurs donner une nouvelle identité pour qu'ils puissent continuer à vivre.

Vint l'heure du départ et les deux assassins de Silver Fang escortèrent les témoins vers le point d'extraction. Tout se déroula sans accrocs et les gardes d'Harujion était bien plus occupés à entraver l'incendie de Bastian qu'à surveiller les allés et venues dans la ville. En définitive, ils purent sortirent sans aucun problème. Une charrette et deux Hommes les attendaient. Les témoins grimpèrent à l'arrière et son collègue donna des instructions aux chauffeurs. Mais la suite fut pratiquement traumatisante pour Oméga. Quand Bastian lui expliqua que c'était des traîtres d'une autre confrérie, il ne mesura pas directement ce que ça voulait dire mais il avait saisi le fond. Il piqua un sprint si fort que ses pouvoirs s'activèrent sur la route malgré le fait que la Kurikara était toujours fermée ... Oméga, tel un éclair enflammé bleu rattrapa temporairement le chariot. Sortant ses couteaux de lancer, ils les lança dans un angle improbable qui fit rire un des conducteurs... Mais l'effet voulu avait résulter de ce lancer.

Le chariot s'arrêta net, les chevaux aveugles étaient désorientés par le son du couteau passant devant eux. Oméga enchaîna en lançant trois autres couteaux sur les conducteurs du convoi. L'un se prit un couteau dans le bras, l'autre réussit à bondir pour esquiver les deux couteaux de lancer. Ses entraînements nocturnes avaient portés leur fruit. Bien entendu, des hurlements eurent lieu dans la charrette et en réaction, Oméga continua son offensive enflammée en descellant totalement ses pouvoirs et en agressant le conducteur qui retirait de son bras le couteau. Esquivant de justesse un coup de katana qui aurait pu le scier en deux (à la verticale), Oméga cria :

- Sortez du chariots et allez derrière le type qui m'accompagne. Je m'occupe de ceux-là!

La famille était déboussolée mais quand une voix diabolique vous ordonne de fuir, vous avez, si vous êtes doués d'un instinct de survie et de raison, le réflexe de lui obéir. Les deux assassins traîtres de la confrérie reculèrent légèrement pour sécuriser la zone autour d'eux. Oméga, les yeux brûlant d'un feu destructeur se jeta en avant. Il sentit Bastian faire de même. Deux duels de mage allait commencer. Oméga avait affaire à un mage de vent qui visait assez bien en lançant ses lames de vent; Il en para deux avant de tomber au sol, couper dans son élan. Il se releva en pestant. Jetant sa veste noire sur le côté, il se remit en position et para quatre autres projectiles venteux. Oméga riposta par des jets de flammes qui furent esquivés et qui enflammèrent les alentours. Le diable n'y pouvait rien C'était sa véritable nature. La destruction de toute vie. Des flammes bleus qui consumaient même les cendres. Le paysage était devenu apocalyptique : les flammes dansaient avec fureur et son adversaire fut visible apeuré ou impressionné et il concentra sa magie du vent en un point pour créer une lame pressurisé dans sa main. Il se jeta sur Oméga pour tenter de le tuer au corps-à-corps. Le combat fit rage et les coups d'épées venteuse tintait avec force contre la Kurikara. Mais un mage de vent contre un mage de feu ne pouvait gagner et les contacts prolongés avec l'épée d'Oméga consumait le sort de son adversaire. Le feu consumant l'oxygène, l'incarnation diabolique brisa l'épée de vent. Dans un enchaînement, aérien entre les deux, le mage fut transpercer au niveau du bras avant d'être empaler par le dos au sol.

Oméga avait les yeux exorbités. Il s'apprêtait à finir son adversaire mais la jeune fille couru pour l'attraper dans son dos. Elle ne voulait plus voir des gens s'entre-tuer.

- Arrête, Oméga-niichan !

Oméga chercha sa raison. La jeune fille attrapait son corps enflammé sans pour autant en brûler. Oui, il était le seul maitre de ces flammes. Elle ne brûlait que ceux qui le méritait ou qu'il jugeait le mériter. Oméga baissa son sabre avant de le ranger dans son fourreau. Les flammes bleus disparurent. Et son adversaire était sauf : Le feu cautérisait douloureusement les blessures infligées.

- Bastian. Je te confie ce traître. Fais-en ce qu'il te plaît, ça ne me concerne pas.

Oméga se chargeait du premier, Bastian dégaina son épée et avança en marchant vers l'autre. Il comblait petit à petit la distance qui le séparait de son adversaire quand il prit soudain l'envie de parler. Oui ça ne change pas avec lui. Comment avez-vous su pour ce convoi ?! Ah mais tiens j'y pense....Vous avez trahi l'ordre, j'aurai une belle petite récompense pour votre capture ou votre mort. Les cranes d’œuf d'en haut seront heureux de voir vos petites têtes à leur pieds. Bastian, tu es un traitre toi aussi, tu ne dois ton salue qu'à ta mère. Les anciens me foutent la paix, je n'ai pas échoué ma mission, je l'ai refusé. Je ne suis pas parti avec des secrets que j'ai tenté de vendre au plus offrant. Puis me tuer, c'était comme balancer l'argent par les fenêtres ou alors les bruler.... Je préfère. Je suis le meilleur combattant de l'ordre. C'est tout... Que veux-tu, ce n'est pas ton cas. Le meilleur ?! Ah Bastian arrêtes de rêver tout haut. Maintenant j'en ai assez de papoter et je vais te prouver mes dires. J'ai le pouvoir de vous éliminer en plus vous interférez dans ma mission ça double mon pouvoir....... I came, I saw and you died.... Bastian était enfin à porter de son adversaire qui commença à l'attaquer. Le choc des épées, la colère de l'un et un visage vengeur d'un coté et un sourire et une satisfaction sur l'autre. Bastian stoppait les coup de son adversaire sans difficulté. Tu ne fais que te fatiguer inutilement. Tes mouvements sont prévisibles, je vois tellement de failles que je pourrais m'y faufiler pour t'éliminer. LA FERME BASTIAN !!!!! Il faut aussi refaire ton éducation ?! Ralala tu es vraiment pathétique. Le combat continuait, la supériorité de Bastian était flagrante. Bastian réussit a ouvrir la garde de son adversaire, il pouvait planter son épée dans le cœur mais au dernier moment. Il fut stoppé par un bouclier magique qui fit dévier son épée. Ah que dis-tu de ça Bastian ?! Ma magie est défensive, une vrai muraille, tu ne peux rien faire !!! Si je peux, ça sera plus long que prévu, mais je vais la démonter ta muraille. Flame arrows. Plusieurs flèches vinrent se planter dans le bouclier. Ce dernier consuma les flèches sans difficulté. J'absorbe ta magie, tu as perdu Bastian. Tu ne peux pas me toucher. C'est vrai je ne peux pas te toucher mais je remarque que tu es quand même brulé, ce qui veut dire que la chaleur est transmise à ton bouclier, c'est une petite brulure localisé à l'impact des flèches mais que se passerait-il si je généralisais l'incendie à ton corps entier ? L'inquiétude suivi de la peur se montrèrent tour à tour sur le visage de son adversaire, Bastian se contentait de sourire, secoua la tête et rengaina son épée. L'expression de ton visage me dit que j'ai raison. Nan, Bastian attends, je t'en prie, épargne-moi !! Il fallait y penser avant de vous en prendre à mes témoins ! Bastian claqua des doigts, un cercle se dessina sous le pied de son adversaire. Blazing wall L'homme prit feu, la chaleur deviendrait vite insupportable. Le bouclier commençait à se fissurer quand l'homme trouva la force de sortir des flammes Bastian envoya un violent coup de pied qui fait fracassa le bouclier et envoya valdinguer son adversaire en direction de son équipier à l'instant neutraliser par Oméga. Les deux mages étaient l'un sur l'autre dans un état déplorable mais au moins ils avaient survécu à leur rencontre avec les mages de Silver Fang. Bastian. Je te confie ce traître. Fais-en ce qu'il te plaît, ça ne me concerne pas. Moi non plus, c'est ma mère qui va s'en occuper. D'ailleurs c'est elle qui leur a dit. Ma mère s'est servi de ma mission pour concevoir un plan pour piéger les traitres. Il faudra que j'y pense un jour.... Tiens voilà la vrai caravane. Un caravane menée par deux hommes et escortait par quelques cavalier arrivèrent. Bastian se permit de leur signaler qu'il était en retard avant même de leur dire que les traitres étaient neutralisés. Il continua de leur passer un savon pendant plusieurs minutes jusqu'à une femme sorte de l'arrière de la caravane pour faire à son tour une réflexion à l'assassin de Silver Fang. Elle venait se plaindre de ne jamais voir son fils, qu'il ne venait jamais la voir et qui lui offrait pas de cadeaux. Après de longues minutes de discussion très particulière surtout quand on connait la famille de Bastian, les témoins montèrent dans la caravane, Bastian leur assura qu'ils ne risquaient plus rien maintenant et qu'ils se plairaient dans la petite ville où ils allaient habités. Bon, je crois que la mission est un succès. Il y a plus qu'à raconter que les observateurs et leurs alliés ont tenté de nous doubler sur la mission en tentant de sauver la famille et que nous avons remédié à ça.

Le combat avait été violent. Les témoins s'étaient réfugier en arrière et avait vu les deux mages combattre avec ferveur les faux conducteurs de charrette. Les parents avaient peur ; Notamment d'Oméga qui devenait une incarnation de ce que les Humains craignaient le plus. Chaque fois qu'une de ses connaissances voyait sa véritable apparence pour la première fois, Oméga se sentait épier avec peur et curiosité. Il avait dominer son adversaire assez rapidement dans une joute à son avantage, notamment parce que celui-ci n'était pas assez fort pour que les flammes bleus de la géhenne soient soufflés par sa magie venteuse. Les flammes d'Oméga se répandaient telles un chancre mangeur de vie, altérant le paysage et lui donnant un air apocalyptique. Il n'y avait pas que la couleur qui était impressionnante, mais plutôt encore de voir Oméga, immolé par sa propre magie, entouré par des flammes bleus et une fumée colorée par les reflets de lumières cyans qui émanait des flammes. Quand celles-ci finissaient par encercler leur proie, la peur était au paroxysme et toute l'ampleur de la peur s'abattait, consumant et calcinant tout le courage et tout les espoirs de ceux qui affrontait le diable. Pour les observateurs extérieur, c'était peut-être encore plus impressionnant. Oméga s'abattait avec fureur au corps à corps sur son adversaire et ne lui laissait point de répit.

Il ne semblait plus faire autre chose que de fixer sa proie. Quand la défense de celle-ci était brisée, sa garde rompue, il s'était infiltré dans cette faille instinctivement et lui avait transpercer le bras avant de le neutraliser. Et ceci avec rapidité et force, sans jamais douter. Il dominait sa victime qui le fixait avec terreur, assistant à sa propre fin dans les reflets des flammes dansantes. Le diable aux flammes purificatrices aurait pu le tuer d'un instant à l'autre. Mais le traître fut sauver par celle qu'il avait voulu tuer en échange de l'argent. Une enfant de 7 ans s'était jeté à la ceinture d'une créature flamboyante qui lui inspirait la terreur. Une enfant n'avait pas peur de ce qui aurait pu être l'incarnation du mal. Elle avait plonger ses bras sans douter dans les flammes du jeune adolescent sans jamais se brûler et sans jamais en avoir peur. Il chercha à comprendre cette théorie improbable. Mais oui, ces flammes n'étaient pas destiner à tuer. Il se rendit compte qu'elles étaient là pour protéger. C'est pourquoi elles ne blessaient pas la jeune enfant. Seul eux et la nature brûleraient sous l'impulsion de celle-ci. Jamais il n'aurai pu gagner. Il avait perdu dès que le combat avait été engager. Sa défaite le rendait encore plus pitoyable puisqu'il n'avait la vie sauve qu'à cause de la pureté d'une enfant.

Voir Oméga se retourner en rangeant son arme dans son fourreau, le cliquetis du sabre complètement ranger ... C'était le son qui provoquait l'amer goût de la défaite.

Oméga se mis en retrait quand la véritable caravane arriva. Il était trop timide (fortement amusant pour un Diable) pour pouvoir aller se mêler aux connaissances de Bastian. Il était cependant curieux de rencontrer la "génitrice" de Bastian. Elle avait les mêmes yeux que ce dernier. Cependant elle était peine plus grande qu'Oméga. La mère de Bastian possédait des cheveux noirs et elle était vétue d'un long manteau descendant jusqu'aux chevilles. Sa voix était voix très douce. Il était inconcevable que cette femme puisse être un assassin ou une meurtrière. Cependant, Oméga sentait la même tension, en plus forte, qui émanait de son coéquipier. Se postant contre un arbre, en retrait, il écouta parler celui-ci ainsi que celle qui l'avait porter pendant deux mois. Il espérait que Bastian n'allait pas tenter de le présenter, il n'aurai su réagir. Il était légèrement pâle et ses yeux étaient toujours habité d'une couleur bien particulière. La preuve qu'il était bien une créature diabolique. Ses iris étaient d'un bleu éclatant alors que sa pupille, contrastait avec un rouge sanglant. Son regard était insoutenable et certaines connaissances de son collègue le fixait avec curiosité. Il attirait les regards.

Mais soudainement, l'heure du départ était proche et une petite personne vient le voir.

- Omy-niichan, je vais bientôt partir... dit-elle, avec sa voix d'enfant un peu triste.

- Oui ... Mais tu vas voir, tu vivras heureux et plus jamais de vilain assassin ne viendra t'embêter. Lui dit-il en souriant avec gentillesse. C'était d'ailleurs assez incroyable de voir ses yeux possédant cette teinte double si particulière et un sourire si honnête et sincère. Il espérait sincèrement que cette jeune fille ai une vie pleine de joie. Celle-ci se mit à le regarder avec un regard larmoyant qu'Oméga n'arrivait pas à soutenir. Comment pouvait-il se sentir si faible face à cette enfant alors qu'il avait pu rencontrer les pires horreurs dans ses expériences passés sans jamais cligner des yeux ? C'était frustrant. Il sentit ses yeux se mouiller légèrement. Cela l'énerva mais il contint sa frustration.

- On se reverra ? On rejouera ensemble à cache-cache, Omy-niichan ?

- Bien sûr, j'essayerai de venir te voir si je le peux. dit-il en se forçant à sourire. Il se mit à genou pour l'enlacer quand elle tenta de le prendre dans ses bras. Ne pleure pas, on se retrouvera, t'inquiète pas.. dit-il en se persuadant lui-même de ne pas pleurer. Il était dévasté par ce sentiment étrange qui lui arrachait la poitrine. Il la lâcha au sol et lui dit : Tu dois y aller, tes parents t'attendent. Dit-il en la posant au sol et en la repoussant vers sa famille doucement. Elle s'en alla finalement et grimpa dans la charrette. Au loin, il lui fit signe en réponse à ceux de la jeune enfant. Finalement, quand elle disparue de son champ de vision, il entendit Bastian lui parler du rapport. Il acquiesça en silence puisque de toute façon, il n'avait pas le coeur de lui répondre. Ils reprirent le chemin pour rentrer, et dans le train, Oméga écrivit son rapport. Si son compagnon lisait son rapport, il était clair qu'Oméga était un sacré menteur né. Même si son écriture était assez spéciale et à la limite du lisible, son rapport était précis et bien ficelé malgré qu'il soit en train de se parjurer pour le biens des témoins. Il suivi les directives de son collègue. Le rapport terminé, ils étaient arrivés en ville. Une bonne heure de marche plus tard, ils reçurent leur récompense. Ils s'assirent ensuite à une table.

- Barman, un verre d'eau, comme la dernière-fois s'il vous plaît !

La naïveté maladive d'Oméga. L'innocence du diable était ridiculement attendrissante. Il reçu son verre d'eau ( de vie ) et le bu d'un trait.

- Hum... ça me concerne pas trop, mais ta mère avait tout sauf l'air d'être quelqu'un de dangereux... Enfin, en apparence. Après, quelque chose en moi me disait de me méfier de cette apparence inoffensive... L'habit fait pas le moine après tout.