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Un court retour à Magnoria.
 MessageSujet: Un court retour à Magnoria.   Un court retour à Magnoria. EmptyJeu 12 Jan - 23:46

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Magnoria. La ville où siège son ancien foyer d'accueil ... Fairy Tail. L'ancienne ville où il avait sa maison. Pourquoi y être revenu ? Eh bien... justement pour louer cette fameuse maison qu'il n'avait su vendre. Qu'elle lui rapporte quelque chose, sans rester vide. En tant que nouvelle recrue d'Angel Sky, il n'avait pas encore, pour le moment, eut le temps de trouver du travail pour la guilde. Pourtant entre revenir ici et travailler sur une périlleuse mission, il aurait vite fait son choix ... M'enfin. Il en avait profiter pour se balader dans ce parc qu'il affectionnait tant. Cet endroit où il s'était si souvent promener le soir. Entraîner le matin. Avait-il atteint son objectif ? L'ultime chevalier ? Le porteur digne ? En théorie oui. En tant que porteur de l'épée sacrée, il était passé d'un adolescent incapable de se servir correctement de l'épée sacrée à un un adolescent capable de se servir de celle-ci comme un porteur dit "légal". Oui, Arthuria lui avait expliquer qu'il n'était pas légitime. Il était illégitime pour quelqu'un de non choisi par l'épée de retirer celle-ci. Il l'avait retirer à l'aide d'un autre porteur... Sa défunte grande soeur adoptive. Ce souvenir le hantait toujours. Mais Arthuria avait pris sous son aile cet illégitime porteur. Et ensemble.. Ils avaient parcouru un long chemin pour qu'Atios atteigne un jour un statut légitime. En théorie, selon Arthuria, l'actuel porteur de l'épée sacrée avait atteint un niveau équivalent à la plupart des anciens porteurs, voir légèrement supérieur à la moyenne de ceux qu'elle avait vu dans le passé. Il allait, tôt ou tard, atteindre un niveau qui ferait de lui l'un des meilleurs. Peut-être le meilleur s'il continuait à s'entraîner. Et il n'avait pas le choix que de toujours s'améliorer.

Vivianne & Morganne. Deux esprits protecteurs de l'épée. Elles se disaient être des fées. Et elles étaient toutes les deux puissantes. Mais elle n'avait pas le droit de se débarrasser de lui directement. Atios était apparu aux yeux de Morganne comme un affront à l'épée. Un cloporte incapable de manier une arme de ce calibre, un objet quasi divin dans les mains d'un prince déchu ? Quelle blague. Vivianne, elle, s'inquiétait beaucoup plus des motivations de celui-ci que son rang. Un être libre de ses actes peut vaciller du bien ou du mal. Et Atios n'avait pas un destin tout tracé. Il s'était battu pour être là où il était. Au final, Vivianne & Morganne avait décider de se débarrasser de lui... Et il allait bientôt se rendre compte qu'elles avaient fait une arme plus terrible à ses yeux que n'importe laquelle. Si Atios avait une faiblesse, c'était sa petite-soeur ... La défunte Yume ... Ou alors, Arthuria. Celle qui, jour après jour, le forçait à aller de l'avant. L'après-midi était bien partie. La neige avait quitter les arbres de Magnoria. Le printemps revenait lentement mais sûrement. Atios, dans le parc, épée en main, s'amusait à répéter le passé. Ses mouvements étaient vifs. Sa magie répondait comme quand il s'était battu contre Candice.

Prenant l'épée sacrée sous sa forme normale, il procéda à desceller la barrière de vent qui la recouvrait. L'épée sembla aspirer la lumière. C'était une lumière qui par bien des aspects, était comparable à celle du soleil, ou de la lune. Atios avait réunis l'énergie dans l'épée naturellement. Oui, c'était devenu un exercice très facile pour lui maintenant. Il contrôlait le débit de puissance avec aisance. Il pouvait tirer des tirs peu puissants ... Ou très puissant. Trop puissant pour être tirer sur le sol. Il risquait d'écorcher la nature et de laisser une cicatrice sur le sol.. Il soupira. Impossible de s'entraîner près d'un endroit civiliser... Une plage ou une montagne devrait suffire. La lumière se dissipa. Il reprit la marche, suivant le chemin du parc. Excalibur toujours en main. Et là ... ce fut le drame.

Elle était là. Elle ressemblait à Arthuria. Mais quelque chose de profondément différent émanait de cette personne. Arthuria était douce, pleine de sagesse tout en étant très gentille ... Il sentit un profond frisson dans son dos. Cette fille. Elle était dangereuse. Elle était là pour le tuer. Comment pouvait-il s'en douter? Parce qu'elle portait une épée qui lui rappelait Excalibur; l'originale. Celle qu'il avait en main; Le vent frais d'une fin d'hiver souffla alors qu'Atios, en garde, fixa la jeune femme et dit d'une voix dure et calme, pleine de sang froid :

- Qui es tu ?
 MessageSujet: Re: Un court retour à Magnoria.   Un court retour à Magnoria. EmptyVen 13 Jan - 17:27

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Douce, ô douce matinée parfumée d'une légère brise. En cette si belle journée, n'importe qui aurait quitté ses locaux pour faire un tour en extérieur, la présence de tant de monde aux alentours de Magnolia le prouvait. La raison de la présence de Lily en ces lieux était bien simple, le tourisme. La jeune femme se laissait entendre beaucoup de rumeurs sur les guildes, mais Fairy Tail était celle qui retenait le plus son attention. C'était une guilde légale et ses membres étaient puissants, mais le conseil les détestait à défaut d'entretenir des bonnes relations avec, en vue de l'utilité qu'ils pourraient avoir. Quand bien même, étant donné que cette guilde avait la fâcheuse tendance de tout détruire, ils ne pouvaient entretenir de telles relations avec le conseil qui se devait de garder un avis extérieur, sans faire montre de préférences pour certaines personnes. Ainsi, la jeune femme était arrivée devant le grand bâtiment de la célèbre guilde et y été resté plantée un bon moment, non sans être impressionnée par la taille de la guilde.

Une fois qu'elle eut bien vu ce qu'elle voulait voir, notre jeune chevalière décida de faire un petit tour en ville. C'est vrai, maintenant qu'elle était ici, c'était idiot de repartir après un seul coup d'oeil pour le bâtiment de Fairy Tail. Elle pouvait faire du tourisme, des jeux, louer une chambre pour une nuit ... mais elle n'avait pas autant d'argent ! Dans un soupir qui témoignait de sa lassitude quant à cette situation - dont elle avait l'habitude toutefois, la jeune femme partit en direction du parc. Ce dernier était plutôt grand, en fait, et n'en demeurait pas moins beau. Quelques personnes étaient présentes, mais globalement, c'était plutôt vide - au plus grand bonheur de Lily. Se trouvant une petite place dans un coin du parc, elle contempla la vue et songea même à venir s'installer ici. Après tout, pourquoi pas ? Elle ne pourrait pas tenir éternellement en voguant d'une auberge à une autre. Toutefois, elle décida de remettre cette pensée à plus tard lorsqu'on l'aborda. D'une voix plutôt dure, en fait, ce qui la poussa à détendre l'atmosphère en répondant avec gentillesse :

"Bonjour..." commença-t-elle, tendue et intimidée. "Je suis Lily. Lily Pendragon." compléta-t-elle avec un sourire, se reprenant.

Quand on y réfléchit, personne ne l'obligeait à répondre à cette personne. Elle aurait tout bonnement pu dégainer aussi son épée et se défendre contre cet homme, mais ça lui semblait vraiment sauvage. Ainsi, elle a fait ce qui s'imposait naturellement : elle a dégainé son épée. Bien évidemment, elle n'avait aucune intention de l'attaquer, s'étant placée en position de défense. De plus, l'aura écrasante de cet homme suffisait à lui faire comprendre qu'elle n'avait clairement pas le niveau pour le combattre, mais elle avait une fierté. Aussi, dans sa voix demeurait quelques tremblements, autant dire qu'elle n'était pas prête à faire face à un adversaire de ce genre. Mais un détail attirait son attention : dans sa main, il possédait une épée qui ressemblait en tout points à la sienne. C'était très certainement Excalibur, la jumelle de sa propre épée... mais qu'une telle personne la porte ? Cela l'intriguait. D'ordinaire, les porteurs s'apparentaient à des chevaliers, ou... enfin, ce qui est sûr, c'est qu'il ne semblait pas apprécier qu'elle possède Excalibur Galatine.

D'un coup, ses yeux furent voilés, et sa tête lui fit atrocement mal. Elle vit des images défiler devant ses yeux : un lac, son corps nu à moitié enfoncé dans l'eau, en sortant lentement, son épée, une voix qui ne lui répétait qu'une seule chose : Tu dois tuer. Elle ne comprenait pas ce qui lui arrivait et préféra ne pas retenir cet étrange phénomène auquel elle venait d'assister. Toujours est-il que, à l'heure actuelle, elle n'était pas dans la meilleure situation qui soit - aussi se permit-elle un petit dialogue qu'elle espérait amical :

"Je... et vous, qui êtes-vous ? Cette épée est..."
 MessageSujet: Re: Un court retour à Magnoria.   Un court retour à Magnoria. EmptyVen 13 Jan - 22:31

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La jeune fille qui était la jumelle d'Arthuria n'avait rien de féroce. A vrai dire, il ressemblait à un Lion et elle à un chat. Mais pouvait-il simplement se confronter à Arthuria ? Enfin, à cette personne qui était une copie conforme d'un être cher ? Non. Non. Il était impossible pour lui de se battre contre cette personne. Il aurait l'impression de blesser Arthuria. Cette idée le rendait fou. Son esprit déjà bien malmené par les derniers événements allait céder encore une fois. Non. Non. Il ne devait plus se replonger dans le coma. Il ne devait pas non plus fuir. Mais qu'était cette fille ? Une épée similaire à la sienne... Une forme similaire au porteur originel de l'épée... Etait-ce un coup monté ? Quelqu'un devait vouloir s'attaquer à lui ... Et il devait l'avouer, c'était réussi. Réflexe. Il se mordit la lèvre inférieur. S'il n'aurai pas tenu Excalibur en main, il se serait ronger les ongles. Le stress malmenait son sang-froid qui était toujours là. Trop d'expérience de combat pour céder ou laisser paraître le stress de façon plus visible qu'un mordillement de la lèvre inférieur. Atios se souvenait de la peur qu'il avait vécu quand il s'était retrouvé seul dans le froid avec pour seule et unique compagnie, l'épée sacrée. La pluie, la terre, la forêt ... la peur du noir. La peur d'être seule. La peur de mourir. La peur de ne pas réussir. La peur de ne pas être celui qu'il fallait. La peur.

Peur. Peur. Peur. Une sueur froide traversa son dos. Il n'avait pas changer par rapport à ses quinze ans. Il était toujours le même. En définitive, son passé rester une plaie qui saignerait toujours à cause d'Excalibur. Il était toujours dans ce cruel dilemme... Certaines personnes était pour que ce soit lui. D'autres encore le voyait comme un chancre qui ne méritait pas l'épée. Au final, il s'était torturer et s'était amener au bords de ses limites d'êtres humains pour être digne. Il avait renier son humanité pour protéger les autres. Atios, était le parfait exemple de quelqu'un qui supprimait constamment ses émotions. Ils les avaient exilés dans une autre personnalité, devenant schizophrène. Il s'était imposer un rythme inhumain pour être à la hauteur. Et on le voulait toujours mort. Allait-il sombrer dans la folie & le désespoir ? Allait-il perdre la raison ? Pouvait-il se permettre de souffrir à cause de ça ? Non. Rester fort. Encore, toujours, et pour toujours. Il resserra sa saisie sur la garde de l'épée. Que devait-il faire ? Devait-il se méfier de cette personne ? Ou devait-il tenter de la tuer ? Non, il ne pouvait pas tuer les innocents ... Et ces traits ... même cette voix... Il ne pouvait rien faire contre elle.

Elle aurait pu s'avancer vers lui et le poignarder droit au coeur, il n'aurai pas pu lutter. La confusion s'attaquait toujours à son esprit. Il ressemblait à un enfant qui avait vécu quelque chose de très traumatisant. Au final, il était devenu adulte, mais son passé avait fait de lui quelqu'un de profondément pessimiste, instable, désespéré. Il ne pensait plus au passé, mais ses souvenirs les plus heureux étaient aussi les plus distants et les plus lointain. Ce n'était pas juste, car ses souvenirs d'enfances, pleine de malheur, de combat et de désespoir pour la survie de son peuple, était toujours très clairs. Il devait au moins se protéger et en ce but, il ré-équipa en silence une armure de plates complètes. Une armure de chevalier qui attestait de son rang. Mais une armure qu'il n'aimait porter sans raison. Elle était légère et ne le gênait pas, mais il n'aimait vraiment pas porter autre chose que des vêtements léger devant les autres. Porter une armure de plates complètes fournissait une protection hors-norme, d'autant que celle-ci était magique et n'avait que pour vocation la protection de son corps contre les armes et la magie. Il fallait en apprendre plus maintenant et lui répondre. Elle semblait presque effrayée par lui.

Alors que lui aussi, voyait cette copie d'Arthuria d'un oeil à la fois hostile et intimidé. Lily. Lily Pendragon. Ce n'était pas la copie d'Arthuria. Mais Lily. Est-ce que celle-ci était là pour le tuer ... ? Une copie d'Excalibur... Il sentait au plus profond de l'épée en face de lui qu'elle n'était pas uniquement là pour protéger ... Mais il était certain d'une chose... Si ces armes devaient se confronter l'une à l'autre, peu importe qui gagnerait ... Un désastre surviendrait. La sagesse en lui, disait qu'il valait mieux apprendre à connaître ... cette personne. Si quelqu'un voulait lui faire du mal avec une copie d'Arthuria, il était certains qu'en révélant son identité, elle allait réagir à ce stimulus. Il soupira et reprit son calme. Le calme qui faisait de lui quelqu'un pouvant porter l'épée. Il mit de côté ses émotions. Peut-être que cette fille ne se rendait même pas compte de ses origines.

- Je suis Atios Thanathos de Dalmascia, prince déchu et actuel porteur de l'épée sacrée Excalibur. Avait-il dit sur un ton ferme et neutre. Et toi, qui es-tu vraiment, porteuse d'une copie de l'épée ? Et surtout, pourquoi existes-tu & en quel but ?

Il n'avait pas bouger d'un pouce et l'avait pointée avec l'épée aux inscriptions féériques. Une aura dorée se mit à emplir le parcs. De fines lucioles dorées se mirent à voler autour d'Atios au fur et à mesure que son aura, calme & douce, mais ferme et résolue, se diffusait.

HRP : Désolé Gray, j'avais envie de rp, je suis sûr que tu m'en voudras pas, ça te fera plus de truc à décrire de toute façon :3 !
 MessageSujet: Re: Un court retour à Magnoria.   Un court retour à Magnoria. EmptyDim 15 Jan - 11:09

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La situation était pour le moins étrange. Imaginez un film, dans lequel le héros se trouve confronté au plus grand méchant, lequel dépasse de loin la force de son adversaire - et semble capable de pouvoir le tuer d'un claquement de doigt. Dans cette même situation, c'est lui qui a peur. Lui qui tremble, qui semble totalement déboussolé par son pouvoir, bien que celui-ci soit bien moins étendu que le sien. Lily, elle aussi, semblait sceptique quant à la réaction de son interlocuteur. Finalement, celui-ci finit par se calmer, et la jeune femme supposa qu'il devait avoir affronté des situations bien plus que la présence d'une petite mage sans grande force exceptionnelle. Son pouvoir magique n'était pas vraiment étendu, et les gens devaient le remarquer au premier coup d'oeil puisqu'ils n'étaient pas grand monde à la prendre au sérieux - ne serait-ce que par le simple fait qu'elle était une femme. Pourtant, en vue du nombre de fois que l'on l'avait traitée de cette façon - en la prenant de haut, j'entends - elle en avait prit l'habitude et s'en fichait à présent.

Finalement, l'homme se présenta, en commençant par donner son nom. Bien, il était poli au moins, une qualité qui se perdait de nos jours, à vrai dire - bien qu'elle n'en reste pas moins encore bien présente. Son patronyme - assez long et dur à retenir soit dit en passant - était structuré de la même façon que les nobles, le « de » introduisant le nom. Enfin, le fait qu'il se présente comme un « prince déchu » conclut définitivement ce débat en justifiant la thèse de la jeune femme. Pour finir, il s'était désigné comme le porteur actuel de l'Excalibur, ce qui ne manqua pas de la surprendre. S'il avait dit actuel, c'est donc qu'il ne l'avait pas volée il y a peu, mais qu'il devait la manier depuis un bon bout de temps. Lily ne savait pas grand chose à ce sujet, mais elle savait que les porteurs se relayaient depuis belle lurette... chacun prenant la suite après la mort de l'ancien. Partant de ce fait, était-il possible qu'il ait tué l'ancien possesseur ? Non, il ne semblait pas être de ce genre-là. Pourtant, on lui avait maintes fois de ne pas se fier aux apparences.

Finalement, il employa un ton dur et neutre, ce qui pouvait signifier deux choses. La première, qu'il était vraiment aussi louche qu'on pouvait l'espérer, la seconde étant qu'il devait avoir l'habitude des combats et pouvait mettre de côté ses émotions pour paraître aussi froid. En revanche, dans ses propos, il la présentait comme un objet à qui on aurait donné un but et qu'on aurait poussé dans ce monde sans plus d'informations. Elle fronça les sourcils, visiblement agacée par cette remarque, mais préféra garder son calme un moment.

"Mon but ne te regarde pas, prince." dit-elle d'un ton ironique. "Et puis... sache que même une copie peut surclasser l'original."

Elle avait beau savoir qu'elle ne serait pas à la hauteur si un combat éclatait, Lily n'avait aucune intention de se laisser insulter. Elle avait une fierté, et c'est avec.... fierté, justement, qu'elle la défendait. S'il décidait de l'attaquer, ici et maintenant, elle ne manquerait pas de se battre, et ce serait jusqu'à son dernier souffle. Si elle devait perdre la vie, ce ne serait pas après une fuite misérable, mais sur le champ de bataille, arme en main. Aussi, pour ajouter une petite note de provocation à ses mots, elle l'avait désigné comme prince, un titre qu'il devait avoir perdu depuis longtemps puisqu'il s'était dit « déchu ». Bien qu'elle ne connaisse pas son passé, elle devait se douter que ce sujet ne devait pas être des plus abordables en sa présence, aussi préféra-t-elle ne pas en rajouter davantage. Pourtant, cette personne ne semblait pas si mauvaise qu'elle essayait de le faire paraître. Non seulement son apparence, mais le ton de sa voix... comme s'il se forçait à essayer de paraître dur. Elle y sentait un léger tremblement, et apparemment, elle n'avait pas tort.

"Pourquoi sembles-tu si tendu ?" lança-t-il.

BAM. Neuf tonnes et demi de vérité dans la figure. Elle avait été clair, net, et précise, mais son ton était bien plus doux que celui employé auparavant. Il l'avait pointée de son épée et libéré un peu de pouvoir magique, comme pour tenter de l'impressionner. Oh, ça, bien sûr, elle l'était déjà ; mais Lily demeurait stoïque quant à ces agissements. A vrai dire, elle n'avait plus intention d'entrer dans un jeu de provocation et d'hypocrisie. Son visage était moins grave, son regard plongé dans celui de l'homme, comme si elle essayait de voir en lui, de comprendre ses sentiments qui semblaient si mystérieux à son égard. C'est vrai, après tout, se faire agresser par quelqu'un sous prétexte que vous possédez une épée identique à la sienne, ce n'est pas pour vous rassurer. Quand bien même, Lily fit la chose la plus surprenante et inattendue possible dans cette situation : elle baissa son épée. De toute façon, elle avait le sentiment qu'il n'avait pas envie de l'attaquer, et celui-ci était réciproque. Restait à savoir comment allaient évoluer la suite des évènements.
 MessageSujet: Re: Un court retour à Magnoria.   Un court retour à Magnoria. EmptyDim 15 Jan - 12:30

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Atios ne la prenait pas de haut. Loin de là. Mais il prenait l'existence de cette personne avec un regard particulièrement sceptique. Elle n'était pas en mesure de le vaincre. Elle n'aurait aucune chance de le vaincre et lui n'aurait aucun problème à a se défendre. Peut-être réagissait-il beaucoup trop fort pour une menace inexistante...... Mais il devait se méfier de cette personne. Ou peut-être pouvait-il se servir d'elle. Cette pensée n'était pas très glorieuse. Mais il devait au moins la connaître avant de la juger. Il apprendrait ses véritables intentions. S'il utilisait la magie psychique, peut-être pourrait-il .. Non. Faire ça sans raison serait témoin d'un manque de respect flagrant. Les tentations de lire le coeur des autres était grande quand on en avait la capacité. Pouvoir déterminer qui et qui de façon impartial et assurée ... Mais cette magie était néfaste. Un être humain qui pouvait piétiner les sentiments de ses semblables n'était pas un être humain mais quelqu'un d'horrible. Mais en même temps, s'il s'en servait sur elle, il était sûr et certains de pouvoir connaître le fondement secret de l'âme de la jeune demoiselle qui lui faisait face. Il aurait pu connaitre sa vie et sa naissance... Il aurai pu déterminer si oui ou non, c'était un coup fumeux ou non. Devait-il se servir de son héritage ?

Non. Elle n'avait rien fait de mal. Il allait tenter de la connaître à la loyale. Utiliser la magie de Dalmascia ne devait pas devenir une solution de facilitée. A force de montrer la vérité, la légende disait que ces yeux avaient voilés le coeur de leurs utilisateur et rendu aveugle au monde alentours ceux qui s'en était trop servi. Il aurait voulu soupirer après avoir pris la décision de ne pas se servir de sa magie. Mais stoïquement, il avait rejeter toute tension en dehors de lui. Maintenant... Il devait la mettre en confiance. Atios devait se faire accepter de cette fille pour mieux la connaître. Mais comment ? Il n'était pas à l'aise avec les autres. Même être appeler "héros" par des citoyens le gênait. Il n'aimait pas s'exprimer devant les autres. La raison était qu'en l'absence d'une vie normale, ses capacités à socialiser étaient très peu développés. Toujours à combattre pour les autres, toujours à vivre seul, toujours à se lamenter sur son incapacité à être ce qu'aucun être ne pouvait. Avant ou après que sa soeur lui ai léguer de façon presque forcée l'épée, il avait été seul. Même quand il avait cru avoir une famille, en définitive, il était pratiquement seul. Même maintenant, il était pratiquement seul.

La seule compagnie qui ne l'avait quitter ces dernières années, c'était l'épée sacrée. Entre fardeau et chance, cette arme avait fait de lui un être isolé parmi les êtres humains. Victime du désir qu'éprouvait les armes, victime de ne pas avoir été choisi par le destin mais d'avoir choisi son destin, Atios avançait malgré tout en faisant de son mieux contre le monde qui l'entourait. Malgré la solitude, malgré le fait qu'il ne soit pas un élu de l'épée, il avançait. Malgré qu'il n'ai pas encore été assez fort pour protéger une seule personne malgré le fait qu'il en ai protéger des tas d'autres. Il devait continuer à devenir plus fort. Quitte à en perdre son identité dans cette aventure. Quitte à perdre son humanité. Et Lily, si elle était envoyé pour mettre fin à sa vie, serait une épreuve de plus qu'il affronterait avec tout son courage et sa volonté. Mais qu'allait-il pouvoir faire contre cette conforme d'Arthuria ? Elle lui ressemblait trop. Et Il se souvenait de cette sensation de perte dans son coeur quand celle-ci avait protéger un de ses alliés contre l'attaque de T. Anima sur l'île de Légion. Allait-il souffrir de la même façon si il blessait cette personne ? Allait-il devoir affronter une image de celle qui l'avait toujours soutenu jusqu'à maintenant ? Ces interrogations mises de côté, il fallait dire qu'il n'avait pas était très agréable avec cette jeune fille ...Ou femme ? Comment devait-il la voir d'ailleurs?

Ami, Ennemi ? Chevalier ? Être Humain ? Assassin ? Fille ? Comment devait-il voir cette auguste copie d'Arthuria ? D'ailleurs elle n'avait même pas le même caractère ...

- Mon but ne te regarde pas, prince. Et puis... sache que même une copie peut surclasser l'original.

- Je me demande si tu veux tenter de démontrer cette thèse .... dit-il sur un ton tout aussi ironique avec un sourire sardonique.


Mais l'utilisation de l'adjectif "prince" n'avait aucune utilité. C'était avec fierté qu'il portait son passé. Il s'était battu jusqu'au bout et plutôt que la mort, c'était son esprit qui avait été confronté à une mort quasi-complète. Pour son peuple, il avait affronter dès son plus jeune âge l'Homme qui était son père et même s'ils avaient échouer, même s'il avait perdu son statut, ce combat avait été juste ... Il était un prince d'âme et de fait, pas juste un simple fils de roi qui avait profiter de la fortune de son royaume. Il n'avait pas à rougir. Il était toujours le même, avec ou sans titre. Et c'est peut-être ce que cette jeune fille lui rappelas. Son dos se décrispa et de façon plus généralisée, il reprit une prestance que peu de gens peuvent obtenir. Une prestance d'un fils de roi.

- Pourquoi sembles-tu si tendu ?

- Parce que la copie physique conforme de l'esprit d'Excalibur est en liberté avec une copie de l'épée ? Je suis presque sûr que c'est un coup monter de ces deux fées ... Maudites soit-elles d'ailleurs. dit-il en faisant allusion à Morgane & Viviane.

Une réponse aussi directe. Elle avait baisser son épée. Atios en avait fait de même. Réflexe du code des chevalier. Pour autant, l'épée toujours en main, le vent s'enroula pour la camoufler dans une couche masquant l'arme. Le jeune prince s'avança lentement alors, arme toujours en main. Il n'avait aucune intention hostile. Il n'était pas tendu et le fait de lui avoir jeter au visage ses doutes comme un coup de dague lui avait fait pas mal de bien. Le plus ironique et cruelle eut été qu'elle ne se doute même pas que son existence était une machination, une conspiration, un unique voeu : la mort du porteur de l'épée originel. Peut-être se trompait-il, mais la coiffure, les mêmes yeux, une épée semblable à la sienne et Arthuria qui l'avait déjà mise en garde contre un tel risque. Il était proche d'elle. Il la toisait de toute sa grandeur. C'était une fille. Tout comme lui était un simple jeune Homme. même si elle portait une épée qui la forçait à agir comme un Homme, il sentait qu'elle avait des émotions qu'une simple jeune fille aurai pu avoir; Elle n'était pas mauvaise. Tout comme lui n'était qu'un simple jeune homme soucieux de prolonger la vie qu'on avait chercher à protéger en échange de nombreux sacrifices...

- Ce sont elles qui t'envoient ? Je parle des fées qui ont créer cette arme. Je ne te veux aucun mal ... Par contre, je suis presque sûre qu''elles ont décider de se débarrasser de moi. Et je suis certains que ce sont ELLES qui t'ont envoyer me tuer. La voix du jeune Homme était beaucoup plus douce mais toujours légèrement ferme. Elle révélait légèrement son coeur tout en le masquant en grande partie sous le carcan de ses responsabilités de porteur de l'épée. C'était une légère faille dans une muraille très profonde.
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