Comment, vous vous dîtes, peut-on retrouver l'incarnation du mal sur terre, en train d'acheminer une cargaison de sucette ? Eh bien en ayant à faire face à une pénurie de cible d'assassinat compatible avec ses critères. Oui, il n'assassinait que les criminelles et les hors-la-loi. Mais son rang déterminait aussi la difficulté des missions qu'il pouvait entreprendre. Avant qu'on lui confie des jobs plus compliqués, il fallait qu'on étudie ses capacités pour juger de ses capacités. Néanmoins, Bastian allait pouvoir témoigner pour lui du fait que ceux qui croisaient Omy avait peu de chance de survivre si ce dernier décidait de les ... tuer. Il devait apprendre à maitriser ses flammes pour mieux s'en servir et tuer silencieusement. Mais pour une fois, ici, pas besoin. C'était même pas une mission que Silver Fang proposait, mais une sorte de boulot annexe qui était proposé à toute les guildes. Le commanditaire avait été méfiant sur son identité, mais les faux-papiers avaient fonctionner et il était en route pour Seven dans une diligence qui possédait le stock à livrer à la confiserie vendeuse de sucette à Seven. Le précédent convoi ayant été attaqué, ce coup-ci, ils avaient besoin de quelqu'un pour la protéger. Il se demandait qui pouvait attaquer un convoi livrant des bonbons. Il fallait être ou soit très stupide, soit être payé pour le faire. Est-ce que l'argent pouvait justifier n'importe quel type de travail ?

Oméga refusait de tuer des innocents. C'était le moyen qu'il avait trouver pour justifier sa conscience. Cette dernière ayant presque une volonté propre et lui imposait des limites qui lui étaient contre-nature. La personne qui dirigeait la diligence était silencieuse et le voyage très long. Oméga s'ennuyait fermement, mais son baladeur magique avec casque rendait ce qui était très pénible, légèrement plus supportable. Les routes entre Fiore et Seven n'étaient pas toute bien entretenue, ce qui rendait le voyage légèrement plus long et le sol sinueux faisait secouer la voiture, ce qui à terme, rendait Oméga légèrement nauséeux. Le climat ne changeait pas trop d'un pays à l'autre et la neige, cet élément blanc inconnu d'Oméga, froid (donc désagréable) qui tombait du ciel à "gros flocons" comme disait les piliers de bars de Silver Fang, était quelque chose d'hostile pour lui... Elle fondait dans ses mains et cela le rendait un peu triste. C'était comme si une partie de ce monde le rejetait. Mais c'était peut-être normal après tout ... Vu qu'il était un être que les gens de ce monde fuirait s'ils connaissaient sa véritable nature, peut-être que ce n'était qu'une preuve qu'il n'avait normalement pas sa place ici. Il était parti au matin et le voyage durerait jusqu'au petit matin si tout se passait bien. Il pourrait reprendre un train pour repartir de façon plus rapide, mais c'était tout de même très très ennuyeux d'attendre l'arrivé à destination.

Enfin, il espérait ne pas à avoir à se battre. Si le conducteur voyait ses attributs démoniaque, il pourrait peut-être se retrouver seul en pleine cambrousse limitrophe entre deux pays. Il ne sut quand, mais lorsque la nuit pris place, il sentit ses yeux se clore naturellement. Il eu beau lutter, la torpeur qui s'abattait sur lui le cloisonna dans le sommeil. Au final, Oméga se mit roupiller en silence, avec un visage plein d'innocence. Néanmoins... il fut réveiller par un arrêt trop brutal de la diligence. Le conducteur, avec une voix effrayer dit alors :

- Monsieur, ... Il...Il y à un Homme devant qui nous barre la route..

- Bah .. dit-il en baillant : Vous passez à côté et vous me faites pas ch..

- Je l'aurai fait s'il n'avait pas dresser un mur de feu sur la route...

Oui, ça craignait. Si c'était un mage de feu, cette diligence pouvait subir un sort pas très sympathique. D'un bond, Kurikura en main, la housse sur la banquette, il sorti pour faire face à l'inconnu. C'était un Homme, grand d'un mètres quatre-vingt (donc largement plus grand que lui) qui avait un capuche et des cheveux de feu. Il n'avait pas l'air particulièrement dangereux ni très fort. Il fumait ce qui ressemblait à une cigarette de loin. Oméga, s'avança, prêt à sortir son arme en cas de besoin.

- C'est toi, la cause du mur de feu ?

- Oui. Cette cargaison ne passera pas.

- Pourquoi donc ?

- Normalement, je devrais dire pas te répondre, mais cet enfoiré qui me sert d'employeur à refuser de me payer plus cher vu qu'une escorte était prévue. Alors histoire de l'emmerder, je vais te le dire... C'est un confiseur local qui refuse de voir l'expansion des entreprises de confiserie Florienne en Seven. Alors il me paie pour que j'empêche les cargaisons d'arriver à bon terme, empêchant le ravitaillement. Mais bon, savoir tout ça ne changera pas le fait que si je veux être payer... Je dois te cramer, toi, le stock et le chauffeur. Tu m'en v-

Le problème, c'est qu'une pierre vient se loger dans le visage de celui qui se tenait devant Oméga. Tirant la Kurikara, il se jeta sur son adversaire qui évita le second coup.

- Règle des assassins qui durent : Ne jamais perdre son temps en monologue.

Oméga envoya une vague de feu sur son adversaire pris au dépourvu qui contra avec difficulté par sa propre magie de feu. Néanmoins, il fit un saut sur le côté pour éviter de se prendre des flammes bleues qui visiblement étaient plus vivaces que son propre feu. La neige fondait à leur contact à une vitesse stupéfiante. Néanmoins, il se ressaisit et contre-attaqua par une boule de feu. Oméga, d'un coup de lame enflammé, dévia sa cible vers le ciel.

- Je dois reconnaître que tu te débrouilles bien petit.

Il mit ses mains devant lui; Un pentacle de feu se forma devant lui. Il était plus grand que l'Homme. Oméga bondit en l'air pour esquiver une nuée de boules de feus qui explosèrent dans les alentours et manquèrent de toucher la diligence qui était la prochaine cible du mage. Oméga l'en empêcha en profitant du fait qu'il était distrait pour le noyer dans un torrent de flamme bleu. La vague le toucha, faisant fondre la neige sous les pieds de l'Homme bruyamment. Dans un nuage d'eau et de feu de couleur azur, l'Homme se mit à hurler. Il dissipa les flammes grâces aux siennes, mais il souffrait atrocement. Son corps n'avait pas de dommage visible, mais les flammes d'Oméga s'attaquait directement à la cible sans la blesser physiquement. Il tomba à genou, haletant; Il avait l'impression que son existence même aurai pu être consumer par les flammes azures. Oméga au sol, se mit à courir pour l'achever. L'Homme tenta de l'empêcher de s'approcher en provoquant des éruptions de colonnes enflammées sur sa route, mais Oméga, grâces à des bonds habiles et un peu d'instincts, traversa le champs de feu entre les colonnes et plaça son sabre près du cou de son adversaire. Il avait gagner.

L'homme leva les mains en l'air, pour signifiait qu'il se rendait. Oméga allait l'achever mais l'Homme provoqua un flash de lumière grâce à ses mains, éblouissant Oméga. Il avait hésiter à cause de ... Ce n'était pas le moment de réfléchir. Il enfonça la lame de l'arme. Un hurlement plus tard, il sentit un pied venir se loger dans son torse, le faisant tomber. Quand sa vue lui revint, après avoir toucher la neige froide et inhospitalière, il vit avec horreur qu'un bras était au sol. Le mage de feu s'était échapper au prix de perdre son bras. Il n'avait pas chercher pour autant à s'attaquer la diligence et le convoi allait pouvoir reprendre route. Peut-être était-ce pour le mieux. Il n'avait pas eu pour ordre de tuer qui que ce soit, juste de s'assurer que la diligence arrivait à bon port. En silence, il grimpa dans la voiture et le convoi reprit route. Il se rendormit presque aussitôt, serein. Oui, pour lui, se battre était le travail de toute une ancienne vie ... Donc passer du coq à l'âne, ce n'était pas si peu naturel que ça pour lui. Il se réveilla le lendemain, quand le convoi avait atteint sa destination. Les rues bondaient, ils s'arrêtèrent devant l'échoppe. Le marchand fut heureux de voir sa cargaison arriver et l'argent qu'il avait gagner ne fut pas de trop. La gare de Seven, bondée, lui gratifia un magnifique message à son arrivée :

- Le train à destination de Fiore, entré en guerre il y à huit minutes, se prépare à partir. Prenez gardes aux marche-pieds en montant ou en descendant de voiture et éloignez vous de la bordure du quai au départ du train ...

Putain... encore la chance .. Vite, le train !