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Assis confortablement dans un siège en cuire, je faisais tourner une pièce d'or entre mes doigts. Je sifflotais en même temps quelques contines qu'on me chantait pendant mon enfance. Dehors, on annonçait la cannicule et l'envie n'était pas au rendez-vous quant à sortir d'ici. Je donnai un coup de pouce à ma pièce et la rattrapai en vol avant de m'asseoir un peu plus à mon aise dans mon siège. Gardant une main au visage, me massant les tempes, je me cherchais bien quoi faire. Les coffres étaient plein aux as et la Guilde était quasiment vide. Je n'étais pas du genre à me lancer dans les conversations aléatoires, alors rester tel un vers solitaire me plaisait bien. Quelque chose m'inquiètait à propos de notre Guilde, allions-nous avoir de nouvelles recrues? C'était difficile à dire vue les temps qui courrent. Avec le soleil qui bronze ces porcs, on ne peut pas vraiment les tirer de leur bain de soleil. Je soupirai et me levai enfin pour m'étirer vers le haut.

Un coup de vent se fit espion dans la pièce, ramassant les froufrous de ma chemise de style ancien. Je relevai mes manches aux coudes et marchai jusqu'à la porte extérieure. Restant dans l'ombre j'observais les passants très peu vêtus. Même si nous étions en pleine montagne, il pouvait y avoir des randonneurs de temps en temps... Ici, l'humidité était à son apogée et quitter l'air climatisée pourrait s'avérer dangereux pour les coups de chaleur. Notre seule chance mis à part être à l'écart des autres Guildes, c'était d'avoir beaucoup d'ombre. Mon corps se sentit paresseux et mon dos rencontra le cadre de la porte. Les mains dans les poches, j'évitais les regards des jeunes femmes qui rougissaient en passant tout près. À moins qu'elles aient réellement chaud et que cet effet ne soit que mirage... Je secouai la tête et pris un air pensif. En même temps que mes pensées furent ailleurs, une flèche se planta à mes pieds, me tirant de mes rêves avec un sursaut exagéré.

Je regardai autour pour repérer cet archer dangereux avant de sonner l'alarme. Je ne vis personne, alors la flèche fut ma dernière option d'enquête. Tout en me méfiant de l'environnement, je pris la flèche dans ma main et claquai la porte derrière moi. Le torse bombé d'air, j'expirai l'excédant pour me calmer de cette attaque aussi soudaine. Je soulevai la flèche à la hauteur de mes yeux et y vis un papier enroulé autour soigneusement. Je le détachai avec mon habitude maladroite et en lisai le contenu. En résumé, j'avais un tête-à-tête avec le maître de notre Guilde. La raison m'était inconnue, mais je n'avais aucune raison de le faire patienter. Me passant une main dans les cheveux je me précipitai vers son bureau avec hâte et méfiance. Arrivé devant la pièce escomptée, je frappai trois coups par politesse et attendis qu'on m'ouvre ou qu'on me fasse signe d'entrer...

Hazama était dans son bureau à ranger de la paperasse, c'était encore le conseil magique qui lui demandait des renseignements sur la guilde et sur leur agissement... Comme à son habitude le maître de Continuum Shift disait que Continuum était un guilde indépendante car elle ne voulait pas payer les taxes et que la guilde même si indépendante avait été enregistré légalement dans le registre et que c'était une guilde qui ne faisait des missions que pour l'argent et n'acceptait pas les boulots illégaux mais sur ce point là il savait pertinemment qu'il était en train de mentir et d'ailleurs il mentait à tout le monde suis tout la ligne. Au final personne ne connaissait les véritables agissements de Continuum Shift et leur vrai but.

Hazama ne cessait de réfléchir car en fin de compte il remarqua bien que malgré qu'il soit le maître de la guilde il n'était pas assez présent pour ses membres car en effet il en avait combattu les trois quarts pour savoir s'il était digne de faire parti de la guilde et pour le reste il ne leur avait parler qu'une fois pour leurs admissions. C'est pourquoi depuis peu Hazama examinait les mages de sa guilde pour chercher lequel de tous serait le plus apte à entendre tous ce qu'il avait à dire. Voilà maintenant une semaine qu'il faisait ses petites recherches et parmi le lot il en avait remarquer un qui était un homme qui semblait avoir beaucoup de potentiel mais aussi un charisme bien particulier.

Il décida donc de le convoquer dans son bureau affin de pouvoir parler avec lui. Il envoya alors Terumi pour qu'il fasse en sorte de le faire venir dans son bureau et par un moyen quelque conque cet homme était venus au bout d'une dizaine de minutes toquer à la porte du chef de guilde. Cet homme c'était Diego Flores un mage téméraire qui pourrait surement être un partisan de la cause de Hazama et devenir peut être son successeur. Hazama fit alors de la zone sa dimension et fit ouvrir la porte sans bouger le petit doigt. Il était assis dans son grand fauteuil derrière son bureau assez orné qui décorait la pièce. On pouvait bien voir que c'était le vieux style et que la pièce renfermait de nombreux secret dût aux années.
Toujours souriant Hazama voyait l'homme devant la porte et lui fit signe d'entrée et referma la porte derrière lui. N'attendant même pas que Diego ne s'assit il entama la conversation :

" Bonjour mon cher Diego, on s'est déjà vu mais je me représente je suis Hazama votre chef de guilde et j'aimerais m'entretenir avec toi. J'aimerais te mettre au courant de certaine chose mais tout d'abord parle moi de toi "

Hazama en disant cela était toujours entrain de sourir

( désolé pour le retard :3 )

La porte s'ouvrit d'elle-même et je pénétrai dans la pièce sans assurance. Lorsque je vis mon maître de guilde assis à son bureau, j'eus un sourire en coin et mon corps se ressaisit de cette émotion si peu commune qu'est l'anxiété. À une distance considérable de l'entrée, la porte jugea qu'il était bon de se refermer. Était-ce une porte magique ou bien était-ce l'essence-même du pouvoir d'Hazama? Décidément, on ne savait pas grand chose sur l'homme qui gérait la guilde entière. Mystérieux et toujours à l'écart, mais suffisament aimable pour nous souhaiter la bienvenue, on ne sait pas ce qui pourrait arriver à notre groupe. D'ailleurs, ses origines sont encore vagues. Nous savons seulement nos intérêts en surface et ce sont les-mêmes que les miens: l'argent. La richesse de notre Guilde a traversé les échos de tout le continent, ou presque. Chose certaine, je me plaisais bien ici et cette convocation soudaine me rendait nerveux.

Hazama commença la conversation et par moi-même, je décidai de m'asseoir en face de lui sans manquer un mot qui pouvait sortir de sa bouche. Au moins, je pouvais dire que notre maître avait une bonne mémoire pour se rappeler du nom d'un homme aussi à l'écart que moi. Il termina en disant qu'il voulait que je parle de moi. Pourquoi? Sur quel sujet? Voulait-il m'annoncer mon exil, mais avant toute chose, garder un souvenir sur ma vie peu importe soit-il? Je ravalai ma salive et fit tourner une de mes bagues autour de mon doigt. J'expirai mon air en tentant de me détendre sans penser aux répercussions que cela pourrait avoir sur ma vie et sur mon futur. Mon regard traversa celui d'Hazama et ma bouche se mit en marche par automatisme:

Ma famille directe est décédée. Il ne reste qu'une tante et quelques cousins résidant tranquillement en campagne. 23 ans, célibataire et très anxieux présentement. J'aime l'or, les bijoux et l'argent. Je n'aime pas les sous-entendus et attendre pour les nouvelles qu'on a à m'annoncer. Ma magie se concentre sur la transmutation élémentale. Voulez-vous savoir autre chose, Maître Hazama?

Ma tension s'était relâchée un peu comme lorsqu'on vient de finir un exposé devant plusieurs personnes. Je croyais avoir dit tout ce qui était bon de dire devant une telle question. Hazama était mon maître de Guilde, je ne pouvais rien cacher, rien négliger, il devait tout savoir, enfin tout... Certaines choses méritent d'être laissées en retrait. Ces émeraudes brillantes qui me fixaient et ce sourire, je ne savais pas comment en tenir compte. S'il devait m'expulser, qu'il le fasse, j'étais prêt à recevoir mon jugement. Sinon, qu'est-ce que ça pourrait être cette nouvelle? Mon visage parut moins crispé d'angoisses, comme s'il venait de réaliser qu'il pourrait avoir une autre alternative à cette convocation.

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