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[ Bataille sur l'île de Legion ! ] Legion contre Fairy Tail, 2° acte ! |
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| Sujet: Re: [ Bataille sur l'île de Legion ! ] Legion contre Fairy Tail, 2° acte ! Lun 19 Déc - 22:32 | |
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Mikio Kiyomizu
| Séparés de plusieurs mètres, nous demeurions pendant quelques instants dans le silence le plus total. Une légère brise traversait le lieu ravagé de notre combat, faisant flotter nos cheveux au rythme de la nature. En cet instant, tout aurait pu paraître parfait : un paysage maritime aux vagues calmes, une température idéale, une légère brise rafraîchissante… Malheureusement, tout n’en était pas ainsi. Armés de notre magie, nous nous faisions face, tandis que le sang de notre combat se déversait dans l’eau sur laquelle nous marchions qui était encore traversée de quelques étincelles. Le soleil nous éclairait de ses doux rayons, caressant nos joues meurtries par un combat qui n’avait pas réellement de sens. L’un comme l’autre, nous tentions de nous battre dans un flot sans fin, sans de raisons qui vaille réellement la mort de l’un de nous deux. Traversés par le remord ou la fierté, nos deux sentiments se mélangeaient étrangement pour au final créer deux parfums égaux : des parfums de douleur et de tristesse. L’ego humain dépasse tout ce que nos ancêtres auraient pu imaginer : les guerres n’avaient lieu que pour créer une hiérarchie sans sens, basée simplement sur les meurtres. Les héros ne peuvent le devenir qu’en foulant du pied le corps sans vie de leurs adversaires, perdant ainsi tout sens de l’héroïsme. Au final, légalité comme illégalité s’inverse à tout moment, plongeant le monde dans un déséquilibre qui pourrait s’effondrer à tout moment si l’un des deux clans devient « plus puissant » que l’autre. Que dire ?
La distance qui nous séparait m’avait empêché de voir clairement à ce moment-là les yeux de celui que je voulais à tout prix exterminer. Seuls les rayons de lumière qui s’étaient reflétés à travers m’avaient donné cet indice dont je n’avais même pas pris compte à ce moment-là. Je ne cherchais que la victoire : tuer pour survivre. Cette même idée n’aurait même pas pu être sûre à ce moment-là : peut être allions-nous nous entretuer sans que le combat n’aboutisse à quelque chose d’autre que le rire de l’esprit de la mort qui se régalait de nos blessures.
J’avais clairement vu que le combat allait sûrement se terminer là : aussitôt Emil avait-il relevé le regard d’un air qui montrait que lui aussi était déterminé, nous entamions le dernier acte du théâtre de nos destins. Je le voyais jeter ses couteaux d’un côté presque opposé au mien. Sur mes gardes, je restais en place : il n’est pas du genre à faire de gestes inutiles, et s’il lançait ses couteaux de manière si imprécise, il avait ses raisons. Je pouvais facilement être sur que ces couteaux allaient un jour m’atteindre.
C’est le moment.
Emil n’avait même pas terminé son mouvement que je m’étais lancé dans une folie pure. Il y a peu, je m’étais créé un objectif très précis : je savais clairement quelle technique je voulais apprendre, mais n’ai malheureusement pas eu le temps de m’entraîner pour la perfectionner. C’est au final tout ou rien : elle ratera ou non, mais dans tous les cas, je tomberai lourdement sur le sol, à cours de magie. Ces couteaux me frapperont un jour ou l’autre, ce qui produira sûrement le même effet. Autant tenter le coup. Tête baissée, j’emmagasinai le peu d’énergie qu’il me restait, les yeux baissés. Alors que seul le bruit des couteaux tranchant l’air brisait le silence du lieu, je relevais brusquement la tête et les yeux. Mes yeux rouges pleins de détermination devaient sûrement trembler autant que moi. Je prenais soin de ne pas faire tomber mes Aquarafales : ces simples boules d’eau tournoyantes étaient l’élément clé de mon attaque maîtresse. Alors qu’un léger rictus de douleur traversait mon regard, je disparaissais petit à petit, me désintégrant petit en eau. Amamizu, la flaque d’eau, et mes Aquarafales. Les boules d’eau, tournant sur elles-mêmes, attirent l’eau de mon corps qui se transforme en flaque d’eau selon la technique. Mon corps se partage en deux, de manière équilibrée entre les deux boules d’eau, qui grossissent rapidement. Heureusement, mon esprit peut toujours les contrôler : je garde ma faculté d’esprit, du moins durant le temps que mon cerveau me permet.
Les deux boules, désormais énormes, tournoyaient rapidement sur elles-mêmes, soulevant la quelque poussière qui nous entourait encore. Elles faisaient face à Emil, lui cachant le soleil qui faisait luire les boules d’énergie aquatique. Ma voix résonnant dans la clairière, je prononçais quelques mots d’une vois tremblant qui s’éteignait petit à petit :
- Je t’avais dit que j’exaucerai ton vœu. Voici mon cadeau.
Les boules d’eau s’élançaient alors vers le mage noir d’une vitesse qui traversa rapidement la distance qui nous séparait. Les deux couteaux qu’il avait lancés arrivèrent eux aussi, pénétrant dans les boules d’eau, me blessant encore plus. Aussitôt les boules rencontraient un obstacle qu’elles se désintégraient, reformant mon corps sur le sol… |
| | | Sujet: Re: [ Bataille sur l'île de Legion ! ] Legion contre Fairy Tail, 2° acte ! Lun 19 Déc - 23:17 | |
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Hancko Emil
| Les deux poignards tranchaient l'air et le sifflement se répercutait par un écho singulier dans la clairière. Le bruit des vagues qui se fracassaient contre les falaises semblait d'autant plus lointain que l'instance du combat était grande. Les deux personnages étaient figés; seuls les deux poignards furtifs avançaient au ralenti, seconde se brisant en une infinité, le sable s'écoulant à une vitesse exécrable. Oui, le temps était comme figé entre Emil et Mikio; cet évènement propre au combt, où les deux âmes sont liées par la même ambition, se propageait avec une forte amplitude dans leurs mouvements. L'anticipation des actions de l'aversaire faisait que le corps était prêt à parer chaque éventualité, et donc prêt à esquisser le moindre geste. Du coup, il avançait comme au ralenti, et userait de sa force en réserve pour se défaire des situations cruciales. C'est ce que fit Mikio alors que les poignards fondaient dans les glyphes. Mikio s'activa dans un drôle de mouvement. Un mouvement non pas physique, mais magique; le flux d'énergie qui parcourait son corps à cet instant augmenta considérablement; le garçon mettait une quantité impressionnante, sans doute ses ultimes ressources, dans une attaque prochaine qu'il préparait. Il était prêt à en découdre. Emil ressentit une drôle de sensation, comme une boule acre dans la gorge, sans vraiment qu'elle soit là. Une appréhension nouvelle, une peur inouïe de ce qui allait se passer, mais partagée par une envie insoutenable de savoir ce qui allait se dérouler. Car quelque chose d'extraordinaire se préparait. Mikio se mit à disparaitre, se liquéfiant petit-à-petit, mais un autre phénomène d'autant plus impressionnant suivi : l'eau de son corps s'enroulait autour des deux orbes, des deux aquarafales qu'il tenait précédemment. Au final, quand tout le corps du garçon eut épuisé son milieu aqueux, les deux sphères finales furent impressionnantes, d'un diamètre exorbitant et d'une aura magique effroyable. Le corps d'Emil palpita d'effroi. Devant lui se trouvait une figure emblématique. La mort ? La justice ? Impossible à dire, mais il savait qu'il n'avait pas la chance de l'esquiver. Les deux sphères foncèrent alors vers lui à une vitesse affolante. Il se dit qu'il devait tout donner lui aussi, comme Mikio, pour les vaincre. Qu'avait-il de plus puissant ? L'attaque furieuse du chef de Phantom Lord. Dévoilant la carte de Coloro Haïne tandis que les sphères étaient transpercées par les poignards sans pour autant ralentir, il créa dans sa main droite une sphère minuscule, une simple orbe. C'était pourtant, malgré l'apparence, un concentré pur de magie. Si il l'avait libérée sans contrôle, elle aurait sans doute était plus grande qu'une seule des sphères de Mikio. Mais il voulait la maitriser. Il voulait le contact, se prendre le mur, savoir s'il allait le traverser ou non. Il tendit le bras. Les deux sphères de Mikio touchèrent en même temps la petite sphère qui se tenait devant Emil, causant une bourrasque de vent insoupçonnable. L'hebre, les arbres, tout autour d'eux fut poussé par la déflagration de l'impact, du choc des entités. Toute la magie de Mikio se confrontait à celle d'Emil. Deux entités pures de magies se faisaient face. Pendant quelques secondes, rien ne se produisit dans le sens où aucune ne l'emportait. La minuscule sphère d'Emil contre les deux géantes de Mikio; le combat était inouïe. Mais pourtant, la sphère d'Emil rapetissait à vue d'oeil tandis que celles de Mikio gagnaient du terrain. Le chef de Legion allait se faire terrasser, c'était certain. Dans un dernier souffle, il leva cette fois son bras gauche, bravant la tempête, les yeux mi-clos pour éviter les bourrasques et la poussière soulevée par le spectacle, et joignit sa main gauche à sa main droite qui soutenait comme elle pouvait l'orbe minuscule, la Fury of Haïne qui perdait son souffle. Il hurla alors, ses dernières paroles, sa dernière incantations, sa dernière preuve d'existence : «Magic Captor : Aquarafale de Mikio !» Mikio, le dernier mot prononcé, se répercuta comme un écho dans la clairière, tandis que le Fury of Haïne prenait une teinte bleutée, enrobée par l'eau magique. Un Fury of Haïne combiné à une Aquarafale, qu'est-ce que cela donnait-il ? Un Fury of Mikio ? Mince, je suis ridicule de penser à ça alors que je... alors que je... Il fronça les sourcils. Si l'aquarafale avait rétabli l'équilibre, ce fut fait seulement momentanément. La petite orbe qui protégeait Emil se mit à nouveau à diminuer. Les derniers eclats d'énergie d'Emil volaient en morceau. Il faiblit, manqua de lâcher prise, et releva la tête une dernière fois, cherchant un adversaire invisible. Pourtant, il le vit. Mikio, le fantôme de Mikio, lui faire un agréable sourire, lui murmurer des paroles encourageantes. Un Mikio qui voulait l'aider dans sa peine. Plus loin aussi, il y avait Haïne, le fantôme de Coloro Haïne qui esquissait un petit rictus. Tous deux étaient pleins de fiertés. Une fierté sans nom. Qu'était-ce ? Les deux fantômes s’avancèrent et passèrent au travers des deux sphères de Mikio pour pousser l'orbe vers Emil. En sens inverse au chef de Legion. Emil appellait l'aide de Mikio et de Coloro via leurs techniques, mais Mikio et Coloro se liaient contre lui. Je suis vraiment fou. Etait-ce une hallucination ? Ou l'ironie du sort ? Si bien qu'au même moment, à cause d'une trop grande utilisation de magie, les cartes de Mikio et de Coloro explosèrent, réduisant à néant la sphère combinée d'Emil. Les deux sphères de Mikio reprirent leur chemin. Emil avait perdu. Les yeux fermés, les bras ballants, il souriait et pleurait à la fois. Tout était fini pour lui. Mikio l'avait vaincu. Il fut happé par l'attaque de Mikio. Le déchainement de puissance le balaya sans ménagement. Comme s'il était lavé de tout péché. Son énergie nulle, ses forces évanouies, il tomba à terre. Ce fut la chute d'Aleksander. |
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| | | Sujet: Re: [ Bataille sur l'île de Legion ! ] Legion contre Fairy Tail, 2° acte ! Mar 27 Déc - 21:42 | |
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Mikio Kiyomizu
| Mon corps s’écrasait doucement au sol, tandis que mon dernier flot d’énergie se volatilisait. Tant bien que mal, je tentais de garder les yeux ouverts, tandis que je ne sentais même plus ma respiration qui se faisait si lente que l’on aurait pu me croire mort. Alors que ma vision se brouillait, je sentais un flot de sang couler le long de ma joue de ma gorge, avant de s’étaler dans la boue. Quelques secondes plus tard, cependant, c’est plus qu’étonné qu je voyais le corps d’Emil s’écraser lui aussi contre le sol, tandis que son visage semblait avoir perdu toute trace de vie. Son visage pâle adoptait une allure douce et paisible, tandis que ses cheveux ébènes se collaient sur son front mouillé d’un mélange de sueur et d’eau.
En cet instant, ce fut comme si ma gorge se contractait. Je ressentais une étrange sensation dans tout le corps : une sensation de vide… Auparavant, je pensais que battre cet homme m’apporterai soulagement et paix, et pourtant, je ne ressentais rien. En mon for intérieur, je ne ressentais ni joie ni tristesse. Peut-on comparer cela au sentiment de manque d’objectif ? Je ne crois pas, je n’ai jamais voué réellement mon existence à l’extermination de mon adversaire. Alors qu’est-ce que c’est ? Je ne tardai pas à trouver la réponse : j’étais seul maintenant. A aucun moment je n’ai entretenu de réels contacts avec d’autres personnes qu’Emil… et Aleksander. Maintenant qu’il(s) étai(en)t mort(s), je me sentais étrangement seul. Je n’avais avec moi plus que des souvenirs et du sang sur les mains. Je n’ai pas arrêté de me mentir en me disant que je devais le tuer pour rendre justice, autant au monde qu’à Emil. Même s’il en a exprimé le souhait, était-ce réellement « justifiable » ? Désormais, je suis un meurtrier que l’on confondra avec un justicier alors que je n’ai aucun mérite : si son cœur ne l’avait pas voulu, il m’aurai certainement battu une seconde fois grâce à sa puissance impressionnante et phénoménale qui lui a valu d’être l’homme le plus redouté du Royaume. Tant de sang a coulé depuis la création de Legion… dont le but de départ était de purifier le monde. Qui est cruel, dans l’histoire, entre celui qui tue pour la paix et celui qui tue le meurtrier ?
Ne m’attardant pas plus sur des questions que l’on pourrait qualifier d’existentielles, je tentais, alors que chacun de mes membres hurlait de douleur, de me relever. Cet essai se solda en un échec cuisant, m’aspergeant un peu plus de boue. Les membres de Legion doivent être éradiqués, et ce jusqu’au dernier : Emil ne me le pardonnerai pas sinon. En lui promettant de le laver de ses péchés par la mort, il me faut tuer ses actes par la même occasion. De toute façon, sans Emil, Legion n’est plus. Des envoyés du conseil ne tarderont peut être pas à venir. Notre combat avait été si violent qu’il a du s’en faire ressentir jusqu’à l’autre bout d l’île. Les forces du conseil ne sont jamais puissantes, ils avanceront sûrement très lentement par précaution, mais si je m’en vais en laissant ainsi le corps d’Emil, ils s’en empareront sûrement pour prendre des mesures inutiles. Je dois l’enlever d’ici. Je restai sur le sol pendant plusieurs minutes qui paraissaient être une éternité, avant de pouvoir enfin me relever. Mon corps branlant, je savais que tenir ainsi n’arrangeait rien à mon cas déjà grave. Je sentis apparaître un léger sourire sur mes lèvres : mon état prouve bien que Emil a conservé sa puissance habituelle.
Je me tournai vers le cadavre de ce dernier quand je fus pris de stupeur; le hoquet m'arracha une violente douleur à la poitrine, mais encore une fois, la stupéfaction fut plus forte et ne m'arracha aucun cri. Pour cause : il respirait encore. Au départ, je croyais halluciner, mais mes yeux ne me jouaient pas des tours : on pouvait bien distinguer son buste se mouvoir au rythme de sa respiration.
- Emil ? - Mi...kio. Bien j…oué, me répondit-il difficilement, haletant. - Ne parles pas, tu risques d’aggraver ton étât, lui recommandais-je d’un ton à la fois inquiet et autoritaire, gardant cependant un visage neutre. - Il le faut, pourtant…
Il avait réellement du mal à parler, comme si la fatigue lui contractait la gorge en l’empêchant de parler. Il avait, lors de ses derniers mots, ri de manière assez triste, son essai se transformant en une quinte de toux qui dura plusieurs secondes. Je ne savais pas réellement quoi faire : je ne savais pas si je devais m’inquiéter pour lui et l’aider ou l’achever directement. Je laissai simplement mon esprit vaquer sans tenter de me poser trop de questions.
- Non. Je t’ai battu, mais pas tué. Le résultat doit se décider à notre prochain combat. Si tu meurs avant, je n’atteindrai pas mon objectif, annonçais-je d’un ton qui, sans que je l’aie réellement voulu, fût plutôt froid. - Il n’y aura pas de prochain combat, Mikio… Pas pour moi en tout cas. Je t’ai raconté mon histoire. Elle se finit en beauté aujourd’hui. Mikio… - Ne racontes pas de bêtises : comment veux-tu que je respecte ma promesse si tu meurs seulement de tes blessures, et pas par moi ?
Le simple fait qu’il m’annonce que son histoire se terminerai ainsi avait suffi à me glacer le sang et à me faire paniquer à moitié.
- Tu m’as battu et je me sens tellement bien maintenant. J’ai cependant une chose ultime à faire, Mikio. Je dois t’offrir la chance de stopper Legion. Je n’ai plus d’emprise sur cette guilde. Si je tombe, Jack reprendra le flambeau. Il faut que tu l’arrêtes… - Comment veux-tu que j’y arrive ? Dans l’état où tu m’as mis, ça risque d’être compliqué ! annonçais-je avec un certain sarcasme et un sourire. - J’ai un moyen…
Aussitôt avait-il terminé ses paroles qu’il fît apparaître dans sa main l’une de ses cartes, qui se transforma en un lacryma. Le cristal lumineux laissait échapper une aura puissante et bienfaisante qui faisait se sentir bien en sa présence.
- On peut se ressourcer avec ça, dit-il en marquant une légère pause. Et même… je peux t’offrir mon pouvoir magique pour quelques temps. - Ne sois pas fou. A utiliser ainsi ta magie, ça pourrait te tuer, tu n’en as plus la force, dis-je tout en observant le lacryma. - Je n’ai plus de magie… Mais cette gemme, elle, en a une quantité infinie. - Et ton pouvoir ? Que deviendra-t-il ensuite ? - Ne t’inquiète pas pour ça. Le lacryma permet à nos flux magiques de se lier. Je garderai ma magie, mais tu pourras utiliser la mienne pendant quelques temps. Le temps de vaincre le reste de Legion. - Et tu t’en sortiras, malgré ça ? demandais-je après quelques temps de réflexion. - Oui… Le lacryma nous renforce. Il n’est pas censé nous nuire. C’est l’essence de la magie. - Soit. Si ce que tu dis est vrai, j’accepte ta proposition. Nous allons battre Legion, et je reviendrai te chercher ensuite : sinon, tu risques d’être détruit par Etherion. Seulement, cela implique ta franchise. Me dis-tu réellement la vérité ? - Tu es une bonne personne. Je n’oserais pas te mentir.
Je baissai les yeux pour me décider. Cette idée me paraissait totalement folle, mais d’un autre côté, je voulais tenter le coup. Nous avions la possibilité de battre, ici même, Legion et ses membres. Ne pas essayer serai quelque chose de réellement dommage.
- Bien. Je compte sur toi : si je constate que tu m’as menti, tu ne pourras même pas te reposer une fois mort, lui dis-je en lui lançant un regard et un sourire provocateur, avant de me désister à cause de la douleur qui me parcourais le corps.
Lentement, Emil plaça le lacryma entre lui et moi, seconde pas seconde, millimètre par millimètre. Lorsqu’il posa sa main dessus, le lacryma fût prit d’une lumière vive qui était pourtant agréable au regard. L’instant suivant, il me lança un regard pour me faire comprendre qu’il attendait que je pose également ma main. J’hésitai alors quelques secondes avant de finalement m’exécuter. Tendant lentement ma main vers le lacryma, je le touchais enfin. Aussitôt, je sentis une source incroyable de magie se développer en moi. Le flux d’énergie me parcourait entièrement, du centre de mon corps jusqu’au bout de mes doigts. Emil et moi étions scotchés au lacryma pendant 15 minutes qui parurent défiler à la vitesse de l’éclair. Le temps du processus écoulé, je me sentais entièrement revigoré, des étincelles d’énergie jusqu’au bout des cheveux. Je remarquai alors Emil qui, lui, était encore à terre. Il me dévisageait avec un sourire ambiguë, avant de fermer lentement les yeux. Son corps semblait s’éteindre lentement, donnant l’impression qu’il s’endormait simplement. Je l’observe longuement, sans réellement avoir de réaction. Ceci ne me surprend aucunement : je m’y attendais bien. J’étais certain que cet acte allait se terminer ainsi. Si Emil n’avait pas adopté un regard et un ton si déterminé et sûr de lui, je n’aurai certainement pas accepté sa proposition, mais j’avais là ignoré simplement mes idées. Désormais suffisamment en forme, je me penchai et m’emparai du corps d’Emil qui avait l’air d’être sans vie. Sa faible respiration était ma seule indication concernant sa vitalité, mais au fond, c’était ce qu’il y avait de plus important : il vivait. Je l’emmenai un peu plus loin, à l’abri sous un arbre, de manière à ce qu’il soit suffisamment dissimulé pour que l’on ne le trouve pas facilement. Comme promis, je reviendrais le chercher avant le départ de l’île, lorsqu’Etherion frappera.
Je m’éloignais lentement, cherchant à ne pas être anxieux. Je sentais que ma magie d’eau n’était plus toute seule dans mon corps, et qu’elle partageait la place avec une autre magie. Je sentais clairement l’esprit d’Emil m’habiter, prêt à me guider en cas de besoin. Je sentais que cette magie était toute sa puissance. Je sentais que nous allions combattre tous les deux.
Naturellement, je laissais mon corps faire les mouvements nécessaires à cette technique. Je me sentis alors me volatiliser : Sesui Nova, la téléportation. |
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