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[Mission de rang A] Départ en mission avec une princesse |
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| Sujet: [Mission de rang A] Départ en mission avec une princesse Ven 14 Oct - 21:05 | |
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| Froid. L'air était glacial. Fiore n'était pas un pays très chaud. Atios s'était habiller d'un jean trop fin à son goût et des chaussures montantes qui protégeaient trop peu ses flancs. Sous son Trench coat gris, il portait une habituelle chemise blanche aux longues manches. En dessous, il avait glisser un t-shirt pour ne pas avoir trop froid ... en vain. Ses mains portaient des gants noirs et autour de son cou était enroulée pêle-mêle une écharpe noire. Comme à l'accoutumée, à sa ceinture, le fourreau de son épée était accrocher et attirait le regard des voyageurs. Oui, il était rare de voir quelqu'un porter un fourreau aussi beau ... décoré finement de dorures. Enfin, l'épée sacrée, à l'intérieur, appelait d'autre regard, mais ceux-ci étaient en général plus intrigués et effrayés. Voir une personne se balader avec une lame à la taille n'est pas très rassurant. Le nombre de fou qui brandissait des armes et qui blessaient des innocents était assez surprenant. Ce jour-là, il neigeait à gros flocon et la température avait subitement chuter. Sous la neige, profonde, de vilaines plaques de verglas gisaient sournoisement, prêt à faire tomber le premier infortuné posant ses pieds dessus. Pourtant, le marché et les rues de Magnoria ne désemplissaient pas, en ce samedi débutant. Le porteur de l'épée sacrée, en hiver, n'aimait pas trop travailler. Aussi, il convint qu'il pourrait débuter sa journée à la guilde avec les autres membres, boire quelque chose de chaud et réfléchir à ses prochaines actions. Le jeune frère laissait toujours Alexandra (au grand dam de celle-ci et de ses esprits) sous la surveillance attentive et patiente d'Arthuria. Il était donc seul la plupart du temps.
Lorsqu'il sorti de sa petite propriété, après s'être lavé et habiller (9h30), mains dans les poches, il remarqua à quel point l'hiver pouvait arriver vite et frapper violemment. Il faillit rentrer chez lui directement mais il pris son courage à deux main et s'aventura contre le vent qui s'en allait, si s'en soufflant dans ses longs cheveux qui se soulevaient au rythme des rafales givrés. Quand enfin il atteint la guilde, ses bras, son torses, ses jambes et ses pieds étaient froid et il ressentait une grosse envie de se réchauffer. Dieu merci, les cheminées étaient allumer. Atios commanda un chocolat chaud et se mit à une table seul. Il commença à le boire. Et très vite, l'ennui se fit sentir. Le jeune Homme n'avait pas trop d'ami dans la guilde et il avait la réputation d'être un travailleur solo forcené qui avait acquis ses rangs de mage dans la guilde à travers l'effort en solitaire. En quelque sorte, il était une sorte de vilain petit canard de Fairy Tail ; La guilde était connue pour sa chaleur, sa convivialité et la fraternité puissante entre ses membres. Atios était connu de Fairy Tail pour ses faits d'armes à travers Fiore et le fait qu'il était quelqu'un d'assez solitaire. C'est pourquoi personne n'osait l'aborder et lui n'abordait personne. Au début, il pensait que ça s'arrangerait tout seul. Mais depuis qu'il était devenu rang A, c'était le néant social autour de lui. Il soupira à cette idée en touillant sa tasse fumante. Alors qu'il regardait dans le vague, cherchant une activité à faire, le maitre de la guilde manqua de le faire tomber de sa chaise en arrivant dans son dos.
Globalement, il lui expliqua succinctement qu'il avait besoin de lui pour s'occuper d'une mage de la guilde d'un rang peu élevé et que vu qu'il n'avait rien de mieux à faire, il devrait accepter. Sous l'insistance du vieux Makarov, scrutés par des regards amusés, surpris, anxieux, voir même curieux, il se retrouva avec l'affiche près de son chocolat chaud. Un voyage en bateau pour défendre une cargaison... il avait déjà fait ça. Le jeune homme n'aurait sûrement pas de mal à remplir cette mission. Et maintenant, il savait voler, ce qui lui permettrait d'attaquer en premier les agresseurs. Il demanda au maitre de la guilde d'envoyer son "protég" à la gare, pour 14h et rentra chez lui préparer ses affaires et prévenir de son absence. Là-bas, il prit quelques affaires de rechanges, un peu de nourriture sèches (il avait des mauvais souvenirs de la nourriture que les marins avaient partager avec lui, dans ses précédentes aventures...) et mangea fébrile à midi. Le porteur de l'épée sacrée était à la fois amusé, curieux et un peu stressé. Quel serait ce membre ? Une fille ? Un Homme ? Un mage avec quel sorte de magie ? Serait-ce quelqu'un d'agressif ou quelqu'un qu'il devrait materner ? Allait-il être, ce fameux membre, plus âgé que lui ou moins ? C'est avec ces interrogations pullulant son esprit qu'il se rendit à la gare, sur le quai, son sac à ses pieds. La neige tombait de plus belle et les employés de la gare travaillait sur les voies. L'un d'eux parlait du fait qu'avec les brusques tombées de neige, les trains avançaient lentement vers leur destinations et qu'ils étaient en général en retard. Atios soupira.
Il espérait que son coéquipier serait bavard et non timide, car si les trains étaient ralentis et aucun des deux n'arrivait à s'exprimer, le voyage serait long. Très long. D'ailleurs, il était presque l'heure, se dit-il, les mains dans les poches. |
| | | Sujet: Re: [Mission de rang A] Départ en mission avec une princesse Sam 15 Oct - 23:26 | |
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Me voilà plusieurs mois après ma mission avec Kôta-Dono, il faut dire que cette mission m'avait épuisé aussi bien physiquement que moralement. Pendant ces plusieurs mois, la plupart du temps j'étais enfermée dans mon appartement, enfermée dans mes souvenirs, mais par dessus-tout, enfermée par mes questionnements. Après tout, même si cette mission m'avait renforcée un petit peu, de nombreuses interrogations me sont restées après. Le conseil des mages avait refusé malgré mes nombreuses missives de me laisser avoir des nouvelles d'Owain, que nous avions arrêté lors de ma précédente mission. Je me demandais bien quel genre de châtiment il lui avait fait subir, et cela me poussait à me demander de quelle manière nous devrions punir ceux qui ont fauté. La mort semblait pour moi une option à exclure d'avance, après tout, je pense que tout le monde mérite sa chance de vivre, priver quelqu'un de cette chance, je trouve cela dommage. Et enfin, de toute manière, je ne pense pas que l'on puisse résoudre les conflits par la violence, selon moi, elle ne fait qu'engendrer de nouveaux problèmes tel un cercle vicieux.
D'ailleurs, plus je me posais ces questions qui envahissaient lentement mon esprit, plus ce-dernier commençait à dérivait sur un autre problème que j'avais en ce moment. Je ne savais toujours pas si Mère et Père avaient oui ou non survécu à l'attaque d'assassins. Je n'ai jamais eu de retours à mes multiples lettres envoyées à Pergrande Kingdom. Je crois bien en avoir envoyé des vingtaines depuis Magnoria. Etait-ce un problème de censure ? Où bien, ... Non, je ne veux pas penser au pire. Et rien que dans ce début d'évocation de la mort, je me sentais déjà larmoyer. Je ne pouvais pas m'en empêcher, car je crois que la chose qui me manquait le plus maintenant que j'étais si loin de ma contrée natale, c'était l'amour qu'avaient envers moi Père et Mère. Bien qu'ils ne furent pas présent tout le temps, ils m'écoutaient. Ils étaient heureux et fiers de mes réussites et me soutenaient dans mes échecs. Ils étaient tendres avec moi, et affectueux. Mêmes les domestiques du domaine familial étaient fiers d'être au service de tels parents. En y pensant, si je ne pouvais jamais sortir de chez moi lorsque j'étais là-bas, aujourd'hui non plus je ne sors pas tellement. J'ai peur d'y aller seule, d'être abordée par des inconnus comme celui que j'avais rencontré avant d'aller dans les locaux de la guilde de Blue Pegasus, avant ma mission avec Kôta-dono. Pour en revenir à la mort de ma mère ... Je crois qu'il faut que je me résolve à demander. Seule une seule personne dont je connait l'existence est apte à me répondre. Il s'agit de Siegfried Edelweiss. Si je pouvais le trouver ne serait-ce que pour un instant, je devrais prendre mon courage à deux mains et lui poser la question : " As-tu tué ma mère ? ".
Depuis que je suis à Fairy Tail, je n'ai pas encore tissé de relations amicales, hormis avec une nouvelle recrue Seiren Isaya. Mais elle a soudainement disparu, empêchant toute développement plus avant de cette relation amicale naissante. Nous avions fait une mission dans laquelle nous avons également rencontré la figure du mal. Un squelette aussi terrifiant qu'il pouvait pénétrer dans les esprits des gens, mais également en arriver à tuer un officier de Fiore. Sa présence se faufilant dans mon âme me laissait encore des sueurs froides lorsque je me les évoquait. Là je me remémorait le fait que j'avais vu une personne "morte" pour la première fois. La couleur cruelle du sang qui attire notre regard directement, on ne peut s'en détourner, elle nous donne la chair de poule et lorsque l'on voit le cadavre en face, nous sentons notre cœur accélérer et nos mouvements se bloquer. Je n'avais rien pu faire pour aider ce pauvre capitaine de la garde. Et pourtant, ma magie, Magic Uirtutis aurait dû me permettre d'aider les gens, de leur faire recouvrir la vie comme dans ces contes de fée, mais je n'ai jamais réalisé un tel exploit à ce jour. Et ce que je tirais de cette leçon, c'est que je devais devenir plus performante avec mes techniques. Par ailleurs, je sentais que je commençais à mieux maîtriser mes incantations, et que je parvenais à mieux me concentrer.
Il était important pour moi de revenir sur son parcours, de se souvenir de ce qui a été fait. Je répète en moi mes souvenirs, jusqu'à ce qu'ils soient gravés dans mon cœur. Et en faisant cela, je me sent prête à affronter les journées suivantes. Évidemment, il était peut-être un peu dur de sourire juste après s'être souvenue de ces différents souvenirs. Et j'étais encore allongée dans mon lit, sur le dos, regard au perdu dans le plafond à réfléchir. Je ne m'étais pas encore préparée. A ce moment là, j'estimais que j'avais assez rêvassé pour cette matinée et me décida à bondir hors du lit. J'étais en pyjama complet, de couleur blanc principalement lorsque j'ouvris les fenêtres, et ensuite les volets. Le spectacle fût tout simplement magnifique à voir.
« Serait-ce ... De la neige ? »
C'était la première fois que je voyait de la neige en Fiore, et bien que chez moi, j'ai pu la voir à travers les fenêtres de la demeure familiale, Mère m'empêchait toujours de les ouvrir de peur que je n'attrape froid. Un des flocons tomba sur ma main. C'était la première fois que je pouvais vraiment toucher la matière. Ce petit flocon de neige si blanc et si pur, qui fond sur ma peau comme si je l'avais agressée, très rapidement, ne devenant plus qu'une goutte d'eau fraîche. Fraîcheur que je commençais à ressentir en tant que je n'y étais d'une part pas très habituée, mais également car j'étais encore en pyjama. J'ouvris l'un de mes grands placards pour y trouver une tenue appropriée. J'avais décidé de mettre un pull à col roulé de laine épais de couleur rose pâle, et de le couvrir d'une pèlerine beige, munie d'une capuche et ornementée de motifs plutôt médiévaux. Je m'étais également vêtue d'un pantalon de cuir marron clair à l'extérieur et renforcé en coton à l'intérieur pour me garder au chaud, doublé d'une robe en laine maintenue par des fils de fers de couleur rose pâle également. Et à mes pieds, des bottes en cuir marron, plus foncé que le pantalon. Enfin, je n'oubliais également pas des moufles bien chaudes.
Je décidais bien sûr par ce temps de sortir, mais avant, je vérifiais si je n'avais pas reçu de lettres. Et parmi le paquet, il y avait des publicités de différents magasins de magie, mais également une missive de Fairy Tail. Je suis choisie pour réaliser une mission avec un mage du nom d'Atios de Fairy Tail, je devais l'aider à défendre une cargaison en mer. Je devais le rejoindre à la gare à 14 Heures. Il ne me semble pas connaître de Atios, où alors, je ne l'ai jamais vu lorsque je passais de temps en temps dans les locaux de la guilde. Mais il est vrai que ce message changea mon programme. Je préparais donc mes valises pour voyager aux côtés de ce mage dont je ne connais qu'un nom. Je tentais de savoir qui il pouvait bien être, me posant de multiples questions à mesure que j'assemblais des affaires pour la mission à venir. De nombreuses tenues de rechange protégées dans des housses sous-vide, un objet utilitaire magique qui permet de maintenir une hygiène parfaite. Une fois ces objets rassemblés en une valise moyennement lourde, disposant d'un moyen de traction et de roulettes, je veillais à passer le balai dans toute la maison, mais également la serpillère, de manière à ce qu'en revenant, toute la maison soit propre. J'étais devenue vraiment hygiénique depuis que je vis seule. Auparavant, tout était fait pour moi, mais dès lors que je devais me débrouiller seule, je crois avoir pris les bonnes habitudes.
Il était maintenant tant de partir. Après avoir passé le seuil de la porte, l'émerveillement était à son comble. C'était vraiment la première fois que j'étais sous la neige, que je ressentais réellement sa consistance et sa couleur naturelle. C'était également la première fois que de la buée sortait de ma bouche lorsque je respirais, ou que je parlais. Tous ces phénomènes que j'avais vu décrits dans des livres sont maintenant réels à mes yeux. Ces traces de pas que l'on peut laisser dans la neige, ces bonhommes de neige qui sont présent pratiquement à chaque foyers. Lorsque je me promenait en ville, tout en allant vers la gare, là ou j'étais sensée rejoindre cet Atios, on pouvait voir le sourire de ces enfants s'amuser à lancer des boules de neige les uns sur les autres. Leur joie ne pouvait que se diffuser en moi et me donner la forme, mais également le sourire. Jusqu'à ce que je me prenne moi aussi en pleine figure une boule de neige perdue. L'enfant s'était gentiment et poliment excusé, et je lui avais sourit, en lui disant que ce n'était pas grave après avoir lavé mon visage de ces flocons glacés. Je n'avais jamais joué à ce genre de jeu à la maison, et il semblait très populaire vu que nombre d'enfants y jouaient. C'est dans ces moments-là que je regrette de n'avoir jamais pu quitter la demeure familiale. J'ai l'impression d'avoir raté beaucoup de choses..
Et puis, la gare se dressait enfin devant moi après quelques minutes de marche. Je crois que .. C'est la première fois que je vais prendre le train si jamais je le prends ici. J'avais vraiment hâte de découvrir tout ça, tellement que je courrais pour voir l'intérieur du quai de gare. Ce quai de gare ou les amours naissent et se séparent, j'avais lu ça dans quelques livres littéraires de la grande bibliothèque du château. Mais c'était également là que m'attendait mon compagnon pour cette mission. On ne m'avait pas donné de descriptif de la personne, et j'avais beau essayer de me souvenir, je ne connaissais aucun Atios. Je comptais donc sur le hasard. J'interrogeais de nombreuses personnes au sujet d'Atios, mais le peu de monde qui le connaissait me donnait une description assez approximative du mage que je devais rencontrer. Et finalement, je vis quelqu'un seul avec l'air tranquille, les mains dans les poches. Je décidais de l'abordais poliment :
« Bonjour ! Excusez-moi de vous déranger, disais-je avec un ton très légèrement timide et avec un petit sourire. Connaîtriez-vous un certain Atios ? Je dois le retrouver ici. »
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| | | Sujet: Re: [Mission de rang A] Départ en mission avec une princesse Dim 16 Oct - 0:09 | |
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| << Il fait particulièrement froid cette année. ... Quand j'y repenses, ça fait déjà plus d'un ans que je vis à Fiore. Il s'en est passé des choses ... Beaucoup trop peut-être. C'est vrai que quand j'y penses, j'ai bien failli mourir une dizaine de fois ... >>
Atios se remémorait ses souvenirs de l'année précédente. Lors de sa première confrontation sérieuse avec un mage noir, il avait réussi à vaincre un mage de feu grâce aux larmes divines. La pluie avait permis au jeune homme de pouvoir avoir une chance ... et à son réveil, il s'était retrouver dans les locaux de Fairy Tail. A partir de là, il avait rejoints la guilde et travailler comme un forcené pour obtenir le futur qu'il vivait à présent. A l'époque, toujours amnésique, il vivait dans le désespoir. Maintenant ... il vivait. Peut-être pas dans le bonheur, mais pas non plus dans le désespoir. Il fallait être réaliste. Aussi jolie est la neige, si on s'y endors, on peut ne pas se réveiller. La vie à beau être décrite comme merveilleuse dans tout les livres qu'il avait pu lire, l'horreur de la dureté de ce monde était frappante sur un champ de bataille ou lors d'un combat. Quand l'on vient à défendre sa vie, son honneur, sa patrie, il n'y a que les performances et ses propres capacités physiques qui permette de s'en sortir. C'est pourquoi, car les Hommes sont inégaux, beaucoup d'injustices avaient lieu. C'est aussi pourquoi des rois et des dirigeants avaient le pouvoir et d'autres non. Et c'est aussi pourquoi certains acceptaient que d'autres règnent sur eux. Certes, il avait pour projet de changer tout ça. Il voulait créer un endroit où les gens pourraient vivre en paix, en se levant dans la joie chaque matin d'un quotidien paisible. Mais son projet était peut-être impossible ? Après tout, il ne pouvait pas aller voir le roi de Fiore et lui négocier son trône car il en avait besoin.
Sans sacrifices, pas de résultats. Hélas. C'est pourquoi les armes existaient. C'est pourquoi les gens se battaient. Vivre était un combat en quelque sorte. Un combat de tout les jours, de chaque instant. Contre le destin, contre les autres, contre les barrières empêchant les rêves de chacun de se réaliser. Aurait-il la force de réussir là où il avait échouer ? Il se souvint du regard de son père. Ce tyran, vivant d'une poigne de fer sur Dalmascia. Ce regard mauvais, haineux, à glacer le sang. Il avait cru mourir. Ce dernier avait penser le tuer en lui effaçant ses souvenirs. Ils s'étaient tromper tout les deux. Mais il avait déjà perdu un coup d'état. Mais il ne fallait pas brûler les étapes. Il devait d'abord fonder sa guilde. Il en aurait besoin pour ses projets futurs comme immédiat. S'il réussissait à fonder une guilde sur le modèle qu'il imaginait, qu'il réussissait à former des recrues, peut-être pourrait-il rendre Fiore un lieu plus paisible et débarrasser le pays des guildes illégales. Quelque part, il doutait; Avait-il le droit d'entreprendre de tels projets ? Il avait déjà déçu des tas de gens quand la rébellion avait échouer à causes des familles nobles qui les avaient trahi ... Il ne voulait pas imaginer ce qui avait suivi suite à sa perte de mémoire. Le fait qu'Alexandra soit saine et sauve le rassurait beaucoup. Un jour, il retournerai à Dalmascia pour régler ses comptes avec son père. Un jour. Tout ça grâce à Excalibur. Il l'avait sorti de la pierre dans la forêt. Ensuite, il avait était convoqué à ce lac où Vivianne l'avait regarder comme s'il était ... un insecte tenant dans ses mains quelque chose de trop gros pour lui. Il se souvint des derniers instants de sa soeur adoptive... plantant l'épée dans le socle malgré ses blessures avant de le regarder la retirer en libérant les forces de l'objet divin.
<< Dis, à ton avis, tu as eu raison de me faire confiance ? ... J'aimerai vraiment qu'elle soit là pour me répondre.... >>
Oui. Il portait les dernières volontés de sa défunte soeur adoptive qui l'avait toujours aimer comme son vrai frère. Elle lui avait donner la clef pour sortir de son impuissance. Il avait, grâce à elle, la puissance et l'autorité nécessaire pour influer sur le monde. Maintenant, tout ses choix importaient. Chaque vie sauvée et prises, pour diverses raisons ... il était responsables de tout ça. Comme Vivianne lui avait dit, cette maudite fée gardienne de l'épée, les gens qui retiraient Excalibur ne pouvaient plus fuir. C'était un honneur et un devoir que de porter les voeux de protections de la planète et de l'humanité. Cet arme était créer par des forces bien supérieure à lui. Mais elle était aussi une malédiction. Car même s'il était libre de ses choix, de son destin, il ne pouvait pas fuir la responsabilité de porteur de l'épée sacrée. Si demain un puissant démon ou une menace à des milliers de vie, il avait pour devoir de s'y confronter et de la mettre hors d'état de nuire. Il avait conscience de ça. Mais quelque chose le troublait. Notamment car l'épée s'alignait sur la personne qui l'utilisait ... Donc quand Alter prenait le dessus, l'épée se teintait de noir et brillait d'un éclat froid et tout sauf protecteur. Cet artéfact était définitivement quelque chose de trop complexe pour être dans les mains d'un Homme. Il en avait déjà eu la confirmation. Il suffisait de voir le déluge de lumière destructeur qu'elle pouvait déclencher. Oui. Elle était sienne tout comme il était la propriété du monde qui l'entourait. Il vivait enchaîner aux souhaits qui ont porter la création de cette arme tout comme cette arme était enchaîner aux motivations qui le portait, lui, jeune prince du royaume de Dalmascia, dans ce monde.
Il portait l'épée des rois. C'est pourquoi il devait s'en servir pour améliorer le sort de tout les êtres vivants, les protéger de toutes menaces et s'assurer un futur radieux. Il se battrait, peu importe le nombre d'ennemi, pour arriver à ce but. La paix n'était pas quelque chose d'assez simple pour être instaurer par les mots... Mais mis à part ce côté là, Atios devait se l'avouer :
<< En ai-je le courage ? Me battre contre des créatures infernales ... Je l'ai déjà fait ... mais assumer ses choix par rapports aux regards critiques des autres, c'est plus compliqué que de se défendre face à une créature qui ne veux que vous trancher la gorge ... Est-ce que j'ai le droit de vouloir faire ça ? Est-ce que j'ai le droit de faillir dans mon rôle ? Je ne suis qu'un Humain après tout ... >>
Oui. Il était un Homme comme les autres. Une part de ténèbres, une part de lumière. Des humeurs, des souffrances. Des larmes retenues. Des peurs, des espoirs, une aspiration pour le futur tout comme une envie d'un quotidien baigné de joie et d'amour. Il n'avait pas de véritable ami à Fiore malgré un ans de vie là-bas. Il était certes très connu et aimer à travers Fiore, pour ses succès dans le tournoi national, pour avoir était le héros ayant sauver la fille du maire de Crocus, pour avoir permis à Harujion de se défendre non pas une, mais deux fois contre des bandits, pour avoir sauver des tas de gens de la menaces de créatures ou d'êtres malfaisant. Son nom était connu, pour être quelqu'un de bon et de courageux. Mais était-ce vrai ? Etaiti-il vraiment quelqu'un de bon et courageux ? N'était-il pas lâche, à vouloir abandonner ? Il s'était toujours senti si seul dans ce monde de combat... Il avait presque tout perdu. Famille adoptive, sa soeur était morte et il avait été rejeté par les parents de celle-ci à cause de la mort de leur fillle. Famille royale, rejeté pour avoir essayé de renverser son père du trône de Dalmascia car ce dernier était devenu un roi tyrannique et mauvais... Son premier amour, par malchance, mourut de ses mains, possédée par un démon. Excalibur, dans un mécanisme protecteur du porteur l'avait forcer à se défendre. En fait, avait-il eu simplement de la chance ? La mort le suivait partout où il allait. Il était casser.
<< Oui ... je dois être un humain cassé, porteur d'un objet trop lourd pour lui qui tente de faire de son mieux dans ce monde qui est parfois trop cruel, même pour lui ... >>
Il ne pouvait pas fuir. Il ne pouvait pas s'enfermer dans un autre monde, il ne pouvait que rêver que de cette distante utopie d'un monde parfait, d'un royaume parfait, d'un endroit parfait, où la paix, la joie, l'amour, l'amitié, serait légion. Cette utopie, il devait se battre pour l'amener dans la réalité et ne jamais faillir, tel un lion, tel un dragon, il devrait lever son épée pour l'intérêt des autres. Il faisait déjà ce qu'il pouvait à Fairy Tail. Il continuerait tant qu'il ne sombrerait pas dans son désespoir. Pour l'instant, il devait profiter de l'instant présent. La neige, tombant lentement, transformait le paysage en quelque chose de magique. Oui, il aimait l'hiver car il transformait le monde en quelque chose de serein, solennelle, de paisible. Ce n'était qu'une apparence, qu'un manteau de neige, mais qu'est-ce-qu'il donnait envie... Ca et là, des gens le regardaient sur le quai. Oui, il était assez connu, c'est vrai. C'était étrange de se dire que des tas de gens le connaissaient alors que la réciproque était fausse... Le train allait bientôt arriver, du moins, si l'on suivait l'horloge de la gare. Où était le membre de la guilde ? Il ne pouvait pas partir sans elle ... Une petite voix, légèrement timide, le poussa à se retourner, sans enlever des poches ses mains. Mais il ne vit rien. Avant de baisser les yeux vers ce qui ressemblait à une touffe de cheveux rose dans une capuche d'une pèlerine beige, affublé d'un pull rose un peu criard. Néanmoins, la jeune demoiselle possédait des fins traits. Il finit par compléter son inspection visuelle en regardant la robe en laine et le pantalon, les bottes. Atios se demanda à qui il avait affaire :
« Bonjour ! Excusez-moi de vous déranger Connaîtriez-vous un certain Atios ? Je dois le retrouver ici. »
Atios soupira. Il ne souriait pas, son regard était froncé. Il n'aimait pas qu'on l'aborde; de toute façon il n'aimait pas parler à des inconnus en règle général. Sauf quand il s'agissait de parler de choses sérieuses ou de travail. Dans ces cas là, il faisait abstraction de son malaise social. Le regard de la jeune fille le détendit un peu. Elle n'avait pas l'air du tout méchante. Elle lui rappelait un peu Arthuria. C'était donc elle, la mage qu'il allait emmener en mission. Elle n'avait pas l'air ... taillé pour vivre dans un monde aussi dur que celui où ils étaient. C'est l'impression qu'elle donnait.
« Oui. Son vrai nom est même Atios Thanathos de Dalmascia, pour être précis. Il s'avère qu'il est là, devant vous. dit-il, en souriant, amusé. Première fois qu'il donnait son nom à quelqu'un. Après tout, mis à part à Pergrande et aux pays alentours, Dalmascia n'était pas très connu à Fiore. Il ne risquait rien à dire ça à cette jeune demoiselle au paraître si innocent. Peut-être même trop pour être réel. Il continua, sur un ton se voulant être sympathique : Le train ne tardera pas à arriver. Vous n'avez pas eu de problème sur la route ? Et vous avez vos affaires sur vous ? »
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| | | Sujet: Re: [Mission de rang A] Départ en mission avec une princesse Dim 16 Oct - 10:03 | |
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J'étais maintenant face à cet homme, assez grand finalement, j'étais impressionnée par sa taille. A première vue, il avait l'air de quelqu'un d'assez sérieux, mais, j'aimerais ne pas avoir à me baser sur mes premières impressions pour me faire l'opinion d'une personne. D'ailleurs, je crois que nous aurons le temps de nous connaître. Je l'avais abordé assez timidement pour lui demander s'il était effectivement la personne qui devait m'accompagner pour la réalisation de cette mission. Et il semblait qu'il s'agisse effectivement de la bonne personne. Il me répondit usant plutôt de bonnes manières ce qui était plutôt rare ici, mais je reconnaissais quelques mots étrangement.
« Oui. Son vrai nom est même Atios Thanathos de Dalmascia, pour être précis. Il s'avère qu'il est là, devant vous. »
J'étais heureuse d'avoir finalement pu trouver la bonne personne, je crois que j'ai dû parler à une dizaine de personnes avant de trouver Atios Thanathos de Dalmascia. Néanmoins, je ne pouvais m'empêcher de reconnaître ces noms qui résonnaient dans ma tête. Était-ce un hasard ? Ou bien cela cache plus de chose derrière ? D'ailleurs, cette épée aux apparence si noble, je la reconnaîtrait rien qu'en la voyant, je l'avais vue dans un livre, elle me disait quelque chose.
« Le train ne tardera pas à arriver. Vous n'avez pas eu de problème sur la route ? Et vous avez vos affaires sur vous ? »
Je fit un regard en arrière, et il s'avérait bien que ma valise à roulette était présente derrière moi. Puis je me regardais légèrement, à part quelque restes de neige sur mes vêtements à cause de la boule que je m'étais reçue précédemment, je n'avais pas eu de gros problèmes, mais c'est également un sourire, peut-être amusé, mais un sourire chez cette personne qui avait l'air plutôt sérieuse à première vue. Je pense que j'en oublie également .. mes bonnes manières.
« Ah ! Je voulais m'excuser pour mon manque de bonnes manières. Je m'appelle Cäcilie Frieda, et je suis une mage de Fairy Tail. Une missive est arrivée à ma demeure non trop loin d'ici et me demande de vous accompagner pour cette mission. J'espère sincèrement que notre duo mènera cette mission à bien. Par ailleurs, je vous remercie de votre sollicitude, mais je n'ai eu aucun problème particulier en route, je suis prête. »
Nous entendions tous deux à ce moment là le train arriver. Le train ! C'était la première fois que je le voyais ! Il avait une espèce de cheminée d'où une épaisse fumée sortait, et lorsque tout le monde s'était rendu compte qu'il approchait, je voyais autour de moi certaines personnes se faisant de douces accolades, et d'autre se précipiter sur les bords du quai. Le train suscitait également en moi l'envie de partir, et le lien vers d'autres destinations inconnues. J'étais heureuse d'avoir le privilège de parcourir Fiore à l'aide de ce véhicule.
« Je crois que nous devrions entrer dans ce train ! Nous pourrons reprendrons notre discussion une fois à l'intérieur n'est-ce pas ? Je ne sais pas pour vous, mais je suis tellement heureuse d'avoir l'opportunité de monter dans ce véhicule, j'ai vraiment hâte de le découvrir ! Allons voir l'intérieur ! »
Une fois passée les portes automatisées du véhicule, j'étais tout simplement en extase devant cet air de nouveauté. Il faisait chaud, et je m'étais même permise d'enlever ma pèlerine. Je découvrais l'endroit. Des sièges de cuir vert foncé partout, c'était presque comme un salon gigantesque pour de nombreuses personnes, mais qui était aussi mobile. On avait même des tables entre chaque couples de bancs. Atios-dôno et moi nous sommes assis à un banc près de la fenêtre et immédiatement, je regardais ce que je pouvais y voir au travers. J'y voyais des gens diffusant une multitude de sentiments. Séparation, Réunion, Joie, Amertume. Ces quai de gares ou les amours naissent et se séparent. C'était comme dans les livres. Je n'arrivais pas à croire que cela était vrai. Je me retournais ensuite vers Atios-dôno, avec un sourire très large.
« C'est si beau ! Je n'étais jamais montée dans le train auparavant, c'est tellement magnifique ! J'ai lu des tonnes d'histoires à propos des trains, mais je n'avais jamais vraiment vécu cela. C'est tellement plus impressionnant en vrai ! »
Je ne crois pas que j'aurais osé lui demandé de me parler de ses origines, qui me semblaient pourtant si familière, Mère m'avait parlé d'une famille avec laquelle elle ne commerçait plus à cause des relations tendues en ce moment entre le royaume de Dalmascia. Mais oui ! Dalmascia était un domaine de Pergrande également, tout comme l'était le château des Frieda. Peut-être que plus tard nous viendrons à en parler. Mais pour l'instant, je décidais de jouer l'ignorante. Je ne voulais pas brusquer les choses avec mon nouveau partenaire, et nous devrions apprendre à nous connaître par ailleurs. C'est pourquoi je décidais de relancer la conversation.
« Atios-dôno, je crois que nous devrions apprendre à nous connaître, après tout, nous allons vivre une mission ensemble. Et, ma mission avec Kôta-dono me l'avait appris, il faut connaître un minimum son partenaire avant de partir en mission. C'est pourquoi nous avons beaucoup discuté lors des différents trajets. J'espère que ma suggestion n'est pas trop indiscrète. Si vous voulez, je vais commencer. »
[...]
« Je m'appelle donc Cäcilie Frieda, j'ai dix-huit ans depuis quelques jours et je suis une mage de Fairy Tail comme vous devez l'être vous aussi. Je ne suis résidente de Fiore que depuis récemment et j'ai vécu toute ma vie dans le royaume de Pergrande. Et vous ? »
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| | | Sujet: Re: [Mission de rang A] Départ en mission avec une princesse Dim 16 Oct - 20:48 | |
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| « Ah ! Je voulais m'excuser pour mon manque de bonnes manières. Je m'appelle Cäcilie Frieda, et je suis une mage de Fairy Tail. Une missive est arrivée à ma demeure non trop loin d'ici et me demande de vous accompagner pour cette mission. J'espère sincèrement que notre duo mènera cette mission à bien. Par ailleurs, je vous remercie de votre sollicitude, mais je n'ai eu aucun problème particulier en route, je suis prête. »
Cette jeune fille était optimiste, pleine de joie, de grâce et de candeur. Peut-être même trop à ses yeux. Enfin, ça le changerait, lui qui avait l'habitude de broyer du noir, ça ne pouvait pas lui faire de mal. Elle était douée d'une grande politesse et semblait user de mot doux de façon naturelle. Elle venait d'une noble famille, il en était certain. La démarche, les manières, elles étaient teintés d'une éducation qui semblait formelle mais non contraignante. Il y avait plusieurs types d'éducation chez les nobles. Les douces, celles qui ne vous rendent pas muet, froid et dur. Et l'autre, celle qui vous rend aussi docile qu'un animal de compagnie et qui ne vous permet pas de réfléchir par vous même, qui ne vous fait que vous référer à un code de conduite politiquement correct dans la société. Il avait pu constater ces deux types d'éducations au fil qu'il grandissait. En effet, son père était passé d'un être bienveillant à un être dur comme la pierre, froid comme la glace et vous faisant obéir sous peine de vous faire fouetter. Immédiatement, Atios en était revenue à une expression vide, froide, dure, son sourire s'était volatilisé. Oui, les souvenirs vous laissaient parfois des marques profonde sur la conscience. Cette époque là ne le faisait pas sourire.
« Parfait alors, le train devrait arriver sous peu.»
En effet, la machine qu'il utilisait si souvent était en train d'arriver, penaude, roulant sur les rails enneigés qui étaient dégager lentement par les employés de la gare de Magnoria. L'hiver était terrible pour les chemins de fer et l'épais panache de fumée qui sortait de la cheminée était d'autant plus visible à cause de la différence de température. Cela et là, des gens s'embrassaient, se faisaient des accolades. Les gares étaient autant des lieux de départs que d'arrivés, là où des couples, des familles se séparaient, ou au contraire, se réunissaient. Où elle n'était qu'un lieu de passage pour les âmes perdues, voguant dans leur vie sans aucun but, sans aucune destination, sans personne à quitter ou à retrouver au bout des rails de leur vie. Atios était plutôt dans cette classe là. Les âmes errante dans ce monde qui pouvait être si froid. Mais il était accompagné de ce qui ressemblait à un soleil comparer à lui. Elle était chaleureuse dans sa façon d'être. Lui, il était plus comme la lune, froid et silencieux la plupart du temps. L'aventure semblait remplir de joie la jeune demoiselle ... Cäcilie. C'était un prénom qu'il n'avait jamais entendu. Nouveau, frais. Quelque chose d'assez agréable à lire et à dire, mais il l'imaginait .... assez compliqué à écrire.
« Je crois que nous devrions entrer dans ce train ! Nous pourrons reprendrons notre discussion une fois à l'intérieur n'est-ce pas ? Je ne sais pas pour vous, mais je suis tellement heureuse d'avoir l'opportunité de monter dans ce véhicule, j'ai vraiment hâte de le découvrir ! Allons voir l'intérieur ! »
« Content de voir tant d'enthousiasme. Personnellement, je suis un vétéran du train. Dans Fiore, c'est le moyen le plus pratique et économique de déplacement, donc je l'ai utilisé très souvent dans mes déplacements à travers le royaume. J'en ai une certaine habitude à présent. »
Quand il monta le train à sa suite, c'est sans surprise qu'il aperçu les wagons déjà connu, déjà vu, déjà emprunter... Les sièges de cuirs verts, la chaleur ambiante à cause de la présence humaine et de la locomotive à l'avant... la jeune fille, pleine de vie et de joie était émerveillée par tout ce qui se passait autour de lui ... N'avait-elle jamais vu le monde extérieur pour s'émouvoir autant du moindre petit détail ? Ses yeux pétillaient presque. Elle était assez magnifique ainsi, elle ressemblait à un joyaux brillant qui exaltait la lumière autour d'elle. Quelque part, il avait la chance de rencontrer quelqu'un comme ça, plein d'espoir, malheureusement sûrement naïf. Cela lui permettrait de garder espoir. Si des gens pouvaient être comme ça, alors lui aussi pouvait s'accrocher au futur du mieux qu'il pouvait. C'était motivant de rencontrer ce genre de personne.
« C'est si beau ! Je n'étais jamais montée dans le train auparavant, c'est tellement magnifique ! J'ai lu des tonnes d'histoires à propos des trains, mais je n'avais jamais vraiment vécu cela. C'est tellement plus impressionnant en vrai ! »
« Attendez donc qu'il démarre, vous verrez, un train en marche possède un charme et un effet assez surprenant sur les gens. Moi, cela m'apaise en règle général. »
Atios lui sourit. Qui ne serait pas joyeux face à une éruption de joie de vivre et d'enthousiasme ? D'autant plus qu'il n'avait aucune raison immédiate de broyer du noir. Mais, lorsqu'il repensait à la mission, sa joie disparaissait sous le poids du travail. Elle se retourna vers lui, un sourire large toujours éclatant de joie sur le visage, pour lui dire :
« Atios-dôno, je crois que nous devrions apprendre à nous connaître, après tout, nous allons vivre une mission ensemble. Et, ma mission avec Kôta-dono me l'avait appris, il faut connaître un minimum son partenaire avant de partir en mission. C'est pourquoi nous avons beaucoup discuté lors des différents trajets. J'espère que ma suggestion n'est pas trop indiscrète. Si vous voulez, je vais commencer. Elle fit une pause qui se prolongea sur quelques secondes. Je m'appelle donc Cäcilie Frieda, j'ai dix-huit ans depuis quelques jours et je suis une mage de Fairy Tail comme vous devez l'être vous aussi. Je ne suis résidente de Fiore que depuis récemment et j'ai vécu toute ma vie dans le royaume de Pergrande. Et vous ? »
Atios était assez surpris de l'audace de sa partenaire. Après tout, il ne s'attendait pas du tout à devoir parler de lui. Pas que c'était indiscret mais que devait-il dire ? Ses lèvres se pincèrent alors qu'il réfléchissait. Quelque chose lui traversa l'esprit. Cäcilie Frieda, Pergrande ...Frieda était le nom d'aristocrates de Pergrande qui avait récemment était attaqué par un groupe d'assassin et dont la fille était portée disparue. Se pourrait-il que ... ce ne soit personne d'autre que la jeune demoiselle si bien éduquée qu'il avait en face ? C'était trop gros pour être vrai. Il s'était assises en face d'elle, sur l'autre banquette. Il croisa les jambes, posa son coude sur le rebords de la fenêtre ouverte, posa sa tête contre son bras posé avant de jauger la jeune demoiselle en face d'elle. Il avait un regard profondément amusé. Le regard d'un lion jouant avec une souris. Il se mit à parler sur un ton lui aussi assez amusé :
« Il semblerait donc que j'ai retrouvé la jeune fille des aristocrates du domaine Frieda de Pergrande alors, enlevé par des assassins aux ordres d'une guilde qui semblerait être originaire de Fiore. La question est, pourquoi vous ont-il libérer, ma dame. Enfin, n'ayez crainte, j'ai aussi entendu dire de ma jeune soeur que vous étiez presque retenue prisonnière chez vous... Et puis, je comprends fort bien votre exil, vu que je suis même en exil et que ma soeur à subit le même enfermement que vous.. » Atios prit une pause. Il fouilla sa mémoire, en quête de vieux souvenirs. Il ferma les yeux une dizaine de seconde. Le sort que son père lui avait jeter était pratique, car sa mémoire était très net, il pouvait se souvenir d'un événement précis de cette période avec quelques efforts. Oui, il se souvint d'un voyage à Pergrande alors qu'il était jeune et le sourire chaleureux d'une enfant.
Il reprit alors, en rouvrant les yeux : « Je suis le prince de Dalmascia, Je pense que vous devez vous souvenir de moi, j'ai déjà était envoyé négocier avec mon père chez vous; J'étais alors très jeune je pense. Je devais avoir six sept ans. J'ai rester quelque jours près de votre domaine. C'est à cet époque que mon père à mis fins aux traités commerciaux entre lui et votre famille je crois. Il me semble que je vous ai tenue compagnie quelques jours pendant les négociations. Cela me fait plaisir de vous revoir après tout ce temps, mademoiselle De Frieda. » Dit-il, en souriant, cette fois-ci sincèrement. Cela lui faisait très bizarre de revoir cette petite fille devenue si grande. |
| | | Sujet: Re: [Mission de rang A] Départ en mission avec une princesse Mar 18 Oct - 19:10 | |
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Nous avions jusque là parlé un petit peu avec Atios-dôno et sommes ensuite montés sur le train. J'étais prête à partir en mission, mais je voulais également connaître un petit peu plus le mage qu'il y avait en face de moi. J'étais de manière générale très ouverte envers les gens, je m'intéressait énormément aux gens que je rencontrait. Après tout, je n'avais jamais parlé qu'avec mes domestiques et à mes parents. Je me demandais vraiment quel genre de personne il pouvait y avoir dans le monde extérieur. Surtout que rien que dans Pergrande, nous étions des millions, et dans Fiore, j'ai appris que nous étions également 17 millions. J'imaginais connaître 17 millions de personnes différentes, chacune avec leurs spécificités. J'avais envie de participer au bonheur de toutes ces personnes là, et en rêver, cela me faisait avancer. Notre conversation avait dérivé vers un sujet auquel je ne m'attendais pas du tout! Il avait évoqué ma famille. Et ... Il nous connaît.
« Il semblerait donc que j'ai retrouvé la jeune fille des aristocrates du domaine Frieda de Pergrande alors, enlevé par des assassins aux ordres d'une guilde qui semblerait être originaire de Fiore. La question est, pourquoi vous ont-il libérer, ma dame. Enfin, n'ayez crainte, j'ai aussi entendu dire de ma jeune soeur que vous étiez presque retenue prisonnière chez vous... Et puis, je comprends fort bien votre exil, vu que je suis même en exil et que ma sœur à subit le même enfermement que vous.. »
[...]
« Je suis le prince de Dalmascia, Je pense que vous devez vous souvenir de moi, j'ai déjà était envoyé négocier avec mon père chez vous; J'étais alors très jeune je pense. Je devais avoir six sept ans. J'ai rester quelque jours près de votre domaine. C'est à cet époque que mon père à mis fins aux traités commerciaux entre lui et votre famille je crois. Il me semble que je vous ai tenue compagnie quelques jours pendant les négociations. Cela me fait plaisir de vous revoir après tout ce temps, mademoiselle De Frieda. »
C'est ce que je pensais à l'instant, je pensais bien que son épée était de facture noble. Mais de là à ce qu'il s'agisse en personne du descendant de la famille qui l'avait acquise, j'étais très surprise. D'ailleurs j'étais pratiquement sûre que son nom me rappelait quelque chose. La famille de Dalmascia, je la connait un peu mieux maintenant. Je me souvenais maintenant qu'il était venu une fois au château, que j'avais rencontré son père plutôt impressionnant, et lui, avec qui j'ai passé quelques jours sympathiques. Nous avions lu ensemble et joué comme rarement il me l'était accordé. Je devais avoir cinq ou six ans et cette journée était gravée dans ma mémoire. J'étais heureuse, tellement que mes yeux commençaient à briller et les mots venaient difficilement. L'émotion était juste si intense que je ne parvint à reprendre mon calme après une petite minute. Jusque là, je poussais de faibles gémissements de joie, puis arrivait enfin à reprendre le contrôle de mes émotions, afin de pouvoir parler convenablement.
« Atios-dôno! Je suis tellement heureuse de vous avoir retrouvé, cela fait si longtemps que nous n'avions plus de nouvelles. Je n'ai pas de mots pour exprimer le degré de joie que j'éprouve à l'égard de cette nouvelle.»
[...]
« Nous nous étions tellement amusés ces jours ou vous étiez à la maison! Tout cela m'a manqué pendant plus d'une dizaine d'années. Je n'ai pas vu grand monde à part vous. Je suis tellement heureuse d'avoir des connaissances de Pergrande ici, car je me sens un peu seule a Fairy Tail en ce moment.»
Légèrement calmée, je fit une autre pause, réfléchissant sur quoi j'allais enchaîner. Ce flot d'émotions était si puissant. Les larmes que j'avais retenues jusque là coulèrent joyeusement à la nouvelle qu'Atios-dôno avait diffusée. Je me sentais tellement bien tout d'un coup. Comment se fait-il que nous ayons passé des mois dans la même guilde sans même jamais se voir ? Plutôt surprenant à mon goût, vraiment, suprenant.
« Savez vous quoi? J'aimerais .. Si c'est possible, de discuter de nos passés respectifs ... J'ai toujours voulu de vos nouvelles ? Cela ne vous dérange pas ? » |
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| | | Sujet: Re: [Mission de rang A] Départ en mission avec une princesse Mer 19 Oct - 22:27 | |
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| Atios crut un instant que Cäcilie allait ne pas se remettre de leur retrouvaille. Enfin, cela ne l'étonnait qu'à moitié, dans ses souvenirs, il se souvenait d'une jeune fille au coeur complètement pur, totalement exempt de mal mais qui souffrait de l'enfermement imposé par ses parents. Peut-être était-ce le résultat du choix de ses parents de la tenir en dehors d'un monde où chacun devait choisir sa place. Elle n'avait pas eu ce choix, mais elle était ... trop gentille pour ce monde. Il garderait un oeil sur elle. C'était une fleur d'un blanc pur dans un monde qui réunissait toutes les couleurs, mais qui pouvaient être vu à travers de nuances de gris, de blanc grisâtre, de noir profond. Elle était d'une couleur rare parmi ce monde où chacun était quelque part soumis à ses plus sombres pulsions à un moment ou à un autre. Un monde où la colère, la souffrance pouvait vaincre l'abnégation et laisser place à la vengeance. Il ne le savait que trop bien. Particulièrement lui. Notamment à cause du cadeau empoisonné de son père. Oui, Alter avait vu ses origines révélées : Il était née des ténèbres d'un coeur et d'une malédiction. Alter s'en fichait bien lui, enchaîné au bon vouloir du maitre du corps qu'il habitait. Il attendait une ouverture pour sortir, un moment de faiblesse qui lui permettrait de pouvoir s'exprimer. Il ne devait jamais montrer cette part de sa personnalité qui avait une vie propre. Il était proche de l'exactitude opposé de cette jeune fille. Enfin, Alter était attaché aux mêmes choses que lui... Mais ils n'avaient bien entendu pas la même façon de l'exprimer. Alter pouvait mettre à mort gratuitement si ça lui chantait. Il n'avait aucun problème avec ça.
Enfin. Il valait mieux ne pas réveiller le loup qui dort. Il était plus utile d'accéder aux désirs de sa coéquipière qui désirait en savoir plus sur lui durant toutes ces années. Atios était le mieux placé pour se rendre compte que sa vie était assez exceptionnel. Il avait toujours était pris de cours par le destin. D'abord trahi par ses alliés puis jeter dans la nature et adopter de force par une famille de fermier dans la frontière Pergrandienne-Dalmascienne, avant de provoquer le legs de l'épée sacrée à sa soeur adoptive (et causant ( bien qu'il ne le savait pas à cette époque-là) sa future mort) avant d'hériter de la même épée sous l'impulsion de celle-ci, pour finalement être maltraité par les deux esprits gardiennes de la dite arme qui n'aurai pas dû arriver dans des mains libres d'un destin ; c'est à dire, qui n'avait rien à accomplir de prédéfini et qui n'était pas faite pour réussir les objectifs qu'on lui imposerait. Car oui, vivre comme porteur d'Excalibur vous met en général en pâture face à de nombreuses bêtes peu amicale envers l'être Humain. Atios, à travers un très long périple depuis la frontière de Pergrande avait donc affronter mille et uns danger malgré l'amnésie, le fait qu'il ne savait plus utiliser un chouïa de magie et qu'il n'avait donc à ce moment là, aucun talent. Après plusieurs tragédies ( où l'épée, pour le protéger, mettait fin à la vie de ceux qui tentait d'attenter à celle-ci) et entraînement, le jeune prince vécu diverses aventures ponctuait de fuite et de rejet de l'épée qui s'avérerait être pourtant sa plus fidèle alliée. Après un périple extrêmement longs de plusieurs années à travers les forêts et les villes, royaumes, où les orphelins étaient facilement en danger et maltraités... il finit par rencontrer quelqu'un d'assez sage et expérimenté pour lui expliquer que s'il continuait à fuir, le porteur de l'épée encore trop jeune pour assumer complètement ses responsabilités allait provoquer d'autres malheurs.
C'est pourquoi il se reprit en main, à l'age de 16 ans et qu'il s'entraîna durement. Entraînement qui se mit à profit près d'un ans après, contre un mage noire de Fiore. Il avait rejoint Fairy Tail. Là, il rencontra ... plein de gens. Qui disparurent pour la plupart. Mais il s'accrocha à cet idéal chevaleresque qu'il s'était forgé et s'entraîna durement, aidant un maximum de gens sur sa route, chassant des démons polymorphiques, des bêtes ailées peu agréable, des bandits et toutes sortes de mages peu agréable. Mais à cette époque là, les missions étaient rapides à faire, prenaient parfois un jours. Et elles n'étaient pas excessivement dangereuse. Il fit un virage assez violent vers le rang à travers un entraînement intense dans le tournoi national de Fiore qu'il remporta avec beaucoup de mal en définitive. Le point culminant de sa notoriété fut le sauvetage dans Akane Resort de la fille du maire de Crocus. Après le tournoi et ce coup d'éclat (où il failli mourir d'une chute d'une grande roue après un âpre duel dont il n'aurait pas pu s'en sortir sans l'aide de l'esprit gardien de l'épée et des porteurs, renommées Arthuria par les soins d'Atios et la fille du maire.). Après une mission en mer, le voilà qu'il repart protéger une autre cargaison à Harujion.
Le jeune homme enchaîna sur son passé lointain : Ses origines, son père, pourquoi il avait perdu sa mémoire et pourquoi Dalmascia était crainte autour d'elle. Enfin, il expliqua à sa jeune amie qu'Excalibur, artéfact à la puissance insondable pour les mortels, les origines de l'objet : Créer par les fées sous les ordres du mondes et remise aux Hommes pour se protéger du mal, les précédents porteurs étaient tous désignés par le destin, ce qui n'est pas son cas. Il resta vague, indiquant qu'elle pourrait lui demander des informations précises après qu'il eut fini. Le point final du récit du jeune prince de Dalmascia se situa sur le fait qu'il allait bientôt procéder à une opération du conseil contre Légion.
« C'est un résumé assez correct je pense, mais il va falloir me poser des questions précises si d'autres questions vous intéressent. Ne soyez pas timide, je vous fais pratiquement autant confiance qu'à ma soeur en vous racontant tout ceci. ». Il prit une pause avant de piocher dans l'assiette de gâteau qu'il avait acheter à une vendeuse dans le train. Elle leur avait servi aussi une boisson, après avoir était payé, bien entendu. Atios avait pris un thé vert bien chaud, car il régnait un froid assez mordant dans le train qui avançait avec peine à travers les plaines et paysages enneigées de Fiore vers la ville portuaire d'Harujion.« Et vous, que vous est-il arrivé, qu'en est-il de cette histoire d'enlèvement ? J'aimerai connaître la vérité, car beaucoup vous croit morte je pense. Là-bas, à Pergrande.» |
| | | Sujet: Re: [Mission de rang A] Départ en mission avec une princesse Lun 24 Oct - 12:56 | |
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Atios-Dôno avait longuement traité de son passé avec moi et j'étais maintenant heureuse d'en savoir plus à propos de compagnon. Il s'avérait que tous deux nous venions de la même contrée : Pergrande Kingdom, peut-être pas du même duché. J'étais vraiment très enthousiasmée et il se trouve que je commençais à apprécier Atios-dôno. Pourtant, je me demande pourquoi je ne l'ai encore jamais vu à Fairy Tail. Ce qui est plutôt dommage, si l'occasion se présente, peut-être que je lui poserais la question. Je regardais le paysage pendant le temps de silence qui s'installa , nous avons déjà voyagé pour un bon moment maintenant, je me demandais ou nous allions ainsi, après tout, Atios-dôno avait tous les détails de la mission, tandis que moi, je n'avais eu qu'un mot pour fixer un rendez-vous. Suite à ce silence, Atios-dôno enchaîna.
« C'est un résumé assez correct je pense, mais il va falloir me poser des questions précises si d'autres questions vous intéressent. Ne soyez pas timide, je vous fais pratiquement autant confiance qu'à ma soeur en vous racontant tout ceci. »
Atios-dôno avait marqué une pause à l'arrivée d'une femme s'apparentant à une vendeuse ambulante, vendant des petits encas et des boissons. Mon compagnon prit une part de gâteau et des boissons, contrairement à moi, qui ne prit rien du tout. J'avais déjà suffisamment mangé ce matin, et je ne voulais pas grossir. J'avais poliment refusé l'offre de la vendeuse qui s'en était allée suite à cela en nous remerciant, puis j'en profitais pour réfléchir à quelles questions je pouvait poser à Atios-dôno, j'avais déjà une idée, je voulais lui demander à propos de Fairy Tail, mais je n'eût visiblement pas le temps de le faire en tant qu'il enchaîna.
« Et vous, que vous est-il arrivé, qu'en est-il de cette histoire d'enlèvement ? J'aimerai connaître la vérité, car beaucoup vous croit morte je pense. Là-bas, à Pergrande. »
Comment répondre à cette question ? Je pensais à Siegfried à ce moment-là. Je ne peux pas donner trop de pistes qui conduisent à lui. Mon expression faiblit tout un coup, essayant de me détourner du regard d'Atios-dôno. Je ne pouvais pas lui raconter mon histoire, car le faire mettrait en danger la vie de l'homme que j'aime. Deux options s'offraient à moi, soit je mentais en inventant une toute autre histoire, soit je devais dire la vérité, que je ne pouvais pas la lui raconter. Mais j'avais peur .. de blesser ses sentiments. Je ne voulais pas lui mentir .. Je ne voulais pas le blesser. J'hésitais un grand moment, incapable de répondre à cette question ...
« Je ... »
[...]
« Avec tout le respect que je vous doit Atios-dôno, je crains de ne pas pouvoir vous raconter mon passé... »
[...]
« C'est pour moi ... Une question de vie ou de mort ... »
Je ne pouvais même pas regarder Atios-dôno directement dans les yeux en prononçant ces mots. Je me sentais tout d'un coup perturbée et beaucoup moins joyeuse qu'à l'accoutumée. Je ne pleurais pas encore, j'avais promis a Siegfried que je ne pleurerais pas, et que je garderais tout cela dans mon coeur, tel un coffre-fort. La seule chose que je désirais à ce moment-là était de changer de sujet de conversation, je ne pouvais pas révéler cela maintenant. Je me haïssais, je me haïssais car j'étais incapable de dire la vérité. J'avais toujours rêvé d'être une jeune femme honnête et droite, mais il semble qu'il y ait encore des sujets sur lesquels je me sente obliger de tout garder pour moi, de tout cacher.
« Je vous présente mes plus plates excuses, Atios-dôno, mais si vous le voulez bien, j'aimerais que nous parlions d'autre chose. Je me blâme pour mon incapacité à vous révéler la vérité, mais, je ne peux tout simplement vous parler de mon passé. J'en suis encore une fois désolée. » |
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| | | Sujet: Re: [Mission de rang A] Départ en mission avec une princesse Lun 24 Oct - 19:45 | |
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| Sa question fit l'effet d'une averse glacée d'automne frappant de plein fouet. Fraîche, glaçante. L'ambiance retomba d'un seul coup suite à sa question. Il se mordilla la langue, regrettant d'avoir posé la question, bien qu'il l'avait fait de façon totalement innocente et sans vouloir ce résultat-là. Il ne pensait pas qu'il ouvrirait une porte vers le grand nord, d'où une tempête mordante sortirait pour hurler son souffle engourdissant. Atios restait de marbre, mais examinait avec grande précisions les actions et réactions de sa jeune connaissance d'enfance. Elle semblait réfléchir, comme prise dans une profonde et angoissante réflexion, comme si elle était prise dans un choix cornélien, un choix qui la peinait dans tout les cas. Quand enfin elle s'exprima, ce fut sur un ton saccadé et hésitant, plein de temps d'arrêt et de pause. Elle semblait presque effrayé par la question. Quelqu'un la menaçait-il ? Où couvrait-elle la vérité sous la contrainte des fameux assassins ? N'était-il pas étrange qu'elle soit toujours en vie ?
« Je .. » fut le premier d'une série de trois courtes pauses pleine d'hésitation : « Avec tout le respect que je vous doit Atios-dôno, je crains de ne pas pouvoir vous raconter mon passé... » Cette phrase fut comme un couteau lancer sur Atios. Il lui avait fait confiance, mais elle ne semblait pas prête à faire la même chose. C'était ... à la limite humiliant, au minimum blessant. Il fit la moue, le marbre lisse et froid de son expression avait sauter pour faire place à quelque chose de proche de l'expression d'un enfant peiné. Mais elle enchaîna et il ne dit rien, la laissant continuer; de toute façon il tentait de réaliser ce qui pourrait être pris comme une offense.« C'est pour moi ... Une question de vie ou de mort ... » Fut comme un second lancer de couteau sur notre jeune porteur d'Excalibur. Il trembla légèrement. Devant Cäcilie, il ne se sentait pas plus qu'un enfant de 7 ans. Il n'avait pas à être dur comme un roc, comme on l'attendait de lui. C'est pourquoi il n'était pas prêt à serrer les dents et à retenir son coeur. C'est pourquoi depuis longtemps, quelques larmes éclatèrent près de ses yeux. Cäcilie dut d'ailleurs trouver sa étrange. Il cherchait frénétiquement à les effacer, comme s'il en avait honte. Il finit par venir a bout de ses effusions aqueuses non-voulues pour mieux réfléchir. Sa jeune amie n'était pas du genre à mentir. Elle ne pouvait vraiment pas lui dire. Bien qu'il lui faisait confiance, peut-être naïvement, mais il savait qu'elle avait de très bonne raison pour lui avoir dit tout ça. Mais quelque chose de douloureux surgit sur son oeil. Atios poussa un léger cri. Cäcilie détournait les yeux, mais elle verrait sûrement que l'oeil du jeune homme avait pris une couleur tout autre et qu'il brillait. A l'intérieur de celui-ci, un fourbe s'exprima :
<< Si tu l'utilises, tu pourras trouver la vérité. Tu n'es pas curieux ? En plus, elle vient un peu de t'envoyer sur les roses mon vieux. Je vois pas ce qui te retiens de penser à ça toi-même. >>
<< Et puis quoi encore ? Si elle ne veut pas me faire confiance, c'est son choix. Si je fait ce à quoi tu penses, elle n'aura plus jamais confiance en moi. Et peu importe si ma confiance et ma fierté ont étaient bafouées, nous savons tout deux qu'elle est sérieuse concernant le fait que sa vie est en danger alors arrête-ça tout de suite où je vais devoir m'occuper de toi. >>
Atios ferma volontairement son oeil avec ses doigts, étouffant la volonté de son cher camarade. Oui, il ne pourrait jamais se pardonner de faire usage de cette capacité. Pas sur Cäcilie. Elle lui dirait peut-être ... un jour.
« Je vous présente mes plus plates excuses, Atios-dôno, mais si vous le voulez bien, j'aimerais que nous parlions d'autre chose. Je me blâme pour mon incapacité à vous révéler la vérité, mais, je ne peux tout simplement vous parler de mon passé. J'en suis encore une fois désolée. »
Le porteur d'Excalibur pouvait tout à faire comprendre ça. Par ailleurs, plus sa renommée augmentait, plus il risquait de lui-même croiser des assassins sur sa route. Son père était tout particulièrement attentionné semblait-il et des guildes noire Dalmascienne avait pour ordre de surveiller les frontières pour l'intercepter s'il revenait. Il se leva, peut-être un peu brusquement. Assez de jouer les durs. Il lui montrerait sa confiance en elle malgré toutes ces années écoulées. Il fit le tour de la table les séparant. Il rougit légèrement à l'idée de faire ça. Pour lui, faire ça était contraire au code de chevalerie, au code de noblesse. Mais il avait besoin de le faire. Il pris la jeune fille dans son bras et la serra à l'intérieur de ceux-ci.
« Arrêtons ces politesses, arrête de t'en vouloir pour ceci. Je peux comprendre qu'il est difficile pour toi d'en parler, je ne t'en veux pas... Cäcilie. Quand tu jugeras pouvoir me le dire, je serai heureux de t'écouter. Si un jour tu as besoin de mon aide, si tu as quelqu'un qui te veut du mal, tu peux compter sur moi. Car tu es une amie qui m'est précieuse. » Il fit lui aussi une courte pause. Son coeur battait la chamade ; Il n'avait pas oser faire ça à quelqu'un dans sa vie, il était légèrement gêné. Mais il sentait qu'il avait besoin de rassurer son amie tout comme de se rassurer lui-même. « Oublions nos statues, oublions ces politesses. Nous avons délaissés ceux-ci il y à un moment et devant-toi, je pense que je n'ai pas besoin de jouer le rôle que je me dois de jouer devant le conseil, devant Fairy Tail ou devant les mages noirs. J'espère ... » Il fit une pause. Ses joues étaient légèrement rosées par la gêne : « Que tu ne m'en voudras pas trop pour ceci. »
Un rapide coup d'oeil en arrière confirma que le wagon était vide. Il avait fait ça sur une impulsion de souffrance, mais maintenant qu'il se souvenait que beaucoup de gens pouvait le voir, il se retrancha rapidement à sa place avant de regarder et de confirmer ou non la présence de témoins qui s'avéra inexistante. Un homme dormait au fond du wagon, en silence. Atios soupira, soulagé. |
| | | Sujet: Re: [Mission de rang A] Départ en mission avec une princesse Dim 30 Oct - 20:23 | |
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------------------------- Début du Flashback
« Souviens toi qu'à partir de ce moment, nos routes se séparent. Tu ne devras ne jamais dire quoique ce soit à propos de moi. C'est le prix a payer pour que nous puissions continuer de nous voir, en secret évidemment. Si tu veux que notre amour perdure, tu dois tenir mentalement. Et me tenir au courant de ce que tu fais ... »
« Je le sais. Je suis seulement triste que nous ne pouvons pas nous voir comme nous le voulons. Et à la fois, je suis heureuse, car je suis enfin sortie pour la première fois de chez moi. J'espère juste vous revoir bientôt. Mes adieux ... » Fin du Flashback ------------------------- J'avais promis de ne rien dire. Et je dois tenir mes promesses. Et pourtant Atios-dôno était si agréable avec moi, je me sentais terriblement mal à l'idée de le blesser. Il avait confiance en moi, et je sais qu'à Fairy Tail, nous sommes censés nous épauler et nous soutenir, mais j'ai l'impression que je ne suis pas encore en mesure de m'ouvrir totalement. Je ne connais pas encore assez les gens dans la guilde. Mais cela me faisait beaucoup plus mal pour Atios-dôno, il à été l'un de mes seuls amis d'enfance .. C'était un choix difficile à faire. Protéger et blesser, ou Révéler et blesser. Dans les deux possibilités qui s'étaient offertes à moi, blesser était inclût. J'avais cédé à mon émotion et quelques perles salées commençaient à tomber de mon visage après que j'eus fais mon choix. Je crois que c'est à ce moment-là que certaines décisions étaient difficiles, car qu'importe la voie que l'on choisissait, on finissait toujours par "blesser" quelqu'un. Dans ce cas là, comment prendre une décision ? ... Je ne pouvais pas répondre à cette question aujourd'hui.
Que fit Atios-dôno ? Je n'avais pensé à rien sur le moment, il me prit dans ses bras, et je me sentais presque en sécurité, sa présence me rassurait comme celle d'un frère que je n'ai jamais eu. Comme ces frères sur lesquels nous pouvons compter. Et je me souvenait de ce moment il y a plusieurs années quand il était venu. Nous avions joué a un jeu dans la cour du château, j'étais très petite à l'époque et j'étais tombée, je m'étais vraiment faite mal et il m'avais prise dans ses bras de la même manière. Je retrouvais la même sensation. Même si cela faisait longtemps, je me souvenais de ce moment comme si c'était hier. A la différence d'aujourd'hui, hier la vie était légèrement plus facile, je n'avais pas de décisions à prendre. Mais j'ai toujours voulu en arriver à aujourd'hui .. C'est pourquoi je me dit qu'il faut que je devienne plus forte, pour pouvoir un jour prendre correctement ce genre de décisions.
« Arrêtons ces politesses, arrête de t'en vouloir pour ceci. Je peux comprendre qu'il est difficile pour toi d'en parler, je ne t'en veux pas... Cäcilie. Quand tu jugeras pouvoir me le dire, je serai heureux de t'écouter. Si un jour tu as besoin de mon aide, si tu as quelqu'un qui te veut du mal, tu peux compter sur moi. Car tu es une amie qui m'est précieuse. »
[ ... ]
« Oublions nos statues, oublions ces politesses. Nous avons délaissés ceux-ci il y à un moment et devant-toi, je pense que je n'ai pas besoin de jouer le rôle que je me dois de jouer devant le conseil, devant Fairy Tail ou devant les mages noirs. J'espère ... »
[ ... ]
« Que tu ne m'en voudras pas trop pour ceci. »
J'étais émue par le comportement qu'il adoptait avec moi. Cela fait longtemps que je n'avais pas ressentit cela. Je suis vraiment heureuse d'avoir retrouvé Atios-dôno aujourd'hui. Ce moment de tendresse était ce qu'il me fallait sur le moment. Nous regagnions nos places. J'avais mis un temps avant de trouver les mots. Je voulais lui exprimer ma reconnaissance, et l'estime que je place en lui. Cette amitié que nous avons l'un pour l'autre ne s'était jamais détériorée et j'en suis tellement contente. En séchant mes larmes d'émotion et de joie, je tentais d'articuler.
« Je vous remercie de votre compréhension, et je suis si heureuse de vous avoir auprès de moi pour cette mission. Je me sens plus en sécurité. Vous avez toute mon estime et tout mon respect. Et quelle genre de femme serais-je si je devais vous en vouloir après avoir réussi à me rassurer. Vous êtes un homme bon Atios-dôno. »
Plusieurs minutes plus tard, j'avais alors réussi à me calmer émotionnellement, j'avais réussi à sécher mes larmes et retentit soudainement une annonce via des sortes de haut parleurs nous informaient que le train arriverait très bientôt à sa destination. Et même si j'aurais bien voulu discuter plus avant avec Atios, je me demandais quel genre de mission j'allais avoir à faire, vu que je n'ai eu aucun détail. Je lui demandait gentiment plus d'informations
« Au fait, nous sommes ensemble sur la même mission n'est-ce pas ? Auriez-vous plus d'informations à propos de cette-dernière ? Je dois avouer que je n'ai eu aucun détail à son propos, seulement que je devais vous rejoindre. » |
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