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Il y a des vérités... |
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| Sujet: Il y a des vérités... Jeu 13 Oct - 23:18 | |
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| Combat : Il y a des vérités... Thomas Makyo vs Izaiah Sloan « Si je devais me comparer à quelque chose, là maintenant et tout de suite, ce serait à un mollusque... Peut-être une palourde tiens, ça sonnait bien.. » Pourquoi ce genre de surnom ? La raison était simple: mon état lamentable. C'était peut-être plus psychique que physique mais je n'en pouvais plus. J'étais épuisée entre la trotte que j'avais faite, la recherche du stupide chat et ce voyage en bateau qui m'avait emmené sur l'île. Tout ça sans parler des grimaces douloureuses que je tirai à chaque mouvement brusque. D'ailleurs, je ne sais plus depuis combien de temps je n'avais pas passer une vraie nuit, ni depuis combien de temps je marchais. Des heures peut-être, peut-être pas. Je ne sais plus. En tout cas, j'étais finalement arrivée non loin d'une ville. Vous dire laquelle était impossible, je l'avais déjà oublié. N'étant pas tellement d'humeur à nager dans une foule pour espérer trouver un endroit où me reposer, j'entrepris de trouver un parc, un coin de verdure loin du brouhaha incessant des rues. Accessoirement, j'espérais aussi que ce coin ne soit pas bondé d'enfants, piaillant, hurlant tout en se courant les uns après les autres de manière totalement débile. Étrangement, il ne me fut pas difficile de trouver ce coin: de l'herbe à foison au pied d'un arbre, quelques fleurs agrémentant ce paysage relaxant. Autour, il n'y avait pas grand monde, pour ne pas dire personne. Aussitôt, je j'enlevai ma veste, posant au passage mon sac sur le sol. Je ne tardais pas à rejoindre le reste de mes affaires, m'asseyant d'abord avant d'opter pour une position allongée. C'était plutôt agréable d'être couchée sur l'herbe. D'ailleurs, j'avais entrepris de lire, à défaut de continuer mon journal qui se morfondait dans mon sac tout en essayant de sortir. Sur le ventre, je fixais longuement celui-ci, me ressassant aux passages les nombreuses pages que j'aie pu écrire... Au bout de longues minutes, mon regard se reporta sur mon roman. Se changer les idées était sans doute la meilleure chose à l'heure actuelle. Bien sûr, cela était tellement plus simple à dire qu'à faire... Les minutes; les pages commencèrent à défiler les unes après les autres, m'attirant peu à peu dans le pays des songes... Songes voire cauchemars; pour moi, il n'y avait plus aucune différence. Étant trop fatiguée pour lutter, mes yeux s'étaient clos, ma respiration s'était apaisée alors que je me sentais lentement flotter dans un pays qui n'était pas le mien... J'espérai juste que personne ne vienne casser mon sommeil d'une quelconque manière... - Spoiler:
Désolée du petit post, je n'étais pas très inspirée pour cette amorce .__. ...
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| | | Sujet: Re: Il y a des vérités... Sam 15 Oct - 13:32 | |
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| Thomas avait marché pendant près de 2 jours avant d'arriver à Kunugi. La raison de sa venue était simple, il espérait pouvoir y trouver un travail rapide et relativement bien payé, pour une fois il n'avait vraiment pas envie de se fatiguer avec une mission compliqué et longue. Ce n'était pas qu'il était faitgué actuellement, mais il pensait continuer son voyage jusqu'à Clover, afin d'y chercher un travail plus long mais mieux payé. Et peut être même de tomber sur quelques brigands afin de pouvoir se défouler un peu car il n'avait pas donné une bonne raclé à des brigands depuis un moment. D'ailleurs il n'en avait croisé aucun sur la route pour arriver à Kunugi. C'est donc emplit de ces pensées que Thomas pénétra dans Kunugi.
Alors qu'il se baladait en ville, il aperçut plusieurs personnes qui aurait pu lui proposer un travail. Mais ces personnes ne lui inspirait pas vraiment confiance. Mais en examinant toute cette foule à la recherche d'un employeur, il aperçut une personne qui lui semblait familière. Ces cheveux de couleur algues lui rappelait quelqu'un. Il entreprit donc de suivre cette personne qu'il n'arrivait pas à reconnaitre à cause de la foule.
Je me demande bien qui ça peut être...Bizarrement j'ai du mal à me souvenir en détail d'une personne avec une couleur de cheveux aussi original...
Une fois sortit de toute cette foule, il put apercevoir clairement le visage de la personne qu'il suivait. C'était Izaiah, la fille qu'il avait rencontré à Harujion. Il décida de continuer à la suivre discrètement. Elle s'arrêta près d'un arbre afin de s'y reposer d'après ce que Thomas put voir. Elle s'assit avant de se coucher. Elle regarda un moment son sac durant un certain moment, il semblait y avoir quelque chose d'important à l’intérieur. Elle prit finalement un livre, elle semblait lire. Thomas ne savait pas vraiment ce qu'elle faisait, il était trop loin pour en avoir le cœur net. Thomas décida alors d'aller voir ce qu'elle faisait, mais au moment où il sortit de sa cachette, Izaiah bougea. Peut être s'était il fait repérer...Mais apparemment non, elle s'était simplement endormi. Ça avait été un grand instant de stress pour le jeune mage de sable. Se faire prendre un moment où il allait tenter sa chance...Un échec total...Mais non, c'était une réussite sur ce coup ci. La chance lui souriait. Pour Thomas, c'était le moment idéal pour venir vérifier ce qu'il y avait de si important dans son sac. Il utilisa son sable afin d'étouffer le bruit de ses pas et ainsi pouvoir s'approcher de cette dernière sans faire de bruit. À chaque pas qu'il faisait, il posait lentement et délicatement son pied afin de réduire encore plus le bruit qu'il faisait en s'approchant. Il arriva finalement à Izaiah sans problème. Son sac se trouvait juste à coté d'elle. Il entreprit de se baisse pour regarder ce qu'il s'y trouvait. Mais c'est à ce moment là qu'il aperçut une sorte de journal. C'était surement son journal intime. Le lieu où elle se confiait à elle même...Où elle cachait ses secrets... Thomas fut prit d'une envie incontrôlable de le lire. Il savait qu'il n'aurait jamais du faire ça, mais il voulait tellement en connaître plus sur cette fille qui restait tellement fermée aux autres...Pourquoi le faisait elle d'ailleurs...C'était la seule chance qu'il aurait de le savoir. Il se décida finalement à le prendre.
Tant pis, même si c'est quelque chose que je déteste faire, je dois le faire. Comment pourrait je en savoir plus sur elle d'une autre manière ? Espérons seulement que je ne me fasse pas prendre...
Thomas approcha donc sa main du journal. Sa main tremblait...Il se sentait gêné de ce qu'il allait faire...Il avait peur de la réaction de la jeune femme si jamais elle le prenait la main dans la sac...Il toucha le journal du bout des doigts avant le prendre à pleine main. Il ne bougea plus pendant quelques instants, il avait peur de faire un geste brusque et le réveiller...Il aurait l'air malin si elle se réveillait maintenant, le prenant ainsi la main dans le sac, et ceci dans tous les sens du terme...
Mais pendant ce temps, Thomas n'avait pas fait attention au sable qu'il avait semé derrière lui. Même si le vent était très léger ce jour là, il suffit d'une légère rafale pour qu'une petite partie de son sable s'envole jusqu'au visage d'Izaiah...Thomas qui lui avait senti la brise dans ses cheveux mis un certain temps avant de percuter que son sable aurait pu s'envoler. Il resta donc immobile...Priant pour que la jeune femme derrière lui ne se réveille pas... |
| | | Sujet: Re: Il y a des vérités... Dim 16 Oct - 1:59 | |
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| Un picotement. Quelque chose me grattait la joue. Je ne savais pas si cela se passait dans mon sommeil ou en réalité mais bon... Grognant légèrement, je commençais à lutter pour ouvrir péniblement mes yeux. Du vent. Il était froid, annonçant certainement une averse. Il ne fallait pas que je continue de dormir à dehors, sinon je finirai par tombé malade... Remuant doucement le bras, j'entrepris de frotter mes yeux, espérant ainsi les aider à y voir plus claire... Du rouge; du roux. Cette couleur capillaire ne m'était pas inconnu... Encore moins ce que cette personne tenait dans les mains... Thomas. Mon journal. Mon journal dans les mains de Thomas. Ma vie entière dans les mains d'un inconnu. Là, mon sang ne fit qu'un tour. Ne cherchant pas à savoir s'il l'avait feuilleté, ouvert ou bien lu, je me redressai plus que violemment, me ruant par ailleurs ce que j'avais qualifié, auparavant, de connaissance sympathique. À l'heure actuelle, je ne le voyais plus ainsi, mais comme une nuisance faisant atteinte à ma vie privée... Je n'ai jamais fait preuve d'une impulsivité haineuse avant aujourd'hui. Mais là, c'était différent.... Dans les mains de ce jeune homme, la boite de Pandore qui se voulait de rester fermée. Penses-tu vraiment que ta véritable identité pouvait rester brimée, à tout jamais ? Ton regard était noir comme de la suie et je crois bien que c'était la première fois que je te voyais dans un tel état et ce n'était pas faute de ne pas te connaître assez... Tu t'étais jetée sur ce Thomas, lui arrachant au passage ce carnet auquel tu tenais tant. Souvenirs, peines, rancœur, haine... Tu y avais gravé toute ta vie, te fermant aux autres préférant ces écrits. Je sais que c'est moi qui t'y aies poussé bien que je ne l'ai jamais vraiment désiré. Il vola sur un bon mètre, s'écrasant sur le sol côté couverture. La brise quant à elle embrassa doucement les pages, les laissant défiler au gré des courants d'air... Ton poing s'était violemment écrasé sur ce que tu pensais être, la joue de ton adversaire. Glissant, ce même poing râpa sur une sorte de barrière de sable... Il était vrai que ce Thomas était un mage capable de manipuler le sable à sa guise... Le frottement bien qu'abbrasif ne t'arracha aucune grimace de douleur, bien qu'une partie de ta peau fût arrachée par ce contact. Ton état de rage était tel que tu faisais abstraction à la douleur... Bien sûr, cela n'était que temporaire, comme quoi, l'adrénaline... Dans ton élan, tu avais glissé sur le sol. Puis, alors que tu reprenais avec vivacité tes esprits, ta tête se tourna vers ce jeune homme qui semblait déboussolé. Visiblement, cette agressivité que tu portais à son égard l'avait surpris. Te redressant, il me semblait t'avoir entendu murmurer quelques mots presque incompréhensible... Et, de nouveau, tu t'élançais en sa direction. Cette fois-ci, quelque chose d'étrange c'était produit: Tes pouvoirs. Sous l'effet de cette colère intense, ils s'étaient manifestés. Cela était de plus en plus fréquent et très souvent, les ronces surgissaient sous le coup de tes émotions... Tu ne les maitrisais pas vraiment et cela restait assez impulsif... Pourtant, cette fois-ci, il me semblait presque que tu avais lancé cette attaque en sachant ce que tu faisais... Presque... Ces fines lianes épineuses chargèrent le jeune homme qui apparemment semblait plus que déboussolé par cette mystérieuse croissance de mauvaises herbes... |
| | | Sujet: Re: Il y a des vérités... Lun 17 Oct - 20:41 | |
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| Le sable, porté par le vent, l'avait finalement réveillé !!! Et elle ne pouvait se réveiller à un plus mauvais moment. Thomas avait la main sur le journal intime de la jeune femme. La réaction de cette dernière ne se fit pas attendre, elle se rua sur lui...
La jeune femme qu'avait rencontré Thomas à Harujion avait disparu...Cette fille n'était plus la même...Son regard auparavant froid et imperturbable était soudain devenu noir et sombre...Elle aurait été prête à tuer pour qu'on ne lise pas son journal. Thomas qui fut surpris par ce changement si brutal d'expression ne réagit que trop tard sur le coup et encaissa la première charge de la jeune femme de plein fouet. Il eut juste le temps de venir interposer un mince couche de sable entre le poing d'Izaiah et son visage. Pendant ce temps le carnet auquel tenait tant la jeune femme avait volé plus loin, devenant le cadet des soucis de Thomas. Le mage de sable tomba au sol, plus sous l'effet de surprise que sous la puissance du coup. Il se releva rapidement et s'éloigna d'un bond de la jeune femme. cette dernière ayant glissé, il se crut à l'abri quelques instants, mais elle se releva immédiatement et fonça de nouveau vers lui, qui était encore un peu déboussolé. Il se prépara donc à stopper cette charge.
Mais alors qu'il commençait à rassemblait du sable entre la jeune femme et lui afin de bloquer son attaque, quelque chose d’extraordinaire se produisit...Les pouvoirs de la jeune femme venait de se manifester ! Les ronces commencèrent à surgir du sol et à se diriger droit vers lui. Cette attaque si soudaine et si imprévisible, le surprit mais il était hors de question qu'il encaisse cette attaque de plein fouet. Surtout qu'il détestait les ronces, ça avait la fâcheuse habitude à se faufiler partout, même dans son sable. Sur ce coup, il dut avouer que le seul moyen était d'en revenir à ses techniques de défense. Il ne voyait aucun autre moyen de parer cette attaque. Il commença donc à concentrer sa puissance magique puis activa sa défense.
Mur de Sable !
Au moment même où Thomas eut finit de prononcer ses paroles, un mur de sable de deux mètres de hauteur, et aussi dur que de l'acier, vint s'interposer entre lui et les ronces de la jeune mage. Une partie des ronces fut stopper par le Mur de Sable, mais quelques autres tiges continuèrent leur route vers Thomas. À ce moment là, il ne vit plus qu'une seule solution...les couper à la raciner. Il concentra à nouveau sa puissance magique afin de lancer une attaque. Cette offensive était risqué et foncer dans le tas n'était pas une de ses solutions préférés, mais il n'avait pas le choix. Il se mit donc sur ses appuis et lança son nouveau sort.
Lames de Sable !
Le sable vint alors former des lames dans la continuité de ses avant bras. Lorsque le sable fut en position, il le rendit aussi solide et tranchant qu'un lame en acier. Néanmoins, pendant ce temps, les ronces étaient arrivés jusqu'à lui. Il esquiva la première en se décalant de quelques pas puis la trancha en deux. Lors de cette attaque, il n'eut pas le temps d'esquiver la deuxième ronce qui s’abattit sur lui, lui écorchant tout le dos. Il riposta en venant la couper puis continua d'esquiver tout en coupant les ronces au fur et à mesure qu'elles arrivaient. Il était prit au milieu d'une tornade de ronces, enfermé comme un poisson dans un bocal dont les bords se rapprochaient. Mais malgré quelques autres ronces qui l’écorchèrent au niveau de l'épaule et des cotes, il parvint à couper toutes les autres.
Il se retourna ensuite vers la jeune femme qui était toujours aussi énervée et impulsive. C'est d'ailleurs cette impulsivité qui rendait ses coups difficiles à prévoir et donc à éviter. Il la regarda dans le blanc des yeux. Il n'avait pas l'intention de l'attaquer, il se contenterait d'éviter ses coups puis attendrait qu'elle tombe d’épuisement. Bien qu'il puisse être à bout de souffle avant elle, dans ce cas il devrait prendre les devants et la stopper par la force... |
| | | Sujet: Re: Il y a des vérités... Ven 21 Oct - 17:13 | |
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| La pluie. De légères gouttelettes commencèrent à perler du ciel nuageux. Petit à petit, elle s'écrasèrent sur le sol avec plus d'ardeur, recouvrant tout ce qu'elle touchait d'une fine pellicule d'eau froide. Amère. Mon carnet...? Il devait certainement prendre doucement la flotte... comme mon adversaire... comme moi. Mon corps semble réagir de lui même, mes sens étant dans une sorte d'état second. Ma conscience quant à elle semblait s'être perdue, tandis que la colère, l'adrénaline et la haine me manipulaient comme une vulgaire marionnette... Il avait fini par taillé le buisson de ronces que tu avais crée et ce, avec du sable... Visiblement, il ne comptait pas t'attaquer, préférant certainement que tu t'épuises de toi même. Tu me semblais commencer à fatiguer, le souffle court. Utiliser ta magie à si grande dose alors que cela faisait longtemps que tu ne l'avais pas fait devait être épuisant physiquement... Psychologiquement aussi. Je me demandais bien combien de temps tu allais pouvoir tenir, te donnant, entre cinq à dix minutes pour effondrer... ou moins. Bien moins en fait. Aux vus de l'état de rage dans lequel tu étais... Cela devait te drainer grandement et ce, sans compter la fatigue que tu as accumulé ces derniers temps. Pourquoi ne laissais-tu pas tomber ? Ramassant ce stupide journal intime, pour le jeter ou le brûler... pour recommencer à vivre de nouveau ? Il faudrait que tu te décides à faire ce deuil, que tu réussisses à tourner cette page que tu lis, depuis deux ans... Elles dansent dans les airs, se répandant sur le sol avant de se manifester comme inertes; mortes... Elles ne bougent plus, allongées sur le sol... Au travers, je t'y revois. Ton cadavre encore chaud. Ce sang sur le sol, sur mes mains, sur mon visage... Tu t'étais paralysée pendant quelques secondes, fixant avec étrangeté les ronces que ton adversaires avait coupé non sans mal. Ce regard que tu lançais me faisait froid dans le dos. Tes lèvres semblaient remuer lentement, tandis que la pluie continuait à s'agiter avec plus d'ardeur, faisant dégouliner tes longs cheveux, tout en imbibant la plupart de vos vêtements... Ton souffle se saccade, devenant irrégulier... Qu'étais-tu encore en train de t'imaginer...? Tu hurles. Ce cri me traverse l'échine, m'arrachant un frisson désagréable. Soudain, des ronces s'extirpent du sol rapidement. Leur progression se fixe sur ton bras droit et sur ta main, remontant jusqu'à ton épaule, se déracinant au passage. Elles s'y installent, s'enroulant autour, t'arrachant parfois le tissu de ton haut; accessoirement ta peau. Enfin, tu ne semblais pas le sentir plus que ça... Ce gantelet végétal était certainement très douloureux à manipuler, sans parler des dommages qu'il pourrait infliger à ta cible...
Tu t'étais ruée sur lui comme une bête sauvage. Ton agressivité était telle, qu'elle m'était totalement inconnue. Thomas, toujours aussi surpris évitait tes premiers assauts. D'ailleurs, je me demandais bien comment il allait faire pour son sable, avec la flotte...Tu étais tellement déchainée, hargneuse que tes mouvements étaient certes, imprévisibles, mais ta fatigue et le poids de ces lianes faisaient que tu te mouvais au ralenti. Ton poing entouré de ces ronces s'élança dans un vide certain, ton adversaire ayant une grosse marge pour esquiver sans soucis. On aurait pu penser à une erreur grossière, un manque de calcul causé ta fatigue... Mais non. Les lianes sur ton bras s'étaient étirées, s'élançant dans la direction du jeune homme, constituant ainsi le prolongement certain de la marge qu'il manquait pour l'atteindre... |
| | | Sujet: Re: Il y a des vérités... Sam 22 Oct - 13:49 | |
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| Thomas commençait à s’essouffler. Cette tornade de ronces l'avait forcé à être très actif pour ne pas être découpé en petits morceaux. Il n'avait pas tout évité, ce qui avait pour effet de le faire souffrir assez sévèrement. Le sang coulait lentement le long de son bras, son épaule avait été sacrément ouverte. Les ronces d'Izaiah étaient aussi tranchantes qu'une lame. Une partie de son haut était complètement imbibé de son sang. Cette perte continue de sang l'affaiblissait encore plus qu'il ne l'était. Son adversaire, elle, n'avait encore subit aucune blessure. Le combat était plutôt mal parti pour lui.
Il resta néanmoins immobile devant elle, il ne voulait pas la blesser, après tout, elle avait seulement essayé d'empêcher son carnet d'être lu. Il était donc immobile, sur ses appuis, prêt à esquiver sa prochaine charge. C'est alors qu'il sentit les gouttes tombait ardemment sur eux. Cette pluie n'allait pas arranger ses affaires. Déjà que les assauts de la jeune femme était assez difficile à éviter, si en plus la pluie venait s’incruster dans le combat...Son sable serait alourdi par toute cette eau. Ce n'était vraiment pas son jour. Les éléments étaient contre lui...D'abord le vent qui vient soulever son sable puis la pluie qui vient l'alourdir. A vrai, le temps idéal pour lui était un grand jour de soleil avec une chaleur étouffante, quoi de mieux que d'utiliser du sable chaud qui vous brule.
Thomas fut arracher de sa rêverie par le cri que poussa Izaiah. Le jeune femme avait jeté un nouveau sort. Des ronces jaillirent du sol pour venir s'enrouler autour du bras de la jeune femme. Les ronces lui écorchèrent le bras pour former une sorte de gantelet de ronces. Elle devait souffrir lorsqu'elle le manipulait, mais vu l'état dans lequel elle se trouvait il était impossible de savoir si elle hurlait de douleur ou de colère. En tout cas, son passé devait être assez lourd à porter pour se mettre dans un état pareil contre lui, alors qu'il avait juste essayait de lire quelques pages de son carnet.
Mais pendant ce temps, la jeune femme s'était ruée sur lui avec plus d'agressivité et de haine qu'auparavant. Elle aurait été prête à le tuer, si il n'esquivait pas ses assauts. Elle fonça tel un monstre assoiffé de sang et de souffrance. Thomas n'eut qu'à éviter son grossier assaut, la distance qui les séparait était encore grande. Elle ne semblait plus réfléchir à ce qu'elle faisait. Il lui semblait que seule son agressivité contrôlait ses mouvements. Malheureusement le trop plein d'assurance de Thomas le conduit à une erreur fatidique. Izaiah avait raté son coup exprès, les ronces commencèrent déjà à s'extirper de son bras pour venir jusqu'à lui. Encore sous la surprise de cette attaque, il n'eut que le temps de venir mettre ses bras en opposition entre lui et les ronces. Il ne put donc pas éviter de se faire écorcher encore plus les bras. Il s'éloigna ensuite d'un bond afin de se mettre à l'abri.
Son sang se mêlait à la pluie. Tous ses vêtements en était imbibé. Il se vidait progressivement de ses forces. Maintenant, il devait tout donner pour mettre fin à ce combat au plus vite. Il se prépara donc à lancer un nouvel assaut des plus violents. Il concentra la majeur partie de sa puissance magique puis profita du fait qu'Izaiah ne puisse se mouvoir correctement, à cause de la fatigue, pour lui tendre un piège.
Mains de Sables !
D'un coup des poings de sable jaillirent juste sous ses pieds puis se dirigèrent droit vers la jeune femme. Les 3 poings foncèrent sur elle, le premier fut esquivé assez simplement. Elle esquiva également les deux autres. Mais alors qu'on aurait pu croire à un échec complet causé par l'alourdissement du sable à cause de la pluie, un sourire mesquin se dessina sur les lèvres de Thomas. Il lui avait tendu un piège. Les poings étaient seulement là pour la diriger droit vers son autre technique.
Sables Mouvants !
Dans l'instant qui suivit, une flaque de sable se forma juste devant les pieds d'Izaiah. La jeune était prise au piège, la flaque l'attendait juste devant elle. Dés qu'elle poserait un pied dedans, elle s'y enfoncerait jusqu'au cotes. De quoi la calmait pour essayait d'arriver à une solution... |
| | | Sujet: Re: Il y a des vérités... Ven 28 Oct - 14:50 | |
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| Goute. Rouge. Coule. Douleur... Ton adversaire était dans un sale état. Il avait encaissé de nombreuses attaques mais tes propres techniques avaient tendance à te blesser également... En particulier ce gantelet... Bien que ton attaque s'était montré fructueuse, tu continuais à le garder accroché à ton bras... On pouvait voir que certaines de ces ronces continuaient à se mouvoir lentement, comme vivantes. Celles-ci continuaient à entailler tes lambeaux de vêtements, faisant goutter ce liquide rougeâtre sur le sol. Tes yeux clignaient de nombreuses fois. Je ne savais pas si c'était pour chasser la pluie qui continuait à s'aplatir lourdement sur vous ou bien pour essayer de lutter contre une certaine fatigue... Ta respiration quant à elle commençait à s'essouffler de plus en plus, devenant encore plus saccadée qu'elle ne l'était déjà. Esquiver ces sortes de figure de sable ne t'avait pas sembler si difficile que ça, mais cela te poussa dans tes derniers retranchements. Leiah... Toi qui es habituellement si calme, tu n'es pas du genre à foncer dans le tas... Mais là... Ton impulsivité te conduira à ta perte. De nouveau, tu avais chargé ton adversaire sans prendre le temps d'examiner son action précédente... Ta colère t'avait aveuglé, ce qui fait que tu t'étais retrouvée dans une situation quelque peu risquée. Une sorte de bac à sable mouvant entravait ta jambe gauche.. La droite se trouvant encore sur de la terre ferme... pour l'instant du moins. Ne réfléchissant certainement pas à tes actes et ce qu'ils allaient engendrer, tu commenças à essayer de la sortir en t'agitant... Certainement une chose à pas faire étant donné que fatiguée, tu perdis l'équilibre avant de te retrouver empêtrer dans le sable. Tu t'y étais enfoncée jusqu'aux côtes et tu n'osais plus essayer de bouger, par peur de te retrouver plus enfoncée que cela. Thomas quant à lui te regardait d'un air presque satisfait. Il avait trouvé un moyen de te neutraliser sans pour autant te faire trop de mal. Quant à toi, un certain stresse se faisait palpable dans ta respiration, tout comme dans ton regard. Tu regardais nerveusement de gauche à droite, espérant trouver un moyen de t'en sortir. Étrangement, j'avais l'impression de connaître cette sensation de faiblesse intense. De sentir mes forces me quitter... de ne pas pouvoir luter contre ce qui arrivait à notre corps, comme noyée... Il me semble que cela m'est déjà arrivé... la noyade. Une sorte d'emprise sur mon corps, mes membres. Impossible d'inspirer de l'air, de reprendre un souffle. On peut juste se regarder mourir, silencieusement. Laissez-moi, laissez-moi respirer ! Des bulles. La panique.
Elle t'avait finalement envahie. Tes bras commençaient à se mouvoir, cherchant désespérément de quoi se raccrocher. Le sang continuait lentement de s'écouler de ton gantelet végétal que tu n'avais toujours pas quitter... Chose qui aurait pu t'être utile si tu n'étais pas si angoissée. Et pour finir la pluie quant à elle continuait à t'aveugler. D'ailleurs, un geste inconscient te traversa l'esprit. Celui de te frotter les yeux en espérant dégager le surplus d'eau qui t'empêcher de voir correctement. Te servir de ta main droite pour faire cela, cet acte spontané et si irréfléchi... aura causé de nombreuses douleurs à ton œil. Pique, arrache, brûle... Larme. L'impression d'avoir frotté une multitude d'aiguille sur ma paupière. Cette même douleur me fait paniquer de plus belle... Abrasive, cela me paralyse l'échine, tandis que mon cerveau joue au mort. Ma vision, ainsi que le reste de mes sens commencent à se brouiller d'eux même. Il fallait que je me concentre. Sortir de cette prison de sable était l'une de mes priorités, mais comment faire ? Je n'étais certainement pas dans l'état me tirer de moi-même d'ici avec mes bras et ma force de moucheron... Mes bras; les ronces... Les ronces, mon bras... Dans un grognement sourd et réunissant le peu de force qu'il me restait, je me concentrai, espérant ainsi que celles accrochées à mon bras s'allongent de nouveau... Mais rien. Ou si. Pas ce que j'espérais, certes Des ronces s'extirpèrent du sol terreur avant de s'élancer rapidement dans ta direction. Par réflexe, tu armas ton bras pour te protéger d'un quelconque impact. Cependant, elles s'enroulèrent autour de ta sorte de gantelet s'y raccrochant fermement. Le fait de remuer les épines dans ta chair t'arracha une grimace de douleur, tandis que ton œil droit continuait inlassablement à cracher du pourpre. Lesdites ronces commencèrent à se rétracter, essayant ainsi de te faire sortir des sables dans lesquels tu t'étais enfoncée. Ton autre main agrippa ton épaule droite, comme pour la retenir.
Finalement et au bout de longues secondes de douleur intense, tu t'extirpas des sables mouvants. Cependant, ton état laissait à deviner la suite du combat. Vraisemblablement trop exténuée, ton gantelet se tomba de lui même, ne tardant pas à se résorber. Il laissa apparaître ton bras, recouvert de griffures qui s'avéraient être profondes par endroit. Cela remontait jusqu'à ton épaule, où les lambeaux de vêtements rougeâtre laissaient deviner l'état de ton membre. Recroquevillée sur le sol, ta main viable bien que griffée se tenait sur ton omoplate, comme pour essayer de faire passer la douleur. La pluie quant à elle continuait à s'abattre silencieusement. Puis, alors que tu essayais de te redresser, tes yeux, ou plutôt ton œil se figea sur quelque chose. Autour de toi, plus rien ne semblait exister, si ce n'est... Ton journal. Une page blanche, vide, immaculée prenait la pluie... Cette vision m'arracha un sanglot incontrôlée, tandis que tout ce que j'avais pu écrire, ainsi que mes souvenirs fusaient en bombe dans ma tête. Ma main vint couvrir ma paupière ensanglantée, l'autre quant à elle ramena mon journal, le couvrant d'un liquide rouge, dilué. Ma respiration saccadait, tandis que je me retrouve en proie à une nouvelle crise de tremblement. « Non... Ce n'est pas moi... Je ne l'ai pas tué... ce n'est pas ma faute... »Non, ce n'était pas ta faute... Tu venais enfin de t'en rendre compte...?Des mots, des bribes incohérentes commencèrent à s'échapper de ma bouche, tandis que le sentiment d'impuissance m'envahissait. Éreintée, à bout, ma tête ne tarda pas à heurter le sol humide... Mes yeux s'étaient clos. Ma conscience quant à elle s'envolait petit à petit, dans le noir, bercer par le doux son de la pluie. Réfléchir ? Ce n'était plus utile... |
| | | Sujet: Re: Il y a des vérités... | |
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