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Solitude douloureuse [Valentin Gardner]
 MessageSujet: Solitude douloureuse [Valentin Gardner]   Solitude douloureuse [Valentin Gardner] EmptyDim 18 Sep - 23:47

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J'ai longtemps marché dans l'espoir de trouver un nouveau village, dans l'espoir de connaître une nouvelle façon de penser sur ce continent. J'étais en train de me demander si mon père ne m'avait pas envoyé ici pour terminer mon éducation. Notre village n'avait qu'une façon de penser et pour nous, c'était la seule qui existait en ce monde. Au beau milieu d'une forêt, comment savoir si à l'extérieur d'autres nous attendent? Comment les attendre si la peur nous engouffre dans ses bras pour ne jamais nous laisser repartir? Nous avions peur d'arriver sur un autre territoire habité où les créatures n'accepteraient pas notre présence et chercheraient à nous revendre. Une vie d'esclave torturé n'intéressait personne. En quittant mon village, je n'ai pas pensé à tout cela, à cette peur qui nous hantait jour et nuit. Je ne faisais qu'obéir à mon père qui se mourrait.

Ma solitude m'a presque eue. Longtemps, cela fait longtemps que je suis partie: des jours. Le nombre n'a pas été compté mais je commençais à avoir le mal du pays. À plusieurs reprises, je me suis convaincue de continuer. Je savais que j'allais mal me sentir si je rebroussais chemin. Mon père m'avait fait part de ses derniers voeux et je ne pouvais pas changer d'avis. Je voulais seulement me prouver qu'ils étaient tous morts. Et s'ils vivaient encore? S'ils me voyaient, qu'en penseraient-ils? Mon père avait-il un plan derrière la tête? Ça me désolait d'être ainsi prise dans cette espèce d'incompréhension. Je voulais comprendre, m'assurer que tout ça n'était qu'un mauvais rêve et que personne n'était en train de reposer en paix. Comment pourraient-ils mourir tranquilles si personne n'est là pour les enterrer? Pour les protéger du pillage?

En quittant ce pauvre village terrifié, je ne m'étais pas donnée de destination précise, mais je m'assurais de ne pas rebrousser chemin. Ma rencontre avec l'homme bizarre m'avait laissée sur ma faim et je voulais en savoir un peu plus sur ces mages du Conseil. En fait, je voulais m'intégrer à un groupe qui me ressemblerait au niveau de ma façon de penser et à la hauteur de ma fierté. Je ne voulais surtout pas m'embarquer dans une Guilde où les membres passent leur temps à voler ou à tuer. Je voulais être dans une Guilde qui en est tout le contraire. Je n'aime pas quand je suis obligée de me battre, alors le parlementer serait la devise de cette affiliation que je cherche. Pour l'instant, le Conseil me semble être le bon endroit pour m'intégrer.

Ce matin-là, je m'étais levée en même temps que le soleil. Je ne voulais pas perdre de temps avec le sommeil et aboutir à la ville la plus proche. Pour cela, je devais traverser mon prochain obstacle, soit une forêt. Étais-je revenue au point de départ? J'analysai les arbres rapidement et constatai qu'ils n'étaient pas de la même famille que ceux qui décoraient les alentours de mon village. Je m'y aventurai tout de même prudemment. Qui sait sur quel animal féroce je pouvais tomber? Frôlant les feuilles de mes pas gracieux, je me donnai un élan pour bondir sur une branche à portée et grimper à la hauteur moyenne de toutes les branches. Furtivement, je m'élançai à travers la forêt en hauteur.

Une couleur vive au niveau du sol me stoppa dans ma course. Prenant un appui confortable sur la branche, je tendis le cou sur ce qui n'était absolument pas fondu dans le décor. Je fronçai les sourcils en constatant que c'était nul autre qu'un enfant! Que faisait-il seul dans cette forêt? Il n'y avait donc pas de parents pour le protéger? C'était dangereux de le laisser aller comme ça. Faisait-il parti d'une liste d'enfants disparus? En tout cas, il avait bien l'air de s'amuser tout seul comme ça... Je voulais tout de même me garantir que sa vie n'était pas en danger... Au même moment où j'entamai le mouvement pour descendre, je fis un énorme oiseau se poser en avant du petit. Serrant les dents, je m'élançai dans sa rescousse en me positionnant entre les deux. Dos au jeune homme et face à l'immense oiseau brun au bec courbé, je me doutais bien qu'il n'était pas là par hasard. Il devait avoir faim et prenait le jeune sans défense pour son déjeuner.


Laisse-le tranquille! Ce n'est pas pour manger! Va-t'en!

L'oiseau hurla un crie aigüe qui m'obligea à cacher mes oreilles de mes mains. J'avais senti mes tympans vibrer assez et j'ai cru qu'ils avaient percé à ce moment-là. En retirant mes mains toujours de la même couleur, je constatais que cette douleur ne serait que passagère. Je dévisageais l'oiseau colérique. Il donna un coup de bec dans ma direction que j'évitai agilement. Au moment où son bec était à portée, je le saisis de mes deux bras. Son cou puissant réussit à me soulever. Il se mit à secouer la tête pour me faire descendre. Je ne lâchais pas prise, je devais permettre à ce garçon de se sauver en douce. Après une longue minute à subir le manège, mes bras glissai et je tombai en bas de l'oiseau et ramassant quelques plumes au passage pour amortir la chute. Au sol, j'effectuai une petite roulade et revins à l'assaut vers l'oiseau qui venait de disparaître d'un puissant battement d'ailes. Maintenant, il fallait se méfier... Il pourrait revenir avec d'autres de son espèce. Je me retournai vers le jeune garçon qui était toujours-là et lui demandai et m'approchant:

Est-ce que ça va?
 MessageSujet: Re: Solitude douloureuse [Valentin Gardner]   Solitude douloureuse [Valentin Gardner] EmptyLun 19 Sep - 1:35

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Spoiler:

Valentin se promenait dans la forêt de Kunugi, accompagné de son équipe d'animaux parlant équipé jusqu'aux dents d'arme plus bizarre les unes que les autres. L'aventure d'aujourd'hui :
Le trésor du Chevalier d'argent.

Un bibliothécaire avait permis à l'enfant de lire ce livre de fiction fantastique vite déformé en livre de légende par l'enfant. Il était partit donc à la recherche de ce fabuleux trésor qui n'existait que dans son imagination mais le jeune invoqueur vivant la moitié du temps dans son imagination, ce n'était pas vraiment un problème. Heuresement, avec la présence quasi-permanente de Bugster, cela permettrait d'éviter de grosse embrouilles à l'enfant. Oui à force de rentrer dans les gens parce qu’on rêvasse trop, selon la personne elle réagit pas forcément bien. Certains personnes manquent d'éducation et de tolérance dans ce monde.

Arpentant la forêt accompagné physiquement de Buster et mentalement de tous les autres. Valentin cherchait le premier indice, l'arbre aux feuilles brillantes. Certainement parce qu’elles étaient fait d'argent comme le chevalier.

Les amis par où je vais ? Je ne vois pas de feuilles brillantes.
Les feuilles brillantes, un effet des rayons du soleil ?
C'est fort possible Bugster, la luminosité pourrait se refléter et créer la brillance d'argent. Vers l'ouest serait une bonne idée vu le soleil.

Bugster montra la direction à suivre à Valentin
Par là.
Okay en avant !!!!

Le petit garçon motivé suivait les directives de Bugster. Il courrait dans la forêt ne regardant pas toujours devant lui. Heureusement Bugster était là pour l’empêcher de se faire mal sinon les bosses seraient déjà nombreuses sur sa petite tête. Sur une légère hauteur, un arbre isolé du reste de la foret

Valentin, j'irais là si j'étais toi ça me parait le plus approprié vu l'indication.
Pourquoi Marvin ?
La position de l'arbre permet quelque soit l'heure de faire briller les feuilles.
Le légionnaire n'a pas tort.
Je te désintégrerai misérable anatidé.
Ouai c'est ça, cause toujours.
Bon ça suffit, en tant que chef, je dis qu'on va là bas. En avant.

Valentin se dirigea vers l'arbre d'un pas très sur avec un large sourire, il sentait certainement le trésor se rapprocher. Après une petit grimpette sur les rochers avec Bugster pour l'aider, il arriva à l'arbre aux feuilles brillantes.

Bon et maintenant... il faut trouver l'oiseau du chevalier qui mène à la rivière aux poissons rayés rouge et blanc et au caillou étoilé.
Poisssons ?
Poisson ?
Toz, Matouausaurus, c'est pas l'heure de manger.
Même pas un petit poisson avec un filet d'huile et des petites z'herbes ?
Non, vous mangerez plus tard.
Là l'oiseau, faut le suivre, vite, il s'en va !!!!

L'enfant dégringola la petite colline à toute vitesse poursuivant l'oiseau qui le menerait à la rivière aux poissons rayés rouge et blanc et au trésor du chevalier d'argent. Il courait après l'oiseau à toute vitesse, il ne fallait pas le perdre de vue. L'oiseau avait fini par apercevoir l'enfant qui liu courait après. Ce dernier commença à descendre certainement pour ajouter l'enfant à son petit déjeuner. Mais l'enfant, lui, le voyait autrement.

Valentin s'arrêta un instant pointant l'oiseau du doigt, toujours un large sourire sur le visage.
Regarde, il nous a vu, il va nous dire au se trouve la rivière.
Euh Valentin, attends c'est pas ça.... restes-là.

Valentin courrait vers l'oiseau qui venait de se poser quand quelqu'un s'interposa entre lui et l'oiseau. Valentin ralentissa et finit par glisser sur une pierre et se retrouva les fesses au sol.

Laisse-le tranquille! Ce n'est pas pour manger! Va-t'en!

Mais qui était-elle ? Elle se battait contre l'oiseau pour le protéger, comme une sœur qui protégeait son frère. Après une courte lutte l'oiseau s'enfuit. La jeune femme se retourna vers notre jeune héros qui contemplait sa sauveuse et avec le raisonnement d'une grande aventure, sa future équipière.

Est-ce que ça va?

Oui ça va merci.

Valentin se releva encore plus ravi qu'avant. Une rencontre d'une fille plus grande que lui, qui pourrait certainement l'aider, elle savait peut être ou trouver le trésor. Les grands savent plein de choses.

Waouh, t'es trop forte, tu ne me manques de courage. C'est quoi ton nom ?!

Sans lui laisser le temps de répondre il enchaina.
Viens faut pas trainer là, il faut le suivre, il va nous mener vers la rivière.

Valentin commença à courir puis après quelques pas se retourna.
Viens avec moi, on va chercher le trésor du chevalier d'argent. Bugster dépêche toi, aussi.

Bugster arriva en courant.
Désolé mademoiselle s'il vous a causé un problème, il est entrain de s'amuser. Venez avec nous, ça devrait vous plaire.

Valentin continua à courir mais perdit l'oiseau de vue. Il se posa sur une pierre, croisant les bras déçu d'avoir perdu la trace de l'oiseau. Cela ne dura que quelques secondes, le temps de trouver une idée. Il se retourna vers la jeune femme, qui l'avait suivi. Il se gratta la tête, ne sachant pas comment lui demander ça.

Valentin, dis lui que c'est une belle colombe
Pas maintenant, le jardinier.

Euh, dis moi tu n'aurais pas vu une rivière dans le coin ? Je cherche le trésor du chevalier d'argent. Mais j'ai perdu de vue l'oiseau qui mène à la rivière.
 MessageSujet: Re: Solitude douloureuse [Valentin Gardner]   Solitude douloureuse [Valentin Gardner] EmptySam 24 Sep - 1:02

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À peine le danger écarté, le jeune homme voulut s'y précipiter de nouveau. Il m'avait posé des questions auxquelles je ne pouvais pas répondre dû à son surexcitement. Il m'avait qualifiée de courageuse. Pourtant, c'était dans ma nature de venir en aide contre les menaces. Surtout pour aider un jeune garçon sans défense, je ne voyais pas pourquoi je ne risquerais pas ma vie pour que la sienne puisse se poursuivre et commencer à évoluer. Certaines personnes n'auraient pas osé se poster entre l'oiseau format géant et l'humain miniature. Probablement trop bornées par leur propre personne ou bien figées par la peur. Même si je m'étais imposée, je ressentais une certaine peur m'envahir. Cette scène me rappelait les combats acharnés que nous avions eu à mon village contre ces animaux sauvages guidés par leur instinct. Était-ce mon expérience face à eux qui ne m'avait pas paralysée? L'essentiel, c'était que le petit soit en sécurité.

Bouche-bée devant tant de mots qui se suivaient les uns après les autres, j'attendis de saisir l'occasion pour du moins, répondre à celle qui me demandait mon nom... Il nous ordonna presque de le suivre. Cet oiseau, il le voulait. Je ne connaissais pas cette histoire du chevalier d'argent et son trésor, mais je devais suivre ce gamin. Il voulait s'aventurer dans des endroits dangereux et quelqu'un devait l'en empêcher. Sa phrase s'était terminée en nommant un certain «Bugster». Je marmonnai le nom avec une énorme interrogation au visage. Quand je vis une sorte de lapin courir à la suite du jeune homme, je crus rêver. Je me secouai la tête en me demandant si je ne m'étais pas évanouie ou quelque chose du genre. Voyant le gamin s'éloigner rapidement, je me mis à courir à leur suite, côte à côte avec le lapin en l'examinant d'un regard sérieux, même douteux.

Le jeune homme s'arrêta subitement et moi je faillis tomber en me prenant le pied dans une branche pendant que j'examinais le «Bugster» en question. Je me repris juste à temps pour ne pas manger la terre mouillée qui nous servait de sol. Je vis le petit s'approcher de moi, un peu mal à l'aise. Mon regard s'adoucit légèrement pour ne pas l'effrayer plus que je supposais qu'il devait l'être. À peine mon regard était tombé sur lui que je me mis à entendre des voix. Ces voix semblaient être sur le même ton que Bugster, comme si elles provenaient de mon imaginaire. Je regardais discrètement autour à savoir qui avait parlé de colombe... puis d'un jardinier. Il n'y avait rien. Cette sensation me fit froid dans le dos. Même si je devais rester forte devant le garçon, je frissonais d'inconfort. Quand il se sentit prêt pour m'adresser la parole, mes yeux le pointaient de façon détendue. Il me demandait si j'avais aperçu une rivière puisque l'oiseau s'était enfui. S'attendait-il de recevoir de l'information de lui? Ce petit avait un peu trop d'imagination à mon goût et cela commençait à m'affecter grandement...


J'ai aperçu la rivière un peu plus au nord. Mais dis-moi...

Et il s'en suivit un court silence. Je m'étais plantée au centre du dilemme et me demandais si lui poser la question était une bonne idée. Allait-il se sentir insulté si cela concernait son imagination? Allait-il comprendre ma question, mon point de vue? Allait-il me juger? Le voyait-il lui aussi ce fameux lapin? Ou bien était-ce moi qui se faisait gagner par la folie et la schizophrénie? Je devais avoir la réponse à ma question, je devais m'assurer de mon état. Je devais aussi m'assurer que ce fichu Agon ne m'avait pas drogué pendant que je ne regardais pas... Je m'approchais lentement de Bugster et lui planta mon doigt dans l'épaule pour m'assurer qu'il était matériel. En même temps, s'il était invisible aux yeux du jeune homme, pour moi il existait peut-être vraiment...

Suis-je la seule à apercevoir Bugster et à entendre ces voix étranges?

Il pouvait lire une inquiétude minuscule au niveau de mon visage, mais reste que je ne voulais pas être condamnée à être folle toute ma vie. Si la malédiction m'avait frappée, je pourrai trouver un remède. Si j'étais empoisonnée, alors je retrouverai ce type et le secouerai un bon coup jusqu'à ce qu'il me redonne ma vie. J'attendais que le jeune homme me réponde avant de poser de nouveau une question. Avec son nom, qui sait, je pourrai retrouver ses parents et leur annoncer que j'ai retrouver leur fils...

Je m'appelle Sybilia... et toi? Comment t'appelles-tu?
 MessageSujet: Re: Solitude douloureuse [Valentin Gardner]   Solitude douloureuse [Valentin Gardner] EmptyMar 27 Sep - 16:06

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J'ai aperçu la rivière un peu plus au nord. Mais dis-moi...

En attendant la réponse de la jeune femme, Valentin fut soulagé et heureux d'entre cette nouvelle, une large sourire et un visage tout heureux et l'instant d'après il replongeait dans son monde, il tourna le dos à son interlocutrice mais avant de brusquement lui couper la parole et de repartir à la recherche du trésor. Il se retourna, surprit, de la question et aussi se rappelant qu'il ignorait toujours son nom.

Suis-je la seule à apercevoir Bugster et à entendre ces voix étranges?

Non tu n'es pas la seule, Bugster est mon ami et aussi une de mes invocations. Les voix que tu entends ce sont les autres. C'est étrange d'ailleurs, les autres gens ne les entendent pas d'habitude. C'est pas grave !!
Valentin c'est certainement qu'elle est mage, elle aussi.
Ah bon si tu le dis Marvin je te crois.

Je m'appelle Sybilia... et toi? Comment t'appelles-tu?

Le petit garçon prit une pose de héros, les mains sur les hanches, le torse bombé. Bugster entama la consommation d'une carotte attendant que Valentin est terminée sa présentation.

Je suis Valentin Gardner, le chef de la confrérie des Noots et le plus grand aventurier de Fiore.

On entendit une musique d'orchestre en fond, certainement les autres Noots qui faisaient l'accompagnement musical de cette présentation de haut-niveau. Il ne manquait plus que la foule en délire qui applaudit tel une idole.

Sybilia, je connais personne qui s'appelle comme toi, c'est jolie. Je cherche le trésor du chevalier d'argent, je t’emmène avec moi, tu seras l'archéologue de renommée mondiale et moi le jeune et grand aventurier aux prouesses exceptionnelles

L'enfant cherchait du regard en posant sa main au dessus des yeux, la direction à suivre.

Valentin, comment on trouve le nord avec le soleil ? On te l'a appris.
Oui je sais....Attends je cherche.....Euh.....

L'enfant se parla à lui même en faisant des gestes avec les bras pour se rappeler de la leçon des Noots. Il leva la tête avant se tourner et de pointer une direction du doigt tout content d'avoir trouver le nord.

C'est par là !!!
Non, ça c'est le sud
Euh....Alors c'est par là. En avant

Valentin prit donc la direction du nord à la recherche la rivière, accompagné de Bugster et de la nouvelle recrue du groupe Sybilia, l'archéologue de renom. Valentin marchait devant quand il s’arrêta et fut demi-tour non pas pour partir dans l'autre sens mais pour marcher à coté de Sybilia et lui prit la main pour avancer. Il était tout content d'être avec elle. Il la regardait souvent en souriant. Il avança un moment comme ça quand il atteignit la rivière. Valentin lâcha la main de Sybilia et partit vers la rivière.

Youpi, on l'a trouvé. Ensuite euh ça disait quoi... Ah oui la grotte derrière la cascade, derrière la seconde je crois. On se rapproche du trésor.


Valentin regarda autour de lui mais pas l'ombre d'une cascade. Bin tiens pas de cascade, cela ne serait pas une grande aventure sans problème. Valentin et son groupe commencèrent à remonter la rivière en espérant tomber sur la cascade et sa grotte. Remonter la rivière n'était une difficulté en soi mais remonter une cascade pourrait éventuellement s'avérer compliquer. Et la voilà la première cascade, un joli petit lac, un endroit très sympa ou on pourrait passer une sympathique journée à pique-niquer avec ces amis. Mais le pique-nique sera pour plus tard d'abord le trésor avec un peu d'escalade. Haut dans le ciel un oiseau surveille l'avancée des aventuriers. Le gardien n'a pas encore agi mais ça ne serait tarder. C'est bien connu que plus on approche d'un trésor et plus c'est dangereux. Après avoir regarder un instant le paysage, Valentin commença la grimpette, mais avant ça il faudrait l'aider à attraper la première prise, même avec l'aide du lapin, il est encore trop petit.
 MessageSujet: Re: Solitude douloureuse [Valentin Gardner]   Solitude douloureuse [Valentin Gardner] EmptyMar 4 Oct - 2:22

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La réponse du garçon me rassurait un peu. Ce fut bel et bien Marvin qui conclut cette assurance en disant que c'était parce que je devais être mage que j'arrivais à les entendre. Ainsi donc, être mage ici a plusieurs avantages et plusieurs inconvénients... C'est bien beau les entendre, mais ceux qui n'y arrivent pas, ils doivent nous prendre pour des cinglés schizophrènes endurcis. Je ravalai ma salive et me grattai la tête. Cette idée de suivre le gamin me rendra sûrement folle... ou bien rendra les autres fous. En tout cas, cette escapade à travers la forêt n'était pas du tout habituelle et beaucoup trop fantastique. Pourquoi l'avais-je suivi déjà? Je ne pouvais pas abandonner ce pauvre jeune homme ici avec un lapin qui parle... Lorsque je demandai le nom du jeune homme, c'était à ce moment-là que je me demandais si j'étais au bon endroit au bon moment... Il prit une pose tout à fait inhabituelle et avec un orchestre en plus qui sortait de nulle part... Pourquoi n'étais-je pas restée couchée ce matin-là? Après son petit numéro, je me mis à applaudir à ma grande surprise. Pourquoi j'embarquais dans ce petit jeu? Qu'est-ce qui m'arrivait? Je poussai un soupir malgré moi en sursautant en entendant une carotte se faire croquer.

Valentin me dit que c'était joli comme nom... probablement la seule personne au monde à me dire un compliment pareil... On dit que la vérité sort de la bouche des enfants et c'était pour cela que je rougissais en cachette. Il me donna mon titre comme étant «l'archéologue de renommée mondiale». Je ne savais pas ce que c'était et si c'était bien ou non, mais en tout cas, je ne pouvais pas refuser cela à Valentin. Je le regardais faire ses gestuelles en croisant les bras. Il me faisait penser à moi lors de mon enfance, dans le temps où j'avais encore ma mère, dans le temps où j'arrivais encore à sourire franchement. Je soupirai de nouveau nostalgiquement. Pourquoi est-ce que le bon temps est toujours situé au passé? Pourquoi le futur ne peut-il pas être plus attrayant que ces années d'insouciance? J'haussais les épaules et me surpris à avoir pris du retard sur la marche exploratrice du petit groupe.

J'étais la dernière du groupe pour m'assurer que si l'ennemi osait arriver par derrière que je sois celle sur qui il oserait s'agripper. En même temps, je ne cessais d'épier ce lapin qui se dandinait juste devant moi. Ce fut le contact de la main de Valentin dans la mienne qui me sortit de mon état lunatique. Je le regardais, il me regardait en souriant. Ce regard n'était pas que souriant, il y avait autre chose à travers cela. Mon regard s'attendrissait avant que je le replonge sur l'horizon pour nous procurer un voyage sécuritaire. Pendant notre périple, Valentin s'était retourné à de nombreuses reprises vers moi en souriant. Souffrait-il aussi d'une solitude douloureuse? Avait-il encore ses parents? En tout cas, son sentiment d'appartenance était fort présent et le jeune homme semblait chercher un réconfort à quelque part. Je serrai ma main un peu plus à la sienne de façon à ce qu'il puisse sentir justement ce confort. Il n'avait pas à avoir peur et il pouvait compter sur moi.

Je suivais le groupe en silence puisque je ne savais pas quoi dire. Voyant où Valentin s'aventurait, je considérais cela dangereux, mais le résonner à rebrousser chemin mènerait nulle part. Il avait fait trop de chemin pour abandonner ce projet qui lui tenait tant à coeur. Je lançai de nombreux regards vers le ciel et j'appercevais toujours cet aigle qui devait protéger son nid. Était-ce parce qu'il croyait que nous étions-là pour voler ses oeufs qu'il s'attaquait à nous? Jamais je ne le laisserai emporter Valentin pour nourir ses petits... Nous arrivions devant un mur que nous devions escalader. Le jeune homme n'arrivait pas à s'agripper aux premières prises même avec l'aide du lapin. Lorsqu'il déposa le petit au sol parce qu'il voyait que ça ne servait à rien, je me penchai et lui présentai mes mains en guise de courte-échelle. En se stabilisant avec le mur, je pourrai le projeter à une bonne hauteur pour qu'il puisse grimper. Lorsque je vis qu'il était stable, je présentai ma courte-échelle à Bugster pour que lui aussi monte à la suite du petit. Je me dis tout bas qu'il devait être prudent. Quand Bugster fut à une hauteur me permettant de m'accrocher, je m'élançai agilement sur la paroi et montai au rythme du groupe. Du coin de l'oeil je surveillais l'aigle qui devait sûrement vouloir plonger vers nous... Alors que la moitié était franchie j'entendis mon rival crier en écho. Il nous chargea et se mit à picosser autour de nous pour nous faire lâcher prise. Malgré le fait que j'essayais de nous en débarrasser en le chassant comme s'il était une mouche, il ne partit pas et continua de nous menacer. Je me donnai un élan pour m'agripper à une de ses pattes qui avait passé tout près de ma tête. Mon poids le fit descendre vers le forêt. Même s'il battait de la patte, je ne le lâchais pas, pour rien au monde je ne le laisserai emporter Valentin...


Continuez à monter! Je vous rejoindrai dès que-

L'oiseau se débattait et nous amenait trop rapidement vers la forêt. Les branches se rapprochaient à une vitesse fulgurante. Il avait l'intention de m'y faire assomer. Je ne me laisserai pas faire et cet oiseau tombera avec moi...
 MessageSujet: Re: Solitude douloureuse [Valentin Gardner]   Solitude douloureuse [Valentin Gardner] EmptyMer 12 Oct - 16:00

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Après le petit coup de pouce de Sybilia pour attraper une prise, l'ascension débuta tranquillement, l'aigle tournait autour d'eux attendant certainement le moment propice pour se jeter sur le groupe pour l'ajouter au repas de la journée. Un bon menu touristique cela ne se refusait pas. Alors qu'il commença sa descente sur le groupe. Sybilia agit en protectrice et s'agrippa à l'animal pour gagner du temps. Valentin eut un moment d'hésitation, il voulait lui aussi se jeter sur l'oiseau pour aider Sybilia. C'est au moment où il se mit en position pour sauter que Sybilia lui ordonna de continuer à monter. Il hésita à suivre ce que Sybilia lui avait dit.

Mais....

Alors que Sybilia descendait vers la forêt entrainant l’oiseau avec elle. Elle risquait de se blesser, une chose que notre jeune héros ne pouvait le tolérer, c'est lui l'aventurier, c'est lui qui prend les risques pour protéger les gens. Il regarda un instant Bugster et reprit à toute vitesse son ascension. Il fallait rapidement arriver en haut pour aider Sybilia contre le gardien du trésor. Il ne prenait pas le temps de sécuriser ses prises pour gagner du temps. Mais le risque de chute augmentait. D'ailleurs il manqua de peu la chute lorsque la roche, qui saisit, lâcha au moment où il transféra son poids. Il fut soutenu grâce au lapin qui proposa sa tête comme soutient et ainsi éviter la chute du petit invoqueur.

Je dois y arriver....

Valentin reprit l'ascension et après quelques nouvelles acrobaties, il atteignit le plateau au dessus de lui. Après un regard, le lapin disparut à son tour et Valentin commença un invocation. Le cercle magique se dessina à coté de lui.

J'en appelle, à cette nouille, boulet ambulant, anti-héros, véritable pile électrique de bêtises mais toujours adorable, viens et pourri la vie de mon ennemi Douffy Douck

Le canard apparut au coté de Valentin.

Douffy, va l'aider, désolé de te demander ça, mais tu dois amortir sa chute si elle tombe.
Pas de problème je m'occupe de ça.

Le canard prit le temps de faire apparaître une armoire et choisir un costume de super héros qui l'enfila derrière un paravent tout en sifflotant.

Et voilà je suis Okay !!
Trop classe Douffy !!

Le canard s'avança au bord de la falaise et se bouchant le bec comme s'il sautait dans l'eau. Après un atterrissage digne de Flagada Jones, il se releva titubant légèrement le temps d'un instant avant de courir bras tendu juste en dessous de Sybilia. Attendant qu'elle tombe le canard ne put s’empêcher de faire quelques commentaires dont il avait la manie de faire dans ce genre de situation.
Quoi qu'il se passe maintenant, Sybilia ne se fera pas mal. Le canard avait pour mission d’empêcher ça et prendre les chocs pour les autres c'est sa spécialité. Valentin ne pouvait qu'attendre que la situation évolue, son pouvoir ne lui permettait pas de faire plus. Il regardait du haut de la falaise, la chute de Sybilia et le canard faire l'andouille en dessous. Malgré l’inquiétude, le canard arrivait à faire sourire le jeune garçon. Un moyen de le détendre et de le rassurer sur l'éventuelle chute de l'archéologue. Elle ne risquait rien. C'est confiant maintenant qu'il attendait.
 MessageSujet: Re: Solitude douloureuse [Valentin Gardner]   Solitude douloureuse [Valentin Gardner] EmptyVen 21 Oct - 17:09

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Ma lutte contre l'oiseau ne fut pas féroce bien longtemps. Pour l'attirer vers le bas, j'ai du lui arracher quelques plumes par-ci et par-là pour qu'il sente qu'un danger était bien présent. M'ayant vu, il tournait sur lui-même dans l'intention de me piquer avec son bec. S'il m'atteignait un membre avec un bec comme ça, j'allais perdre un membre, c'était certain. Alors que j'escaladais l'oiseau, nous nous enfoncions rapidement vers la forêt. Quand il s'en rendit compte, ce fut une bataille de qui tombera sur qui. Nous roulions l'un sur l'autre et pendant ce temps, j'apperçus une silhouette noire descendre à toute vitesse vers le sol. Qu'est-ce que c'était? Pendant cet instant j'avais été absorbée par cette apparition et l'oiseau en profita pour tourner sur lui-même et faire en sorte que je sois sous lui. Juste à temps, je réussis à me propulser hors de ce dessous d'oiseau pour amortir ma chute à ma manière. Avec la force de mes jambes, je pus éviter une aile de justesse qui s'écrasait lourdement sur le sol. Contrairement à ce que je m'attendais, ma chute ne fut pas brutale... mais coussinée.

J'ouvris les yeux et constata qu'un canard se situait entre moi et un arbre. La langue sortie, le corps écrasé, je m'enlevai de ce pauvre animal et en tombai-même sur le derrière par cette surprise inhabituelle. Voyant qu'il tenait tout de même le coup muni de sa cape de superhéros, je me dis que quelque chose clochait... Le lapin... puis un canard... Valentin... Il m'avait envoyé ce supercanard pour amortir ma chute. Si ça n'avait pas été de lui, j'aurais sûrement eu de nombreux os de brisés dans le corps. Je me relevai en titubant, toujours sur le choc de l'émotion et fit un signe de tête à l'étrange animal pour le remercier. Je levais les yeux vers le ciel pour m'assurer que Valentin y était arrivé. Comme de fait, je ne le voyais plus en train d'escalader la falaise. Je soupirai de soulagement avant d'entendre du mouvement derrière moi. L'oiseau se relevait tranquillement de sa chute qui fut plus que brutale. Cet oiseau avait une volonté sans limite. Il se relevait, le dos bien droit, les yeux qui me perçaient l'âme plus que jamais. Je me mis en position de combat, prête à recevoir ses coups de bec.

L'oiseau poussa un cri de rage en me dévisageant toujours. Je pensais à ce que je devais faire. L'oiseau savait que je ne le laisserai pas approcher Valentin et que je le protégerais peu importe ce que cela me coûterait. Il avait eu de nombreux avertissements de ma part et je ne pouvais pas le laisser s'élever à nouveau puisque le petit était rendu au sommet... tout près de son nid. Je ne savais pas si ses oeufs étaient toujours des oeufs ou s'ils ont éclos et qu'ils sont maintenant en liberté. Je ne pouvais pas prendre de chance et laisser ces oiseaux mourir de faim à leur naissance. Je devais donc permettre à cet oiseau de vivre après ce combat. Je ne pouvais pas le tuer et de toutes façons, ce serait immoral de le faire. Il se donna un puissant élan pour me capturer avec son bec, mais j'esquivai en me jetant sur le côté en roulant pour retomber sur mes pieds.


Cloud of Butterflies!

Mes mains rassemblées, une nuée de papillons naquit autour de moi et rapidement, je les envoyai directement sur l'oiseau en sautant par en arrière, une main au sol. L'oiseau mordit à l'appât et au contact de son bec sur un papillon, le tout explosa violemment laissant derrière un nuage qui se dissiperait d'une minute à l'autre. Le tout n'eut pas le temps de se dissiper que je voyais déjà la lueur des yeux de mon adversaire illuminer à travers le voile. Je serrai les dents et me tenais prête pour le deuxième round. Il bâtit des ailes pour que la fumée parte plus rapidement et il prit de l'altitude tout en me regardant. Il volait pour prendre son élan et pas pour battre en retraite. Les pieds bien encrés dans le sol, je l'attendais avec impatience. Je le vis alors s'élancer dans ma direction. Au dernier moment, je sautai par en arrière en effectuant une rotation sur moi-même pour que mes pieds lui arrivent au visage lors de cette rotation. Son bec se referma, mais ses serres m'agrippèrent et me traînèrent sur quelques mètres. J'avais mal, mais je devais me dégager sinon cet oiseau de malheur allait me mettre en pièces.

Nauseating Smoke!

Les papillons réapparurent et explosèrent à peine une seconde après qu'ils soient apparus. Cette fois, ils laissaient un nuage nauséabond derrière eux. L'oiseau se mit directement le bec dedans et fut enclin de reculer et me laisser partir. Je n'attendis pas pour prendre la fuite derrière un arbre et penser à ma prochaine stratégie. Ma prochaine technique se devait d'être la dernière à être utilisée, sinon je n'aurais plus d'énergie nécessaire pour monter la falaise. Au creux de ma main, je fis naître un papillon. J'entendais l'oiseau crier pour que je sorte de ma cachette. Je le fis, mais je restai immobile face à lui. Je cachais le papillon dans ma main pour être certaine qu'il ne le voit pas. À nouveau, l'oiseau me chargea la bouche grande ouverte.

Avale-ça! Sweet Sacrifice!

Je lui lançai le papillon en pleine bouche qu'il avala tout rond, alors ça ne tardera pas avant de faire son effet. J'attendis de voir ce que cela allait lui faire pour m'assurer que nous ayons le temps nécessaire pour déguerpir. Je vis les jambes de l'oiseau trembler comme une feuille pour s'écraser au sol et le reste du corps suivit le rythme de ces vibrations corporelles. Je ne perdis pas de temps pour remonter la falaise à mon rythme. Arrivée tout en haut, je posai un genou au sol et une main sur mon épaule. Ses serres avaient bel et bien entré dans ma chair, mais avec l'adrénaline du combat et de ma précipitation dans la falaise, je ne ressentais pas la douleur. Il ne fallait pas que je montre ma blessure à Valentin, sinon, le petit pourrait faire des cauchemars pendant des années. Je me relevai debout et restais forte devant le lapin et Valentin et me forçais même à sourire.

Nous n'avons pas beaucoup de temps, le danger de cet oiseau est écarté temporairement, nous devons nous dépêcher.
 MessageSujet: Re: Solitude douloureuse [Valentin Gardner]   Solitude douloureuse [Valentin Gardner] EmptyDim 23 Oct - 17:04

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Le canard s'était placé entre l'arbre et Sybilia pour la protéger. Il avait l'habitude de prendre des coups donc ce contact avec l'arbre fit l'effet d'un pincement. Le canard complètement aplati, se décolla de l'arbre et tomba comme une feuille. Après s’être étaler au sol, il se regonfla petit à petit. Il se releva secouant sa tête pour redonner du volume à son bec qu'il replaça ensuite dans l'axe de son visage. Il titubant légèrement sur les premiers pas.

Ouille ouille ouille que ça fait mal. En tout cas mission accomplit chef.

Il salua le haut de la falaise là où Valentin se trouvait. Pendant ce temps Sybilia avait affronté le gardien. Valentin découvrit avec joie la magie de Sybilia, des papillons qui font boum comme la TNT de Coyote ou les armes bizarroïdes de Marvin.

Le combat se termina par la splendide victoire de Sybilia, le petit garçon n'avait sous-estimée son équipière et archéologue de renommée mondiale. Alors que le canard était déjà remonté, Sybilia arriva à son tour. Elle plaça un genou à terre et un main sur son épaule. Elle se releva et enchaina.

Nous n'avons pas beaucoup de temps, le danger de cet oiseau est écarté temporairement, nous devons nous dépêcher.

Val, elle est blessée, fait moi revenir.
Non Bugster je m'en occupe.
Je conseille à Valentin de ne passer laisser faire le canard, sa connaissance de la médecine est hautement contestable.
La ferme, légionnaire balayeur.
Je vais te désintégrer.
Bon stop, c'est moi le chef. D'abord on se met à l'abri.
Bonne idée, va sous les arbres pour échapper à la vision de l'aigle.

Valentin prit Sybi par la main pour l'emmener à l'abri. Il fit revenir Bugster qui arriva en tenu de docteur, une longue blouse blanche et des gants verts pomme. Il avait aussi une petite valise blanche avec une croix rouge. Le lapin fit asseoir la jeune femme au sol. Il dressa ensuite un paravent pour s'isoler pendant qu'il la soignerait. Cela éviterait quelques réflexions de la part d'autres Noots concernant la jeune femme surtout celle d'un certain putois friand de jolies colombes comme il le dit lui-même. Pendant ce temps là, Valentin regardait la seconde falaise. Il cherchait un moyen de l'escalader mais c'était tout bonnement impossible. La falaise était lisse comme une crêpe. Sans matériel c'était impossible de grimper.

Bugster, je reviens je vais chercher un moyen de monter.
Sois prudent, ne t'inquiètes pas, je vais m'occuper d'elle.
Hum hum A plus !!

Valentin se promena au alentour cherchant un moyen d'atteindre le plateau au dessus de lui. Il sauta par dessus la rivière et entra dans le petit bosquet. Il vit bien camoufler derrière un arbre bien touffu, un début d'escalier. Il se rapprocha quand il vit une série de restanque qui permettrait à Sybilia de grimper sans trop de douleur. Le petit sauta de joie en voyant ça.

Youhouuuu, le trésor approche. Allez je retourne voir les autres On passera par les grands escaliers. Si l'aigle revient, ce coup-ci ça va chauffer pour lui. Taz, il sera pour toi.

Valentin escalada un peu les restanques voir si le chemin était praticable jusqu'au bout. Après un peu de grimpette moins compliqué que précédemment il redescendit tranquillement et partit retrouver les autres.

Quand Valentin revint à la rivière, le paravent de Bugs était rangé et sa tenu avait disparu. Il était entrain de manger une carotte et Sybilia se reposait un peu. Valentin leur fit signe de venir avec un grand sourire.

Il a dû trouver quelque chose, vous venez ?

Bugs alla vers Valentin suivi par Sybilia. Le jeune invoqueur les amena vers les grands escaliers. Le seul moyen de monter jusqu'au trésor du chevalier d'argent. Le périple semblait bientôt terminer. L'aventure fut amusement pour Valentin, certainement un peu moins pour Sybilia, blessée pendant le voyage. Quel trésor le chevalier d'argent avait laissé là haut ? En tout cas c'était d'un pas déterminé comme au début que Valentin montait les restanques en aidant Sybilia du mieux qu'il pouvait.

 MessageSujet: Re: Solitude douloureuse [Valentin Gardner]   Solitude douloureuse [Valentin Gardner] EmptyVen 4 Nov - 16:39

Sybilia Philips
Sybilia Philips

Sabertooth

Click

Malheureusement, ma tentative de cacher ma blessure n'avait pas été suffisante. Le petit garçon, malgré lui, était intelligent et avait compris que je n'étais pas à 100%. En fait, c'étaient les voix de ces animaux de bande dessinée qui l'avaient averti que j'étais en mauvais état. Pourquoi fallait-il qu'ils s'ouvrent la bouche ceux-là? J'avais un regard agacé, mais je regardais ailleurs, je ne voulais pas qu'il voit que ces animaux étranges me tapaient sur les nerfs. Je m'avançais vers lui, les mains sur les hanches en cachant la douleur que cela me causait tout en écoutant ce qu'ils disaient. Valentin me prit par la main et m'amena ailleurs, vers un endroit qu'il considérait comme étant un abri. En même temps, le lapin que je croyais disparu apparut près de nous dans une tenue plutôt étrange.

Le lapin nous isola tous les deux avec des rideaux qui sortaient de nulle part. C'était très bizarre ce genre de magie. Ces invocations avaient un potentiel quasi illimité. Quand Val souligna qu'il partit pour trouver un moyen de monter, je voulus protester pour l'empêcher d'y aller seul, mais il était déjà parti. S'il lui arrivait quelques choses, je m'en voudrais longtemps... Je regardais le lapin déposer la valise et chercher un moyen de voir ma blessure. Après tout, ce n'était qu'un lapin... J'enlevais carrément mon haut et lui montrais les trous dans ma chair. Le sang avait coulé le long de mon bras et il m'avait caché juste à temps pour empêcher Val de voir une goutte de sang. J'attendais qu'il finisse de me soigner en serrant les dents. Il faut dire que ça ne me faisait pas plaisir qu'il joue dans une plaie ouverte comme ça. Mes nerfs s'acharnaient sur la douleur pendant qu'il tamponnait le tout. Ce fut plus rapide que je ne l'eus cru et remerciai Bugster d'un signe de tête. Je remis mon haut et sortis précipitamment de cette «pièce». Je cherchais Val du regard, mais il n'était pas arrivé. Je soupirai et m'assieds sur un tronc en attendant son retour avec anxiété.

Il nous fit signe de le suivre ce que je fis avec un sourire en coin et un soulagement au coeur. Bugster me devança, mais je le suivis de près. Il nous fallait maintenant monter des sortes d'escaliers pour aller au plateau du dessus. Valentin m'aida comme si j'avais été blessée aux jambes. Je le laissais faire dans sa manoeuvre. Il voulait tellement aller chercher ce trésor. Je ne pouvais pas faire autrement que de le laisser terminer ce petit jeu. Était-ce bientôt la fin du périple? Il n'y avait plus rien à escalader après ces escaliers. L'excitation du petit était revenue comme au départ, c'était évident que le trésor se devait d'être proche. Qu'était ce fameux trésor? J'avais bien hâte de voir son contenu... Rendus tout en haut, le plateau ne pouvait rien nous cacher. S'il y avait un trésor, nous pourrons le voir facilement... à moins qu'il soit enterré?


À quoi ressemble ton trésor, Valentin?

J'attendais sa réponse pour me permettre de chercher quelque chose qui soit en lien avec cela. Qui sait, cela était peut-être qu'une légende? J'espère pour lui qu'il allait trouver quelque chose à la hauteur de ses attentes. Nous n'avions pas parcouru tout ce chemin pour aboutir à du vide, non? Je regardais en bas pour m'assurer que rien de dangereux déciderait de venir à notre rencontre...
 MessageSujet: Re: Solitude douloureuse [Valentin Gardner]   Solitude douloureuse [Valentin Gardner] EmptyMar 8 Nov - 0:25

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Invité


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À quoi ressemble ton trésor, Valentin?

En voilà une bonne question, Valentin savait que le trésor était là, mais rien indiquer ce que c'était ou alors, il n'avait lu le livre en son intégralité. Ça devait être ça d'ailleurs, le gamin n'avait pas lu le livre en entier. Il avait aussi retenu seulement ce qui l’intéressait. Autant que dire que le contenu du trésor n'était pas le premier des objectifs.

Euh........ Je sais plus.......

Je crois qu'on va arriver au final habituel.
Ce n'est pas sur, Bugster !
Tiens t'es revenu le légionnaire ?
Pourquoi ça Marvin ?
J'ai volontairement coupé mon lien avec Valentin pour me permettre de retourner voir le livre. Après quelques recherches, il s'avère que le livre soit écrit sur une véritable légende et qu'un trésor existe. Je pense que nous sommes au bon endroit, l'aigle en question était le gardien, la jeune humaine l'a défait donc le trésor nous est accessible. Malheureusement, je ne puis dire si le trésor se trouve là. Cependant l'instinct de Valentin pourrait faire le reste.

Bin on est en haut et je vois pas de grotte, d'ailleurs je vois pas de cascade. Juste un petit lac, un arbre et des cailloux.

Le jeune garçon prit une pause digne du penseur de Rodin. Il fixait le petit lac à la recherche d'une idée pour trouver le trésor. Bugster se mit aussi à chercher un indice en ayant en tête les informations de Marvin. Alors que Bugster et Sybilia cherchait au bord de la falaise une crête ou un passage permettant de faire le tour ou d'atteindre une renfoncement dans la colline qui permettrait d'ouvrir un passage vers ailleurs et continuer l'exploration. C'est alors qu'un bruit de plongeon se fit entendre.

Bugster se retourna et s'approcha de l'eau constatant que Valentin avait carrément sauté dans l'eau. Valentin était au fond du lac, son instinct d'aventurier avait peut être trouvé la solution. Plusieurs minutes se passèrent, Valentin ne revenait toujours pas. Bugster restait calme et serein. Il savait que le petit allait très bien.

Il arrive.....

Valentin remonta à la surface tout heureux, tenant un coffre entre les mains.
J'ai trouvé le trésor. J'ai même discuté avec le chevalier d'argent.

Quelques minutes plutôt....

Valentin sortit de l'eau dans la grotte qu'il avait atteint en suivant un cours tunnel sous-marin. Il faisait très sombre. Il voulait allumer une torche mais malheureusement, elles étaient mouillées. Il attendit un instant pour s'habituer au noir. Le jeune invoqueur avait un peu froid dans cette grotte. Il commença à avancer pour tenter de rencontrer le chevalier d'argent et son trésor. Après quelques pas, des lacrimas s'allumèrent dessinant un chemin au sol menant vers une estrade. Le chevalier d'argent apparut sur l'estrade.

Salut jeune aventurier.
Waouh, le Chevalier d'Argent. Salut à toi aussi.
Tu viens pour le trésor ?
Oui et non.... le plus drôle c'était de faire toute l'aventure pour le trouver.

Le chevalier d'argent sourit devant l'enfant.
Tu es comme moi, jeune invoqueur. Je te confie mon trésor. Tu le mérites, toi, tes amis et la jeune femme qui t'accompagne avez mérité ce trésor. L'aventure en elle-même est une plus grande récompense que le trésor.
Merci Chevalier d'Argent....

Et voilà comment j'ai eu le trésor. C'est cool, nan ? Bon voyons voir ce qu'il y a dedans....
On est riche, on est riche
Il y a de la nourriture dans le coffre. Je le sens.

Valentin ouvrit le coffre, il contenait une jolie dague avec une lame argentée. Il y avait un collier avec une jolie pierre précieuse et une quelques dizaines de jewels. Valentin prit le collier et l'offrit à Sybilia

Tiens c'est ton cadeau pour l'aventure. J'espère que tu n'as pas trop mal à ton épaule mais heureusement que tu étais là, sinon sans toi, on aurait jamais trouvé. T'es trop forte Sybilia.

Le jeune garçon se jeta sur Sybilia pour lui faire un câlin. Après être rester quelques instants, il retourna au coffre pour partager les jewels en deux parties. Il fixa la lame à sa ceinture.

En avant vers une nouvelle aventure, les amis.

Valentin était heureux et tout mouillé. Son aventure était terminée, le trésor du chevalier d'argent était dans ses mains, il avait rencontré une camarade d'aventure en cours de route. Une belle journée comme il les aime, le seul bémol à tout ça, la blessure de Sybilia. Valentin devait se sentir un peu fautif pour ça mais un chef et grand aventurier comme lui ne pouvait montrer ses peurs et ses doutes. Pour un leader, les peurs et les doutes sont interdits. Pour résumer ça, une aventure géniale pour l'enfant.
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