| |  Sujet: Helena Aunore, L'Exilée.  Sam 17 Sep - 0:21 | |
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• • • Helena Aunore • • • Sexe : Féminin.
Âge : 26 Ans.
Pouvoir : Divine Barriers
Statut/Guilde : Mage du ConseilDESCRIPTION PSYCHOLOGIQUE
Au nom des choses en lesquelles elle croit, Helena adopte un comportement basé sur des règles religieuses. Ces règles peuvent paraître strictes au premier abord, mais selon la jeune femme, ces règles sont des éléments indispensables. Elle trouve paix et sécurité dans les chants sacrés qu’a pu lui faire apprendre sa mère, honorant tous la foi à laquelle elle se dévoue corps et âme. Cela fait d’elle une pure légaliste qui pour rien au monde ne se détachera d’une seule ligne de conduite, celle dictée par les règles et les ordres. Quelle que soit le travail demandé, elle ne se détournera jamais du vrai problème, et tentera de le résoudre, par tous les moyens, en admettant que ces-derniers ne soient pas imposés. Helena est de ce fait extrêmement respectueuse envers ses supérieurs et n’osera jamais remettre en question les consignes données par ses aînés. Elle les considère comme plus expérimentés, plus hauts, plus puissants qu’elle ne l’est elle-même. C’est ce respect envers la hiérarchie qui la pousse à concrétiser au mieux les vœux placés entre ses mains par ses supérieurs. C’est également ce respect qui permet à Helena d’aller au-delà de ses limites en toutes circonstances, à devenir un bien meilleur soldat constamment pour pouvoir les servir encore mieux.
Mais si l’obéissance, et sa confiance aveugle envers ceux se trouvant au-dessus de la Pyramide est l’une des raisons pour laquelle Helena se bat pour le conseil, c’est surtout pour protéger le havre de paix qui lui a été prodigué par sa mère, sa foi en sa religion, et les règles que la jeune femme prendra les armes. Les textes sacrés, guidant les actes de tout être croyant et leur garantissant un refuge pour l’esprit alors que ce dernier est constamment taquiné par les esprits malins et les pensées obscures. C’est cela même qu’Helena désire protéger et conserver même si cela doit lui coûter la vie. Elle tire sa détermination de ses croyances et puise sa volonté dans l’énergie du lien qui l’unit à Dieu dirait-elle.
Subtilité, Elégance, Charme, on retrouve tout ça dans le physique de la jeune femme qui se soucie beaucoup de son apparence. C’est aussi une autre forme de respect que de paraître magnifiquement présentable devant son supérieur. Elle aimera porter des vêtements raffinés et sobres, de préférence blancs, de manière à paraître disciplinée. En plus d’aimer être belle, Helena aime les choses belles telles que le ciel bleu, le soleil radieux, les nuages d’un blanc laqué et pur, les fleurs aux multiples couleurs, l’herbe intensément verte, tous ces petits plaisirs de la nature ont le don d’émerveiller la jeune femme. Pourtant, même si la beauté a beaucoup d’importance pour la jeune femme, cela ne veut pas dire qu’elle s’en servira comme arme afin de désorienter la gente masculine. Au contraire, puisque l’enseignement religieux bannit le désir, Helena s’interdit d’attirer de manière volontaire les regards sur elle. Elle ne commettra pas l’irréparable une seconde fois en s’interdisant toute romance, tout amour, toute forme d’affection trop poussée pour quelqu’un.
L’obscurité qui réside dans le cœur d’Helena, c’est sa haine envers l’homme, les hommes, en particulier les non-croyants. Ces hommes-là, en plus d’avoir ignoré ou bien oublié l’enseignement sacré prodigué par Dieu au travers des prêtres et des prêtresses, ne s’intéressent qu’à l’aboutissement de leurs désirs, du plus simples, jusqu’aux plus interdits. Pour elle qui a subi l’hérésie, c’est avec dégoût qu’elle voit le genre masculin. Mais aussi de plus en plus, elle méprise les femmes qui se soumettent, et accomplissent le blasphème avec les hommes, parfois plusieurs hommes, sans même éprouver de sentiments lorsqu’elles le font. C’est bien là la pire des hérésies. Et pour ces actes impardonnables, elle pourrait même se tourner contre son supérieur, c’est la seule chose pour laquelle elle n’obéira jamais, par fierté, pour son honneur et le peu de dignité qui lui reste, peu qu’elle souhaite à tout prix conserver. D'ailleurs, ce vécu traumatisant qui sera détaillé en histoire est le point de transition entre une personnalité dans le passé juvénile, peut-être naïve mais bienveillante à une personnalité présente, plutôt placide, disciplinée légèrement froid.
Ses rapports avec ses supérieurs masculins sont donc parfois étranges. Elle se contentera de répondre brièvement sans jamais insérer de sous-entendus pouvant être interprétés de manière étrange. Elle tiendra ses distances avec tout homme non croyant et ne se fera pas piéger par les flatteries que l’on pourrait lui lancer. Elle tiendra également ses distances avec toute autre personne, mais de façon moindre, mais tentera au moins de rester civilisée et respectueuse. Comportement qui fait d’elle une personne assez discrète et taciturne lors de séquences sociales, mis à part lorsqu’il se trouverait qu’elle converse avec une autre femme croyante, qui est peut-être le seul genre de personnes à laquelle Helena aimerait vraiment parler.
Pourtant, si jamais Helena est forcée à se battre, chose qu’elle n’aime pas faire du fait de l’enseignement religieux, elle serait d’une finesse et d’un raffinement sans égal, gardant son sang-froid en la plupart des circonstances. Sa magie est également faite pour ne pas tuer l’adversaire, ce qu’elle ne fera jamais. Car l’enseignement religieux domine toute sa conduite, Helena se conduira comme lui dictera La mère créatrice. De plus, à la base, Helena considère la magie comme une malédiction qui l’a frappée, comme une hérésie, comme un blasphème. Pourtant, elle est forcée de l’utiliser pour pouvoir se défendre, et respecter les ordres de ses supérieurs, hauts placés dans le conseil des mages.Dans un petit village isolé de la région de Mins, la vie se fait difficile, mais conviviale. Les éléments principaux de cette communauté est leur petite église dans laquelle tout le village se réunit toute la petite population afin d’y prier la déesse fondatrice de leur petite société : Mère est celle qui les a mis au monde et fait de la nature leur maison. Mère est celle qu’ils chérissent et celle qu’ils vénèrent. Les enseignements de mère sont livrés par la grande cardinale. Cette fonction est exercée par la personne la plus vieille personne en charge de l’église par tradition. C’est également la Grande Cardinale qui prend en charge le village, avec l’aide de ses évêques. Lorsque des étrangers arrivaient pour s’approvisionner, c’était eux qui les accueillaient de manière hospitalière et civilisée, leur offrait logis et couvert pour la soirée, et même plusieurs journées parfois. Car l’un des enseignements de Mère était de partager nos possessions matérielles avec les nécessiteux. Le village n’était pas un village totalement fermé à l’extérieur, ils laissaient entrer les voyageurs à conditions qu’ils ne causent pas de problèmes, cependant, aucun véritable échange n’était établit entre le reste de Mins et ce village en particulier. De toute manière, peu de gens trouvaient véritablement le village, il était souvent découvert par le plus grand des hasards par les aventuriers, mais aucun d’entre eux ne pouvait se rappeler ou se trouvait exactement le village une fois qu’ils l’avaient quitté. Et même si des traces étaient laissées dans ce but, elles auraient été effacées par les patrouilles du village. Les habitants aimaient et tenaient à leur intimité, chacun se connaissaient les uns les autres. Et bien que la vie fût parfois difficile, une atmosphère solidaire planait dans cette joyeuse communauté.
Helena Aunore est née et a grandi dans ce village auprès de sa mère qui exerce la fonction de Cardinale Adjointe dans l’église de ce petit havre de paix. Sa mère était une femme rayonnante, pleine de vie, qui brillait dans l’obscurité. Elle pouvait redonner le sourire à sa fille, ainsi qu’aux habitants du village. Elle s’exprimait uniquement d’une voix douce, jamais agressive à l’oreille et respectait les plus jeunes, et plus encore les aînés, en particulier la grande Cardinale. C’est pour cela que la mère d’Helena, Aurore, fait de son mieux afin d’aider la plus sage, chargée de transmettre les enseignements de la mère. Elle suit à la lettre les enseignements prodigués par la mère créatrice et les transmet à sa fille Helena dès le plus jeune âge. Autrement, Helena elle était une fille très sage qui a bénéficié d’une éducation en douceur, faite par son affectueuse mère. Elle était également aimée dans le village pour sa beauté naturelle ainsi que sa foi qui était déjà très développée pour son jeune âge. Pourtant, cela ne lui empêche pas d’avoir des amies avec lesquelles jouer et s’épanouir. Justine est l’une de ses meilleures amies, très rêveuse mais digne de confiance, elle partage pratiquement tout avec Helena, chacune joue pour l’autre le rôle de confidente. Elles se sont promises de n’avoir aucun secret l’une pour l’autre, et de se confier régulièrement. En fait, elles sont constamment ensemble, même dans les leçons de religion et pendant les méditations. Leurs esprits sont presque synchronisés et l’une peut savoir ce que l’autre pense au moment où elle comprend son expression faciale. Justine et Helena sont en symbiose depuis toujours et continueront de l’être pendant très longtemps. Karine a plus de tempérament que les deux autres filles, mais son enthousiasme, son ambition et sa fougue sont le moteur de toutes leurs activités, de tous leurs jeux entre fille. Il est clair que Karine avait le caractère nécessaire pour être leader du groupe, parfois cynique, elle agissait toujours pour les besoins du groupe, et aider beaucoup les gens du village.
Ce qui pourrait être décrit presque comme un conte de fée par Helena continua pendant des années, jusqu’à l’année de ses dix-huit ans. Helena ainsi que ses amies avaient grandies. Justine était devenue une élégante jeune femme charmante et attachante. Elle était devenue professeur et éduquait maintenant les plus jeunes. Karine elle était devenue soldat, bien qu’elle soit passée par des épreuves difficiles pour prouver que la gente féminine pouvait manier la lame aussi bien que l’homme. Elle venait d’être recrutée dans l’une des patrouilles du village. Toutes deux continuèrent de se retrouver avec Helena qui suivait les pas de sa mère, elle s’apprêtait à endosser le rôle d’évêque. C’était aujourd’hui qu’elle devait faire ses vœux. A la mère créatrice dévouait-elle sa foi, jurant de porter le flambeau brûlant de sa connaissance dans les recoins les plus sombres de l’ignorance, lieu où les enseignements de la Mère créatrice pourraient éclairer les idées sombres des hommes et des femmes perdus. Elle deviendrait une porteuse de lumière, enseignant à tous les idées de la Mère Créatrice, basées sur le respect, la tolérance, et le dévouement
Quelques semaines plus tard, un groupe de bandits envahit par surprise le village. Ils utilisaient des arcanes jusque-là inconnus par les habitants du village. On criait à l’hérésie, au franchissement des barrières imposées par la Mère Créatrice, les maisons brûlaient de flammes sorties des mains des lanceurs. Naturellement, cela semblait impossible les villageois étaient en panique, le village était ravagé par ces forces surnaturelles. Et bien que les soldats parvinrent à repousser les vandales, ces-derniers s’étaient enfuit avec un butin inestimable. Des femmes. Helena et Justine faisaient partie de la troupe de femmes qu’ils avaient enlevées. Elles avaient peur et avaient été blessées légèrement par les attaques magiques, mais leurs bouches étaient bâillonnées, elles n’avaient aucune idée d’où elles allaient, ni de ce qu’elles allaient devenir. Plus tard dans la nuit, les bandits s’étaient assez éloignés du village et profitèrent de leur butin. Des femmes toutes fraîches et vierges qui allaient pouvoir assouvir leurs pulsions érotiques. Les femmes étaient forcées, ou tuées si elles ne s’exécutaient pas. L’une d’entre elles avait péri pour avoir tenté de résister. Pour cela, Helena s’en est terriblement voulue, elle aurait dû la protéger, prendre le coup de feu à sa place se disait-elle, elle se sentait coupable de la mort de l’une de ses voisines. Dans les tentes par la suite, le spectacle était répugnant. Et après que ce crime de chair fut commit, les femmes furent laissées pour mortes dans la forêt. Les bandits s’en allèrent, quittèrent la forêt.
Les femmes furent récupérées un jour plus tard après avoir survécu dans la forêt grâce à leurs habitudes acquises en vivant en autarcie. Elles s’étaient mises d’accord pour ne rien révéler de ce qu’il s’était passé, bien que cela eusse été un traumatisme psychologique immense. Elles ne voulaient pas attrister les autres villageois, ni se faire bannir, car après tout, la Mère Créatrice enseigne l’abstinence. Seuls des liens d'affection modérés peuvent exister, mais l’acte physique ne devait pas être réalisé quelle qu’en soit la raison. Ce qui était arrivé a ces femmes les changea a jamais, du moins psychologiquement. Les femmes furent escortées par les patrouilles jusqu’au village ou une vague de soulagement pouvait être ressentie, à l’exception unique pour la famille qui avait perdu leur fille. Les femmes victimes avaient raconté la vérité à propos d’elle : Elle s’est montré courageuse du début jusqu’à la fin. Malheureusement, les hommes sans scrupules l’ont éliminée avec de la magie. Après ces retrouvailles funèbres, chacune tenta d’oublier ce tragique évènement, tout en se repentissant secrètement du crime qu’elles ont commis, sans pourtant l’avoir fait exprès. Helena elle s’était jurée qu’elle deviendrait plus forte afin de pouvoir se défendre contre ces hommes, sans aucun sens de l’honneur, des hérétiques aux haleines de blasphèmes. Elle s’étaient même excusée a sa mère, sans lui donner de raison explicite, mais elle tenait à le faire, et avait réellement besoin de son soutien. Soutien qu’elle obtint sans problèmes, vu la relation fusionnelle qu’elle entretenait avec elle. Elle demanda l’aide de Karine, elle lui demanda de lui enseigner le combat à l’épée.
C’est donc pendant huit ans qu’elle s’entraînera sans relâche avec Karine, étant amies toutes les deux, leur nouvelle relation d’élève à mentor ne les empêchait pas d’être affectives. Justine aussi avait voulu participer à l’entraînement, mais à moindre raison qu’Helena. Toutefois, pour Helena, les choses se passaient différemment. Elle sentait de plus en plus que quelque chose avait changé en elle depuis ce jour-là. Elle se sentait beaucoup plus en osmose avec la Mère Créatrice qu’auparavant, comme si elle avait tissé avec elle un lien privilégié. C’est dans ses rêves qu’elle sentait ce lien le plus puissant, comme si la Mère Créatrice lui parlait dans ses rêves. Selon elle, elle se serait vue octroyée des dons divins. Elle en parla a Justine et a Karine, et les deux lui confirmèrent la même chose, elles disaient que depuis quelques temps, elles se sentaient plus proches de la divinité qu’elles ne l’ont jamais été dans le passé. Et Karine avait remarqué que son épée avait changé de forme. Justine sentait que l’eau lui répondait lorsqu’elle la contemplait. Quand à Helena, elle sentait qu’elle voyait de nouvelles choses. Au même moment, la Grande Cardinale avait interdit l’utilisation de magie, il semblerait qu’après l’attaque, quelques villageois furent surpris à utiliser la magie, ce qui constituait une hérésie selon les idéaux diffusés par la Grande Cardinale. Ces villageois furent exilés. C’est pourquoi Helena, Justine et Karine décidèrent de garder leurs dons secrets, et de les développer également en secret. Tout cela pendant huit ans.
Helena a maintenant 26 ans, son entraînement commence à porter leurs fruits. Le trio pensait avoir atteint un niveau qui leur paraissait raisonnable. Pendant ces huit années, elles se sont entraînées de manière à pouvoir éviter toute attaque de bandits. Et c’est après ces huit ans qu’ils revinrent. Ils seraient revenus plus tôt s’ils avaient pu retrouver le village. Mais il est tellement bien caché qu’on ne peut tomber dessus que par hasard. Les bandits ont donc mit huit ans pour revenir. L’attaque fût encore plus violente que les autres. Mais le Trio pouvait s’occuper de plusieurs bandits à la fois sans fléchir tout en évitant leurs attaques magiques. Grâce à leurs talents au maniement de la lame, elles mirent en déroute la plupart des bandits, en restait une demi-douzaine encore debout. Face au trio de femmes. Les trois femmes ne pourraient pas venir à bout seules de ces bandits expérimentés. Elles devaient réfléchir à une tactique rapidement. C’est à ce moment-là qu’Helena cria : « Frappez au bon moment ! ». Les six bandits qui encerclaient le trio qui s’était regroupé bondirent sur leurs cibles qu’ils pensaient vulnérables. Helena se mit en posture de prière et chanta une incantation sacrée après avoir prononcé le nom de sa technique « Safety Right ! ». C’est à ce moment-là qu’un dôme se forma autour de la jeune femme, ainsi que de ses alliées. Justine et Karine, ainsi que les bandits étaient surpris à cause de l’utilisation de la magie, comme l’était tous les villageois survivants qui regardaient la scène. Mais Helena ne laissa pas le temps à ses amies de s’étonner. Elle savait ce qu’elle faisait, ce qu’elle risquait, mais ce qu’elle faisait c’était pour le bien du village. Helena cria « Maintenant ! ». Et dès le moment où l’incantation cessa, le bouclier se dispersa, Justine et Karine profitèrent de l’effet de surprise de manière à se défaire rapidement de leurs deux bandits respectifs, et de sauver Helena qui n’aurait pas pût se réarmer a temps face aux deux derniers bandits. Les bandits étaient tous morts. Le village était enfin en sécurité, bien que partiellement détruit …
Le village était sauvé. Et la Grande Cardinale félicita les actions d’Helena et de ses amies. Cependant, Helena avait utilisé la magie, elle avait montré son hérésie. Elle devait donc la punir, au même titre que tous les villageois ayant utilisé la magie dans ce village. Elle força Helena à l’exil, à contrecœur. Car l’enseignement de la mère créatrice oblige la Grande Cardinale, ainsi que tous les autres villageois à être juste. Helena avait peut-être fait preuve d’héroïsme en sauvant le village à l’aide de ses compagnons. Mais elle s’était déchue en utilisant les arcanes interdits. Tous les villageois avaient les yeux humides, à la fois reconnaissants, mais obéissants. Tous s’interdirent de laisser partir Helena sans lui dire un dernier mot, lui donner une dernière accolade, ou un dernier câlin. Karine et Justine se rendirent compte qu’à ce moment-là, Helena avait déjà tout planifié. Elle s’est sacrifiée pour sauver ses amies, ainsi que son village, prenant le blâme de l’hérésie sur elle. Elles se sentirent coupables du départ de leur amie, mais ne pouvaient rien dire, car connaissant Helena, elles savaient que c’est ce qu’elle aurait voulu. Elles se comprenaient. Helena devait partir, et elles devaient se faire à cette idée. Et c’est après cette deuxième attaque tragique, que le village décida de fermer définitivement sa porte aux voyageurs.
Helena mit du temps à sortir de la forêt avant de déboucher sur un village à proximité. Elle décida de s’y reposer quelques temps, mais n’avait jamais eu à faire à d’autres personnes autres que celles de son village. Elle dû se résoudre à dormir dehors. Jusqu’à ce qu’un aubergiste remarque la beauté de la jeune femme et ne se sente obligé de l’inviter à prendre une chambre. Elle accepta l’invitation, lorsque soudainement dans la nuit, l’aubergiste ouvra discrètement la porte, mais pas assez pour Helena qui se munit de son sabre et le pointa vers l’intrus. Elle lui demande ce qu’il avait l’intention de faire avec un regard froid et meurtrier. L’aubergiste ne pouvait avouer l’inavouable et échoua à mentir en disant qu’il était venu faire une inspection. A la place, profitant de sa position de force, Helena demanda des renseignements : « Ou sont les gens qui pratiquent la magie ? » demanda-t-elle férocement. Cette question suscitait l'intérêt d'Helena depuis peu, elle voulait en savoir plus sur son hérésie .. Comment la guérir ? Comment ne plus pouvoir utiliser de magie ? L’aubergiste lui indiqua la région de Fiore, là où il y avait le plus de personnes mages et supplia pour sa vie. Mais Helena ne l’aurait jamais tué, bien que sa tentative soit impardonnable. L’enseignement de mère lui dicte de ne jamais tuer si cela n’est pas nécessaire.
Le lendemain, elle demanda des provisions à l’aubergiste qui ne pouvait pas lui refuser vu ce qu’il avait essayé de faire, et vu la peur qu’il a dû ressentir lorsque la lame d’Helena touchait glacialement la gorge du pauvre homme. Grâce à cet approvisionnement, Helena pût faire le voyage jusqu’en Fiore, là où elle se renseigna sur la magie. On lui indiqua le conseil de la magie, et c’est là qu’elle pût s’entretenir avec un responsable qui lui enseigna rapidement la nature de la magie, et lui proposa même une place parmi les mages du conseil, sous le label de la protection de la paix et de la beauté du monde. Helena, pour qui ces valeurs étaient chères, décida d’intégrer le conseil des mages en tant que servante de cet ordre. Le conseil des mages la logèrent et la nourrirent, ce qui était pour elle un bon « paiement » pour ses services.- Divine Barriers (Magie des barrières divines). :
La Magie des barrières divines est une magie surprenante par le fait qu’elle ne permet pas uniquement de créer des barrières comme l’intitulé aurait pu l’indiquer, mais permet aussi d’en pénétrer certaines de manière temporaire. De multiples possibilités sont ouvertes à l’utilisatrice de cette magie lorsqu’elle est capable de comprendre toutes les séparations qui coupent en deux, deux parties différentes d’une même chose, et de trouver les choses pouvant être séparées. Disons alors que la magie des barrières divines permet de créer une séparation entre deux choses qui n’étaient pas séparées au départ, mais également de passer à travers les séparations qui divisaient deux choses différentes. Un tel pouvoir se comprend par la description détaillée de ces techniques. Et bien que certaines séparations soient accessibles pour la magie des Barrière Divines, d’autres séparations lui seront interdites. Des séparations qui existent par exemple entre la vie et la mort dans leurs états les plus purs sont intouchables, même par la magie, car après tout, c’est avec parcimonie que la Mère Créatrice fournit à sa fidèle un peu de sa force. La plupart des techniques associées sont réalisables en utilisant une incantation sacrée récitées en posture de prière, et le nom des techniques sont des « droits » octroyés par le lien qui uni Helena et la Mère, témoins de la personnalité légèrement légaliste de la jeune femme.
Note : En dehors de la magie, il à été noté dans l'histoire du personnage qu'Helena possède certains talents à l'épée. Elle sait très bien se servir de son arme, mais ne s'en servira point pour tuer.
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