Cela fait un moment depuis son combat, enfin, son ébauche de combat, contre Jeren Jarvis. Celui-ci avait intégré la guilde et semblait s'y plaire. Il lui devait encore quelques omelettes pour compenser sa dette imaginaire, mais Haïne l'appréciait réellement. C'était un membre de sa guilde, l'un de seul qu'il avait recruté personnellement. Les autres s'étaient en général présenté d'eux même et Haïne ne leur avait pas fait passer de test. Après tout, Phantom Lord a besoin de se reconstruire et elle a besoin de nombreuses mains. Et puis, bien que chef de Phantom Lord, il doit mettre la main à la pâte et accomplir des missions quelle qu'elle soit, afin de rétablir l'honneur de sa guilde. Ses exploits lors de son affectation officielle y ont contribué, mais ce n'est pas encore assez. Il faut que le nombre de mission réussite de Phantom Lord augmente au point qu'on en oublie son passé négligé. Aujourd'hui, Coloro Haïne décida de se lancer dans une mission de disparition. Une femme nous a demandé de retrouver son mari, perdu en foret. Pourquoi ne l'avait-elle pas trouvé elle même? Peut être que cette foret était dangereuse. Et après tout, il l’espérait, afin de pouvoir s’entraîner un peu. De Oak Town, Haïne se rendit à Shirotsume. Dans le train, il fut heureux de voir qu'il n'y avait aucunement la présence du gros monsieur qui semblait le suivre partout depuis un moment. Arrivé à Shirotsume, Haïne pu voir que l'architecture de cette ville était très différente de celle qui logeait sa guilde. Amusé à l'idée que le monde pouvait être caché de très nombreuses différences et beaucoup d'autres mystères, il s'élança à la recherche de la maison de la dame. Sur la route, il trouva un auberge qui se ventait de sa spécialité, l'omelette magique ! Ce fut un supplice que de ne pas se laisser tenter d'aller y jeter un oeil... et d'y goûter. Après la mission, ce sera sa récompense ! Il arriva rapidement à la maison de la dame et s'en approcha pour toquer à la porte imposante. D'ailleurs, il se demandait pourquoi une si petite maison avait une si grande porte ? Qu'importe, chacun ses goûts. Une voix assez grave et forte répondit, Haïne se présenta comme celui venu chercher son mari et la porte s'ouvrit. Quand il vit la dame, il comprit tout de suite pourquoi la porte était si imposante. Elle était le portrait craché de l'homme énorme dont il avait fait référence précédemment... Peut être étaient-ils de la même famille?!
" Bonjour madame, je viens parler de votre mari. "
Elle le fit entrer en sanglotant légèrement. Elle lui proposa des biscuits qu'il accepta. En voyant la taille des biscuits, il comprit pourquoi elle était si énorme, la moitié d'un biscuit pourrait suffit à le satisfaire pour plusieurs repas... et elle les gobait un à un en posant le plat sur la table. Haine en prit un et goûta. C'était très bon, même si ça ne valait pas les omelettes. Il posa son biscuit après deux ou trois bouchers qui le calait déjà bien.
" Alors, votre mari est parti pêcher en foret et n'est jamais revenu, c'est ça? Depuis combien de temps? "
La dame acquiesça en laissant un torrent de larme se déverser, gênant en passant le mage. Elle lui apprit que le fameux mari était parti depuis dix jours. Il ne devait pas y avoir beaucoup de chance qu'il soit encore en vie dans ce cas. Haïne lui demanda une photo de l'homme pour le reconnaître. Elle montra la cheminé, un cadre était présent sur celle-ci, il l'observa et remarqua que l'homme était étonnement beaucoup plus mince que la femme. Il remarqua aussi un autre cadre où la grosse dame était présenté avec un gros monsieur aux airs familiers.
" C'est une connaissance à vous? "
Elle lui répondit que c'était son frère et lui demande si il le connaissait. Haïne répondit qu'il avait eut la chance de le croiser plusieurs fois et que c'était un ami. A cette phrase, il frissonna légèrement.. Ce n'était évidemment pas vraiment un ami très agréable bien que sa gentillesse ne faisait aucuns doutes. La grosse dame lui apprit que, comme elle, il était victime d'une malediction qui les obligent à manger beaucoup pous survivre. A ces mots, Haïne se sentit désolé pour les toutes les fois où il l'avait laisser tomber sur le ventre, se moquant ainsi de la grosseur du gentilhomme. La prochaine fois, il s'excusera surement !
" Bien, je vais me lancer à la recherche de votre mari. La foret, c'est celle que l'on voit depuis votre fenêtre ? " Fit-il en désignant du regard la dites fenêtres. La dame acquiesça.
Après ça, Haïne sortie de la pièce en remerciant la dame pour les biscuits, elle lui tendis un sac avec dizaines de biscuits, Haïne la remercia... De quoi nourrir la guilde pendant quelques jours !
Il se lança ensuite à l'assaut de la dite foret, suivant comme l'avait apparemment fait le court d'eau qui s'y faufilait. La foret était dense et Haïne comprit bien qu'on pouvait s'y perdre... Seulement un habitant qui y vit depuis longtemps ne devrait pas s'y perdre, ou du moins ne pas se lancer dedans si il sait qu'il peut s'y perdre. Bref. Haïne marcha plusieurs heures, sentant qu'on l'observait. Il esquiva des pieges à loup, ils étaient nombreux. Shirotsume devait avoir un probleme avec les loups pour poser autant de pieges ! Commençant à en avoir marre de marcher, Haïne aspira beaucoup d'air, plaça ses mains autour de sa bouche et hurla à pleine poumon "MONSIEUR MAIGRICHON OU ETES VOUUUUUS?" . Il fut surprit d'entendre une réponse. Tout en avançant vers la direction dans laquelle venait la voix, Haïne lui demanda de continuer de parler. Il arriva rapidement prêt d'un court d'eau où sa cible pêchait tranquillement mais dans un plutôt sale état. Haïne remarqua qu'il était prit dans un piège à loup. Le sang tout autour du piège et les bandages sur les mains lui indiqua qu'il avait du essayer, sans succes de se dégager. Ce qui étonnait Haïne c'était les étranges poiles blancs et le croc autour du piège.
" Que faites vous là à pécher alors que votre femme s'inquiète pour vous? "
L'homme lui expliqua que ce piège à loup était magique et que seule la magie pouvait le désarmer et que, malheureusement, il n'était pas un mage. Haïne soupira et s'approcha pour l'aider. Il lui demanda aussi comment avait-il fait pour survivre. L'homme se mit à rire et à lui dire qu'il n'allait pas le croire mais que quelque chose prenait soin de lui ! Un grognement puissant se fit alors entendre. Haïne se retourna et sentit son coeur bondir quand il vit une bête poilue énorme avec des dents pointues le regarder quelques mettres plus loin. Le pêcheur lui assura qu'il n'y avait pas besoin de s'inquiéter mais le regard de la bête et le grognement ne rassurait pas Haïne. Il termina rapidement de dégager l'homme quand la bête lui sauta dessus. Haïne eut juste le temps de pousser l'homme pour ne pas qu'il soit emporter avec lui. Haïne fut projeter dans le court d'eau avec la bête. Celle-ci était beaucoup plus grosse que lui, elle le plaquait dans l'eau et tenta de le défigurer. Haïne esquiva la première morsure en bougeant sa tête à moitié immergé sur le coté puis il bloqua le museau de la bête en plaçant son bras devant, dans sa gueule donc, et en créant un shield qui maintenait ouverte la gueule de la créature. Le pécheur continua quand à lui de remercier la bête de s'être occupé de lui et s'entêta à dire qu'elle ne voulait pas de mal à Haïne, juste s'amuser avec lui. Il en fallait plus pour le convaincre de ça, dans cette position, les griffes de la bête transperçant la peau de ses épaules, et ses crocs commençant à atteindre la peau de son bras. Le shield rétrécissait sous la puissance du monstre, transperçant peu à peau la beau de Haïne et l'emplissant d'une douleur plus grande que celle qu'elle devrait être. Ses crocs devait contenir quelque chose. Cependant Haïne continua de résister, créant dans son autre main une sphère de sa magie, il la plaqua contre la gorges de la bête qui recula en ayant prit soin d'ouvrir la gueule avant et se dégager du shield. Elle grogna puis hurla en levant son museau vers le ciel. Haïne se sentit submerger d'une colère inconnue, d'une haine plus puissante que celle qu'il côtoyait habituellement. Il se prépara à combattre la bête qui afficha un sourire à pleine dent avant de partir en galopant sur ses quatre pattes puissantes. Haïne se releva difficilement et constata que ses épaules étaient moins endommagés qui le croyait. L'homme ria et l'aida à se relever complètement avant de lui donner une tape sur l'épaule qui fit crisper Haïne. L'homme s'excusa et lui assura que la bête ne voulait pas lui faire de mal, qu'elle ne contrôlait juste pas sa force monstrueuse. C'est grâce à elle qu'il était envie, elle lui tenait chaud la nuit, et lui apportait à manger le jour. Elle avait tenter de détruire le piège à loup avec sa gueule mais rien n'y faisait. Elle voulait sans doute vous remercier. Haïne lui montra son bras où les marques d'une grosse morsure de loup apparaissait, il soupira en insistant sur le fait que ce cadeau, il s'en serait passé. De plus, un énorme mal de tête lui prit et il commençait même à avoir chaud. Mais il devait rentrer, la mission était accomplie. Il se rendit donc, en compagnie de l'homme et ses affaires, vers la maison pour retrouver la grosse dame. La douleur s’apaisa petit à petit, Haïne en déduisit que ce n'était dût qu'à la peur d'avoir été attaqué aussi rapidement. La surprise avait dut lui faire battre son coeur trop fort, et son sang avait dut couler trop vite, d'où cette sensation de chaleur et ce mal de tête. Ce qui l'étonnait le plus, c'est que ses blessures ne saignaient pas... Mais passons. Une fois à la maison, la dame le remercia en lui offrant de nouveau un sac de biscuit puisque le siens avait été un trempé par l'eau du court d'eau. Il la remercia de nouveau, remarquant que le sac était plus gros et donc qu'il n'y avait plus une dizaine de biscuit mais une vingtaine... Ce n'était lus sa guilde qu'il pourrait nourrir, mais tout Oak town !! Il salua les deux personnes, puis se dépêcha de rejoindre la gare pour prendre le dernier train de la journée. L'homme le indiqua un chemin pour y arriver plus rapidement. Haïne arriva donc dans le train et se posa, épuisé par ces évènements. Il s'endormit à moitié, tenant son bras qui lui faisait légèrement mal... des picotements étranges dont il ne faisait plus vraiment attention à cause du sommeil. En cours de chemin, il se réveilla d'un coup, le coeur battant la chamade et les yeux emplis de larmes. Il se frape le crane très forte. Le front rouge, il soupira et colla son front contre la vitre du train, comme pour le refroidir puis lança quelques injures envers lui même.
" J'ai oublié d'aller goûter l'omelette magique... " |