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Lyn Hylian [Terminé]
 MessageSujet: Lyn Hylian [Terminé]   Lyn Hylian [Terminé] EmptyDim 31 Juil - 21:46

Anonymous
Invité


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Lyn "Lyly" Hylian


Informations Générales
Lyn Hylian [Terminé] 361892Lyly2

Lyn Hylian
Citation :
► Sexe : Féminin
► Âge : 18 ans
► Date de Naissance : 23 juin X766
► Lieu de Naissance : Une forêt du Protectorat de Midi.

► Activité(s) : Mage légal
► Statut / Guilde : Fairy Tail

► Surnom(s) : Lyly

► Citation :
« Dance like no one is watching,
love like you'll never be hurt,
sing like no one is listening,
and live like it's heaven on earth. »
William Puskey



Background | Test RPG
Histoire d'une grande petite âme...
Qu’est-ce que « l’âme » ? Quel est son rapport avec le corps ? Que devient-elle, lorsque le corps meurt ?
…les âmes existent-elles vraiment… ?

Ces questions ont lieu d’être pour chaque être vivant ayant un penchant pour la philosophie. Tous, nous avons vécu une période de doute existentiel durant laquelle nous nous demandions ce que nous sommes, ce que nous faisons sur Terre.

Ces questions, bien que fondamentales, sont souvent balayées d’un revers de main par les scientifiques trop terre-à-terre. Selon eux, tout cela n’est que balivernes spirituelles, bonnes pour les voyantes et autres charlatans, ou pour les crédules ou névrosés.
Cependant il était un homme de sciences qui accordait de la valeur à ces questions. Ses collègues l’avaient souvent taquiné à ce sujet, insinuant qu’il n’était jamais sorti de l’adolescence et conservait ainsi l’ignorance candide associée à cet âge. Las de ces moqueries et de ce qu’il considérait comme un aveuglement volontaire de ces prétendus scientifiques, il démissionna à l’aube de sa carrière. Il quitta tout, foyer et sécurité, pour partir explorer le monde et rassembler suffisamment de preuves afin de démontrer un jour à tous ces éminents obstinés que la théorie de l’âme était digne d’un intérêt sérieux. Il renia donc jusqu’à son propre nom afin de se détacher des conventions de la société et partit, seul, son bagage sur le dos.
Il voyagea longtemps, s’arrêtant souvent dans les villes et villages pour interroger les passants, tel un philosophe. Et puis, lorsqu’il eut assimilé suffisamment de témoignages et d’opinions, il décida qu’il lui faudrait passer à la pratique. Mais quelle pratique, me demanderez-vous ? Voyons, c’est évident ! Il lui fallait à présent étudier une âme, depuis la naissance de son corps jusqu’à sa majorité ; il lui fallait recroiser toutes les théories recueillies durant son voyage afin de trouver le point commun à toutes, et s'il s’appliquait à cette âme pure car gardée loin de ce qui pouvait la souiller, alors il serait certain d’avoir découvert la Vérité, celle que tous les adolescents ont cherché à connaître.
Avant tout, il lui fallait cette âme nouvelle-née. Mais où la trouver ? Il ne pouvait se résoudre à ôter un enfant des bras de sa mère. Lentement alors, la solution s’infiltra dans son esprit : cet enfant serait le sien, il l’élèverait ainsi comme père autant qu’en scientifique, et cela permettrait une optimisation du résultat.
L’homme s’arrêta alors dans un énième village où il chercha la femme qui porterait son enfant. Bien sûr, il y avait beaucoup de jeunes filles plus que convenables en ce lieu, cependant aucune n’aurait accepté de livrer sa progéniture à la science, quand bien même eût-il été suffisamment sot pour le demander directement. Mais au détour d’une ruelle grise et sale, il fit la rencontre d’une jeune femme qui regardait le ciel d’un air absent. Elle était assise dans un fauteuil roulant ; ses bras étaient maigres, son visage pâle. Lorsqu’il engagea la conversation, intrigué par sa présence au milieu d’une rue déserte, elle lui révéla qu’elle était atteinte d’une maladie hélas incurable qui ne lui laissait que peu de temps à vivre ; c’est pourquoi elle restait dehors, à regarder le ciel, ne pouvant que rêver de tout ce qu’elle n’avait vu ni vécu durant sa courte existence. Dans le cœur de son interlocuteur, l’homme sensible et l’homme de sciences se firent alors bataille ; le premier était touché par la douleur de cette femme et souhaitait pouvoir la réconforter, tandis que le second avait la pensée –ignoble !- qu’elle était parfaite pour son expérience. En effet, s’il ne lui restait que quelques mois, peut-être un an, il pourrait élever son enfant de la façon qu’il souhaiterait sans craindre de commentaire de la mère… Pour l’un comme pour l’autre, cette femme était vouée à partager sa vie – et son lit. Alors il lui énonça des paroles douces à moitié sincères ; il narra à la jeune demoiselle ce qu’il avait déjà vu, ce qu’il verrait sans doute. De fil en aiguille, et ce ne fut pas difficile auprès de l’innocente malade, il parvint à la convaincre de poursuivre son voyage avec lui, le jeune homme sans nom ni famille, afin qu’elle puisse connaître le bonheur auprès de lui durant les mois qui lui restaient… Les parents de la jeune fille, quand ils allèrent les voir, donnèrent de bon cœur leur consentement, car ils n’avaient plus d’espoir de sauver leur enfant de la maladie et préféraient lui accorder un peu de joie. La nuit même, les deux jeunes gens scellèrent leur union dans le lit de la demoiselle.
Le lendemain, ils étaient partis. Ils voyageaient sur les routes dans un premier temps, car le fauteuil de madame n’était pas adapté à la forêt et aux montagnes. Très vite ils s’aperçurent qu’elle était enceinte, à leur grand contentement ; ils décidèrent donc de vivre en sédentaires. L’homme construisit un abri dans une forêt, et ils vécurent ainsi… Quelques mois plus tard, la jeune handicapée donnait naissance à une petite fille. Conformément à ce qui était nécessaire aux recherches du jeune père, ils ne lui donnèrent pas de nom, et curieusement la mère ne fit pas de remarque ; il semblait qu’elle comprenait son partenaire à force de vie commune, et elle respectait ses choix. Ils élevèrent donc leur enfant comme il l’avait prévu : jamais elle n’eut de contact avec quelqu’un d’autre que ses parents, jamais ils ne lui apprirent particulièrement à parler ou à marcher. Son père faisait ses observations et tant lui que sa compagne prodiguaient soins et attention à la petite. Tout semblait aller pour le mieux dans cette jolie famille : ce que le jeune père pouvait voir de sa fille était parfaitement conforme à ce qu’il pensait avoir découvert durant son long voyage, l’enfant suivait un développement qui paraissait identique à celui d’une éducation traditionnelle, et la vie dans la nature semblait lui faire naître un penchant naturel à l’écologie. Tout était bien.
Et puis, alors que cette vie durait depuis déjà quelques années, la maladie rattrapa la jeune mère dans sa course du bonheur. Pourquoi avait-elle été discrète si longtemps ? Pourquoi cette maladie qui avait annexé la vie entière de la jeune femme jusqu’à leur rencontre l’avait-elle laissée en paix durant tant d’années avant de finalement couper court à leur joie ? Le scientifique, désemparé, se rendit compte qu’il était tombé amoureux de cette femme, depuis bien des années déjà… Il pleura sur le corps sans vie de sa bien-aimée durant de longues heures, jusqu’à ce qu’il se rende compte que quelque chose n’était pas normal…
A côté de lui, il y avait sa fille qui regardait la dépouille de sa mère. Mais en contraste avec son propre visage inondé de larmes, celui de l’enfant ne montrait pas la moindre tristesse, ni la moindre joie d’ailleurs ; elle était… paisible. Sentant le regard insistant de son père sur elle, elle tourna ses grands yeux vers lui, et voyant l’eau éparpillée sur son visage elle lui demanda :

« Papa, pourquoi es-tu triste alors que maman est enfin libérée ? C’est un grand jour ! »

Abasourdi, l’homme ne sut quoi répondre. Seul un mot sortit plus ou moins consciemment de sa bouche : « libérée… ? » et imperturbable, la petite poursuivit.

« Eh bien oui ! Ne savais-tu pas que son corps la retenait prisonnière ? Et quand le corps s’arrête, eh bien… il la laisse partir. Je n’ai pas tout bien compris non plus, je crois que ce sont les… comment dit-on, papa ? Les molécules ? Comme elles ne bougent plus du tout, l’âme peut s’échapper. »

Que se passait-il ? Le pauvre homme n’en avait aucune idée. Tout ce qu’il savait, c’était que sa fille –sa fille si petite, qui était censée ne rien savoir du monde !- lui parlait le plus naturellement possible, et comme d’une évidence, du lien entre corps et âme qu’il avait si longtemps cherché à définir. Sa curiosité scientifique ne put que reprendre le dessus :

« Comment sais-tu cela, ma fille ?
- Ce sont mes amis qui me l’ont dit.
- Tes amis ? Qui donc ?
- Eh bien, eux ! »

Elle ouvrit les mains au niveau de ses épaules, évoquant quelque peu une balance humaine ; son regard était interrogateur, comme si elle était surprise que son père ne puisse voir ce qu’elle semblait montrer. Quant à ce dernier, il était totalement stupéfait.

« …et que t’ont-ils dit d’autre ? »

La petite renonça à comprendre pourquoi son père ne voyait rien, et préféra lui répondre.

« Qu’ils sont tous des âmes qui ont achevé leur vie ici, mais qu’ils reviennent lorsque l’envie leur prend. Que d’habitude on ne les voit pas, et que j’étais l’une des seules à le pouvoir ; mais je pensais que tu pourrais aussi, papa, puisque tu es mon papa. Et aussi que c’est merveilleux d’être libéré de son corps…
- En vois-tu beaucoup, des âmes ?
- Oh oui, papa ! Tout a une âme, tu sais ? Ou plutôt, il y a une âme dans chaque corps. Et toutes sont aussi mes amies !
- Et… et où est l’âme de ta mère, là, maintenant ? » balbutia le père abasourdi.

Le petit prodige sourit.

« Ferme les yeux, papa. Ne sens-tu pas ? »

Le jeune homme s’exécuta, et à peine une seconde plus tard, il éprouva une sensation inhabituelle ; qu’était-ce donc ? Tout son corps était plus chaud, et il se sentait bien malgré un léger pincement au cœur.
« Tu sens qu’elle te prend dans ses bras ? »
Le pauvre homme se remit à pleurer.

Quelques jours plus tard, il avait déjà enterré la dépouille de sa femme près de leur demeure sylvestre et s’efforçait de soutirer le maximum d’informations sur le monde des âmes à sa fille. Celle-ci servait volontiers d’intermède entre ses amis immatériels et son cher père, car elle savait qu’ainsi elle l’aidait dans les recherches qu’il exerçait depuis bien avant sa naissance. Elle lui apprit donc qu’il existait de nombreux mondes et que les âmes pouvaient y circuler à loisir ; que toutes les âmes se voyaient et formaient parfois des communautés spirituelles ; que certains mondes ne contenaient que des âmes et pas de corps. Elle lui expliqua aussi qu’une enveloppe corporelle présentait beaucoup de limites, car elle ne répondait qu’aux lois de la matière et par conséquent, ne permettait pas d’avoir un corps adapté à la forme de l’âme. Comme exemple, la petite révéla à son père qu’elle avait des ailes qui n’avaient pas de forme définie, mais qui lui permettaient indéniablement de voler. Elle les sentait et les voyait comme elle voyait toutes les autres âmes, mais ne pouvait les utiliser puisque la génétique n’avait pas donné à l’Homme les capacités matérielles de voler. De plus, les capacités du cerveau ne suivaient pas celles de l’âme et par conséquent, il était rare d’avoir des souvenirs de sa vie précédant la naissance de l’enveloppe.

« En fait, nous avons tous un nom qui nous correspond, et bien souvent il ne concorde pas avec celui que l’on nous donne durant la période corporelle ! Et d’ailleurs, je te suis très reconnaissante de ne pas m’avoir imposé de prénom, car lorsque l’on est appelé toute sa vie par un nom qui ne nous correspond pas, il est d’autant plus difficile de se souvenir de notre appellation véritable.
- Quelle est ton appellation véritable, mon enfant ?
- Je m’appelle Lyn. Lyn Hylian ! s’exclama-t-elle d’un ton plein de fierté.
- Tu as même un nom de famille ? s’étonna son père.
- Oui ! Nous sommes six à nous appeler Hylian ; c’est en hommage au monde dans lequel nous nous retrouvons entre chaque vie. Nous avons un jour fait le serment de ne jamais nous quitter !
- Quand avez-vous fait ce serment ? Et pourquoi ?
- Dans une vie précédente, dans un monde différent, alors même que nous ne nous connaissions pas, nous nous sommes retrouvés enfermés tous ensemble dans un seul corps. La cohabitation, tu t’en doutes, fut pénible ! Puisque nous n’avons pas tous la même taille, ni les mêmes goûts, ni les mêmes envies… Et les gens de ce monde, sans savoir ce que ce corps unique cachait, nous ont rejetés de leur société. La tristesse s’est donc ajoutée à la douleur physique d’être à six dans une enveloppe, et nous nous sommes tout naturellement soutenus… nous sommes devenus si proches -sans mauvais jeu de mots - que nous avons fini par jurer que jamais, même dans les autres mondes, nous ne nous séparerions. Bien sûr, je te raconte cela comme eux me l’ont raconté, car je ne m’en souviens pas ! »

L’intégralité de ce que révélait Lyn Hylian au fil des heures ravissait son géniteur, car tout –absolument tout !- concordait avec ses théories élaborées en plusieurs années. Il se demandait si ses recherches avaient été vaines puisqu’il aurait fini par découvrir tout cela auprès de sa fille prodigieuse, ou si cette dernière était un cadeau du ciel en récompense de ce dur labeur… Quoi qu’il en fût, il n’adora jamais tant sa progéniture. Lui vint l’idée que peut-être, son habileté naturelle à percevoir les âmes provenait d’une affinité particulière avec la magie ; il décida donc de se remettre en route afin de croiser un mage qui pourrait confirmer cette hypothèse. Après avoir rendu un dernier hommage à sa femme sur sa tombe et s’être assuré auprès de sa fille que les âmes sylvestres veillaient sur la demeure funeste de sa dépouille, tous deux repartirent à l’aventure…
Sa famille spirituelle lui avait décrit le monde dans lequel elle allait évoluer, pourtant rien n’aurait pu préparer Lyn à ce qu’elle découvrit hors de la forêt dans laquelle elle avait toujours vécu. Elle vit les villes et les villages, les constructions humaines, découvrit la magie. Ils croisèrent la route d’un magicien en mission pour ce qu’il appelait sa « guilde » ; il fut heureux d’expliquer à la petite tout ce que représentait ce mot. Il ne connaissait qu’un mage dont les facultés se rapprochaient de celles de Lyn : il se nommait Bixlow et faisait partie de la célèbre guilde de Fairy Tail. S’il était lui aussi capable de voir les âmes, il maîtrisait cependant une magie capable de les contrôler, ce que Lyn se refusait d’envisager. Mais le fait qu’il existe quelqu’un dans ce grand monde qui possède le même don qu’elle lui donnait l’envie de le rencontrer ; elle savait désormais qu’il ne s’agissait pas d’une magie que l’on travaillait que de voir les âmes, mais bel et bien d’une sensibilité particulière propre à certains individus. Il lui était cependant impossible d’écarter le terme de « magie », et désirait de tout son cœur maîtriser cette mystérieuse puissance qui –qui sait ?- pourrait resserrer son lien avec les âmes. Par ailleurs, le nom de « Fairy Tail » ne quitta plus son esprit.
Toujours en compagnie de son cher père, elle continua de chercher une forme de magie qui lui correspondrait. Elle fit la connaissance de nombreux mages puissants, découvrit le nom de nombreuses guildes, mais toujours Fairy Tail revenait dans les bouches : catastrophes comme exploits, cette guilde semblait tant crainte qu’admirée, tant méprisée qu’adorée. Souvent on parlait d'eux dans un magazine spécialisé du nom de "Sorcerer Weekly", et Lyn découvrit ainsi les noms des plus illustres mages de la guilde ainsi que leurs exploits au fil du temps.
Ce fut finalement un magicien ermite qui apporta une flamme à sa lanterne. Il pouvait, lui disait-il, lui enseigner une magie qui lui permettrait dans un premier temps de déformer la matière, puis à force d’entraînement, si elle pratiquait sans relâche, de créer toute la matière qu’elle désirait à loisir, sous la forme qui serait à sa guise… Evidemment, cela lui correspondait tout à fait, car elle serait ainsi capable de donner forme convenable à toutes les âmes qui l’entouraient et souffraient d’un corps inadapté… à commencer par le sien, qui entravait tant ses ailes qu’elle en ressentait parfois des douleurs dorsales, là où elles auraient dû naître. L’entraînement débuta donc, sous l’œil attendri de son scientifique de père ravi de voir sa fille apprendre la plus mystérieuse des sciences. Pour Lyn qui avait toujours vécu un pied dans le monde des âmes, se concentrer sur l’aspect purement physique de la matière était extrêmement difficile. Elle parvint cependant à associer la magie que l’ermite lui enseignait avec sa faculté naturelle, et arriva à force d’un dur labeur à étendre la matière dans de raisonnables proportions, ainsi qu’à créer certains éléments dans un espace et une durée limitées. Toutefois, cet entraînement avait duré de longs mois, et le destin devait la rattraper encore une fois… Le père de Lyn fut saisi par une maladie que la jeune fille ne soigna pas malgré sa nouvelle magie. Dans son coeur persistait un désir, un amour...

« Je suis heureux, Lyn… Mais tu le sais, n’est-ce pas, puisque tu vois mon âme ? murmura-t-il sur son lit de souffrance. J’ai été un homme comblé, grâce à toi et ta mère… Je te remercie. »

Lyn savait qu’elle reverrait son père, puisqu’il ne changeait rien pour elle qu’il ait un corps ou pas ; cependant ses paroles la touchèrent. L’homme avait une dernière question :

« Ma belle enfant, dis-moi, ta famille t’a-t-elle parlé… de Dieu ? »

La jeune fille sourit.

« Les divinités sont avant tout des âmes, comme toi et moi. Cependant, elles ont atteint un état d’accomplissement spirituel suprême ; elles gouvernent donc les autres âmes et les guident vers cet état. Ainsi, on peut considérer que toutes les religions ont raison d’être, puisque toutes les âmes qu’ils prient existent et les protègent.
- Toi, mon enfant, quelles sont les divinités qui veillent sur toi ?
- Les trois Déesses hyliennes, qui ont forgé le monde dans lequel les Hylian et moi nous retrouvons. Elles m’accompagnent aussi, alors tu n’as pas à t’inquiéter, papa…
- Tu peux… leur donner forme… avec ta magie ? Pour qu’elles te protègent… Mon enfant… »

Il lui caressa doucement la joue. Elle sourit d’un air attendri.

« Non, pas encore, il me faudra encore beaucoup de maîtrise avant d’en être capable. Mais j’y arriverai, je te le promets !
- Merci. » Il sourit à son tour.

La vie ne lui avait pas permis de faire découvrir au monde ce qu’il avait appris, et jamais le cercle scientifique ne reconnaîtrait qu’il avait raison, cependant… Il savait. Lui, simple scientifique qu’on qualifiait d’adolescent attardé, avait pu entrer en connaissance de la Vérité, celle que tous les philosophes ont cherché à connaître sans y parvenir de leur vivant. Cela lui suffisait. Il avait de plus eu droit à une enfant merveilleuse… et à une femme qui l’aimait…

« Je vais enfin la revoir… »

Et c’est sur ce souffle qu’il quitta son enveloppe corporelle. Après avoir promis à sa fille qu’il reviendrait la voir aussi souvent que possible, il s’en alla retrouver sa bien-aimée dans l’infini du monde des âmes.

L’ermite, qui avait assisté à cette scène sans mot dire, fit également ses adieux à son disciple, lui signifiant que son entraînement touchait désormais à sa fin : le reste n’était que travail personnel et acharné, il n’avait plus rien à lui apprendre… C’est donc en compagnie spirituelle des Hylian que Lyn repartit vers la civilisation. Ce n’est qu’après un nouveau long voyage qu’elle parvint au royaume de Fiore, et enfin à la ville de Magnolia, où elle avait appris qu’elle trouverait la guilde de Bixlow et de tant d’autres mages : Fairy Tail.




Description Psychologique
Portrait de famille...
Puisque, comme vous le verrez plus bas, l'ensemble des Hylian peuvent s'exprimer via le corps de Lyn, il est sans doute nécessaire de dresser le portrait de tous les membres de cette charmante famille afin que les futurs interlocuteurs de la demoiselle puissent savoir à qui ils ont affaire.
Lyn Hylian est une jeune femme de premier abord très effacée et rêveuse. Sa capacité naturelle à percevoir les âmes a pour conséquence une certaine baisse de son attention pour les personnes bel et bien vivantes, ce qui peut faire sourire certains et agacer beaucoup d'autres. La perte précoce de ses parents n'a pas affecté son caractère insouciant puisqu'elle peut communiquer tout naturellement avec eux lorsqu'ils viennent la voir dans ce monde. Elle aborde cette vie avec innocence et pureté, avide de voir ce que les autres Hylian lui ont décrit. Grâce à la présence de ces derniers, elle n'a jamais été véritablement seule, ce qui a créé en elle un constant et profond besoin d'affection ; cette nécessité de l'autre fait d'elle une personne généreuse, attentionnée et joviale. Enfin, elle a une tendance inexplicable à se déprécier et par conséquent, à s'excuser bien trop souvent... En ce qui concerne son aspect physique, la Nature a respecté au mieux les contours de son âme, à deux exceptions près : tout d'abord ses ailes, comme vous le savez déjà, qui n'ont pas de forme propre ; ensuite son aspect non humain. En effet, l'âme de Lyn est étroitement liée à la Nature et sur son coeur prend racine une fleur aux lianes infinies qui agissent selon ses sentiments, sans passer par un contrôle mental. En cela, elles sont fort gênantes.
Mira Hylian est la grande soeur spirituelle de Lyn. De nature chaleureuse et passionnée, elle s'emporte facilement face à quelque chose qui la révolte. Excellente oratrice, elle manie les mots avec aisance et apprécie tout particulièrement l'ironie pointue et assassine ; elle ne l'utilise toutefois que sur un ton léger assorti à son apparence angélique. Elle vit le grand amour dans le monde Hylien, et s'absente donc souvent du monde de Lyn pour aller retrouver son cher et tendre. Elle manie également très bien la lame, cependant à un niveau très inférieur à celui d'Erza. Son âme peut aussi prendre la forme d'un loup, ce qui est fort utile en combat et lui permet de libérer ses pics occasionnels d'agressivité. Lorsqu'elle a un corps, elle est grande, bien en chair et arbore une longue chevelure qu'elle relève pour combattre. Ses yeux ont une forme lupine et sont de couleur ambre.
Nayri et Nayri Hylian sont jumelles, pourtant leurs caractères diffèrent jusqu'à être presque opposés. Pas tout à fait, cependant ; de façon simplifiée, l'on peut dire qu'elles représentent chacune un aspect du chat : la première, surnommée Kit, est mignonne et extravertie, ainsi que très câline. La seconde, surnommée Kat, se montre distante et presque froide, même envers les autres Hylian, ce qui ne les dérange guère : en effet, cela ne signifie nullement qu'elle ne les apprécie pas. L'une est de nature à aimer son prochain, tandis que l'autre aime à contempler la déchéance d'un monde ou d'une société. En fait, leurs âmes sont félines mais elles aiment garder une apparence humaine. Enfin, en combat, Kit se montre très maligne et apprécie d'emblée tout le monde, y compris son adversaire, tandis que Kat favorise le sport de combat et est de nature méfiante. De taille moyenne, elles sont tout en finesse et présentent les attributs félins de leur choix ; le plus souvent, il s'agit des oreilles et de la queue.
Lei Hylian est un jeune homme comme il y en a tant. Décontracté et charmeur, ses conquêtes dans les mondes spirituels ne se comptent plus. Étrangement, il ne sort qu'avec des filles qui portent les cheveux courts. Lorsque tous les Hylian vivaient dans le même corps, qui soit dit en passant était féminin, Lei est tombé amoureux d'une jeune fille de leur âge corporel. Cette dernière cependant n'a jamais admis son existence, car elle ne croyait pas qu'un corps puisse abriter plusieurs âmes ; le coeur brisé, il n'a pourtant jamais renoncé à la retrouver dans l'infinité des mondes. Quoi qu'il en soit, depuis cette histoire, Lei s'est beaucoup calmé auprès de la gent féminine, sans pour autant cesser tout commerce concupiscent avec elle... Dans les combats, il se sert principalement de la force de ses poings. Quand il prend forme physique, il se trouve être un jeune homme peu vilain : de grande taille, aux muscles sculptés de façon subtile... Son visage garde la forme commune aux Hylian, ainsi que la racine de leur chevelure. Cette dernière est chez lui bien plus négligée que chez ses soeurs, à l'exception peut-être de Mira. Enfin, ses yeux sont du vert des feuilles de menthe.
Mia Hylian, benjamine de la famille, est la petite soeur spirituelle de Lyn. Très émancipée, elle est bien plus évoluée que Lyn sur le plan sentimental. A l'instar de Lei, elle a multiplié les conquêtes mais contrairement à celui-ci, elle a pu se mettre en couple définitif avec son destiné. Il faut préciser qu'il s'agit d'une relation libre, car on ne se refait pas... Ils sont toutefois très amoureux l'un de l'autre. Mia a une affinité avec l'eau, et a donc hâte de rencontrer Juvia ! Elle se montre parfois un peu peste, mais la dominante de son caractère reste la séduction, même si jamais elle ne battra sa soeur Mira dans ce domaine (bien que dans le cas de cette dernière, ce soit tout à fait inconscient...). Elle et Lyn font la même taille et sont les plus petites de la famille. Depuis peu, elle a choisi de porter ses cheveux courts pour embêter Lei. Sa poitrine est plus plate que celle de Lyn mais plus développée que celle des jumelles ; ses yeux sont d'un bleu effacé.




Magie Principale
Magie de Joule

Contrairement aux magies qui convertissent l’énergie magique présente chez les individus en matière particulière (flamme, glace, portails d’invocation etc), la magie que Lyn maîtrise [très mal] permet de convertir l’énergie dégagée par la matière en formes contrôlées magiquement. A son niveau, Lyn ne peut pas encore en faire grand-chose ; à priori, elle contrôle la matière non-magique car cette dernière est enveloppée de l’énergie que sa magie contrôle. Elle ne peut donc pas contrôler la matière créée par magie évoquée au début de cette description.
En ce qui concerne sa perception des âmes, il s'agit bel et bien d'une affinité particulière et non de magie.




 MessageSujet: Re: Lyn Hylian [Terminé]   Lyn Hylian [Terminé] EmptyVen 12 Aoû - 0:57

Anonymous
Invité


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Tout d'abord, bienvenue sur le forum, j'espère que tu t'y plairas.


Background :


L'histoire est sympa bien menée, quoi que je me suis creusé la tête pour tout piger.
Le rapport âme/corps n'est pas évident à gérer mais tu t'en ai pas trop mal sorti.
Une petite explication sur son affinité à la voir les âmes même si c'est innée aurait été un plus.
La mort du père, ça sent que tu veux t'en débarrasser mais ce n'est qu'un détail. Tu aurais pu dire que son âme voulait rejoindre celle de sa compagne c'est pour cela que Lyn n'a pas pu ou voulu le soigner car elle a compris l'envie de l'âme. Mais tu peux laisser comme ça c'est très bien.
Le jeune mage de Fairy Tail que tu rencontres, j'espère que ce n'est pas un mage vu dans le manga (Natsu, Gray etc......) car ce n'est pas autorisé.

Sinon à part ça, rien à redire.

Psy:


Le fait que tes autres âmes connaissent des membres de Fairy Tail est gênant, Les personnages créés ne peuvent connaître des personnages du manga. Pour la comparaison avec Elsa, ça passe, d'entendre parler de Bixlow aussi. Par contre tes Hylians connaissent Lucy, Juvia et Mirajane même si ces connaissances sont indirects ça passe pas. Tu peux en entendre parler mais tu ne peux les connaître.

Si on suit ton raisonnement avec les Hylians, tout personne que tu rencontres, tu la connais indirectement, ce qui offre un avantage démesuré en cas de combat. De plus il n'y a pas de détails physiques pour les différencier, ça peut être un problème quand on te parle.


Pouvoir :

Le descriptif est très bien, tu t'imposes une limite dans la manipulation des atomes. Par contre précise la distance maximale de ta capacité à drainer les atomes pour les modeler.
D’où sortent les clés d'argents, tu ne le précise pas.


Technique 1 : Première technique logique, en cas de combat, il te faut les autres Hylians pour te battre. Par conséquent tu es équipée d'une épée vu que Mira sait s'en servir. Le changement entre les différents Hylians est instantané ?

Technique 2 : Un peu plus de détail, taille de l'objet créé, temps de préparation...

Technique 3 et 4 : c'est pour moi la même chose.
La technique 3 parait permanente même si son utilisation est pour de "petite choses". Il te faut une limite.
La technique 4 est correct , il faudrait ajouter une limite à ta capacité de soin, on a l'impression que tu peux faire une intervention chirurgicale en quelques secondes. L'importance de la blessure doit jouer sur le temps qu'il te faut la soigner.

Technique 5 : Tu peux créer un corps pour les âmes qui sont avec toi ? Si oui il faut le préciser.
Ensuite le corps que tu fabriques, il est adapté à l'âme pour lequel il est destiné ?
Il faut dans ce cas en faire une description pour chacune des âmes. Si c'est un corps quelconque pour les invoquer, il faudrait préciser si les corps possèdent une caractéristique ( un corps avec l’élément feu, eau etc...)


Quelques modifications à apporter.

Autorisation donnée par Kôta pour commenter la fiche.
 MessageSujet: Re: Lyn Hylian [Terminé]   Lyn Hylian [Terminé] EmptyVen 12 Aoû - 1:04

Alexandre Ashford
Alexandre Ashford


Click

Alors Jerenn a oublié un détail assez importants : Les clefs d'argents !



Je suis d'accord pour que tu es des clefs d'argents inutilisables, je le suis moins pour que tu les donnes à Lucy ( Il va plus y avoir de places sur son trousseau de clefs avec toutes ces nouvelles clefs d'argents >.<) mais, je t'autorise à laisser ce détail.

Ensuite il faut préciser comment tu as trouvé ces clefs d'argents (A noter que si tu les trouves en magasin, le bonhomme de neige qui est en quelques sortes le familier de Lucy coût 20 000 Jewel, je pense que cette somme doit doubler pour les esprits qui peuvent combattre ce qui fait que tu dois avoir une petite forturne pour toutes les acheter Smile)
 MessageSujet: Re: Lyn Hylian [Terminé]   Lyn Hylian [Terminé] EmptyVen 12 Aoû - 17:04

Anonymous
Invité


Click

Modifications effectuées :
- J'ai modifié l'histoire afin que Grey n'y apparaisse plus
- J'ai fait une description physique sommaire des Hylian (des dessins seront disponibles pour plus de précision ><
- J'ai totalement supprimé ce qui concernait les clefs, et je verrai au fil des RPs ce que je fais à propos de "la solution de Solis" Smile
- J'ai expliqué à Jerenn que les Hylian ne connaissent pas les gens peuplant ce monde, et que par conséquent les évoqués de Fairy Tail n'étaient connus que par ouï-dire auprès de Lyn (d'ailleurs, quand ai-je parlé de Mirajane ? o_O)
- J'ai apporté des précisions sur les techniques et les ai réduites au nombre de quatre.

Dans l'attente de votre jugement >.<
 MessageSujet: Re: Lyn Hylian [Terminé]   Lyn Hylian [Terminé] EmptyVen 12 Aoû - 22:00

Anonymous
Invité


Click

Les modifications ont été apportées.

C'est validé !!!!

Bienvenue à toi et tes Hylians Very Happy
 MessageSujet: Re: Lyn Hylian [Terminé]   Lyn Hylian [Terminé] EmptyVen 12 Aoû - 22:10

Anonymous
Invité


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Cf CB pour voir à quel point je vous suis reconnaissante TwT Merci, merci, merci !! kneel
 MessageSujet: Re: Lyn Hylian [Terminé]   Lyn Hylian [Terminé] Empty

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