Que faire quand un criminel vous attaque ? Vous le remettez aux autorités du conseil. Atios se conformait à la loi ... il ne pouvait décemment pas laisser un homme qui invoquer des démons en liberté, même s'il était la cause du malheur de celui-ci. Alors il l'avait amener ici, au siège du conseil des mages à Era. Après avoir eu une petite conversation, il l'avait remis aux autorités et avait plaider non coupable lors du jugement. Maintenant, il était assis sur un banc à l'extérieur des locaux du siège, Arthuria assise près de lui. Il sirotait en silence une briquette de jus de fruit, Excalibur dans son fourreau accrocher à sa ceinture. Il était habillé d'une chemisette blanche et d'un pantalon de lin noir, classique quand il sortait. Des gens ça et là s'arrêtaient pour lui parler, certains pour un autographe ... La gloire, qu'est-ce-que c'était chiant ... Il était connu maintenant... D'ailleurs, la réputation de Fairy Tail avait progresser dans le bon sens grâce à sa bonne réputation. Que faire ? L'absence de travail était un véritable vide pour lui. Il se sentait ... désoeuvrer ...

Que devait-il faire alors ? Se reposer sûrement... C'était rare qu'il ai envie de ne rien faire mais pour une fois que l'occasion se présentait, il allait rester un peu plus longtemps sur le banc. Atios fit apparaître un plateau d'échec et il débuta une partie avec Arthuria. Celle-ci n'était pas mauvaise mais n'était pas un adversaire très complexe. Jouer contre elle était relaxant. Elle faisait de son mieux mais ce n'était pas non plus une stratège hors-pair. Les échecs étaient un bon moyen d'entraîner sa logique et sa vitesse de réflexion. Par ailleurs, cela permettait de s'entraîner à gérer avec sang froid les situations difficile. Les échecs était sain pour s'entraîner et se remuer les méninges tout en se reposant. Mais Atios vivait un éternel ennui ... Il s'imaginait vivre pour l'éternité, sans jamais prendre de plaisir à cette enchaînement d'expérience ... C'était sûrement pire que la mort... Et c'est à ce moment qu'Arthuria retourna se reposer à l'intérieur de l'épée.

Il fit disparaître le jeu d'échec et s'exclama en soupirant :

- Même le siège du conseil est un endroit ennuyeux ...

Ordre de mission, mission et compte rendu de mission, ordre de mission, mission et compte rendu de mission, ordre de mission, mission… ces derniers temps ça n’arrêtait pas. Travailler, servir le Conseil, il ne faisait que ça. C’était même à se demander si Cesus dormait vraiment la nuit tant il était occupé par sa fonction.
Il faut dire qu’on avait toujours besoin d’aide pour des tâches mineures, et dans ce cas, c’était les serviteur comme lui qu’on envoyait pour surveiller un enfant, retrouver un chat ou laver un carreau… dernièrement il avait aidé un commerçant à fabriquer des sucettes…

Pendant cette période intense, il devait aussi trouver du temps pour s’entrainer et se maintenir en forme ; un soldat doit toujours être prêt au combat. Il profitait principalement de la nuit, où on le laissait tranquille (j'ai bien dit qu'il ne dormait pas ou presque ?), mais chaque pause était bonne à prendre. Pour s’entrainer bien sûr…
Sa magie lui permettait entre autre de ne pas avoir besoin de partenaire pour s’entrainer, puisqu’il pouvait combattre avec ses esprits (dont certains avaient bien plus besoin d’entrainement au combat que lui…).

Ce jour là, après une mission où il avait aidé une vieille dame à tricoter un pull et une autre où il avait dû trier les chaussettes d'un maniaque par ordre de taille, de couleur et de trous... (heureusement que la plupart était propre, encore que tenir les bras pour que la laine puisse s'enrouler autour ne soit pas spécialement gratifiant non plus...), il avait trouvé une plage horaire pour un combat amical avec Scuti.

Encore un peu fatigué par l'effort physique, il rentrait au siège du Conseil pour changer de tenue avant d'aller à une autre mission probablement périlleuse puisqu'elle avait lieu dans un restaurant... Sa tenue de combat n'était pas salie, c'était une raison de plus de la changer avant. Et puis, l'épée bien que rangée dans son fourreau pendant à sa ceinture ne lui servirait probablement pas.

Mais au moment où il allait passer l'entrée, quelque chose attira son attention : un homme assis sur un banc avec une femme et des gens qui s'attardaient autour de temps à autre. Le mage du Conseil fit volte face pour se diriger vers eux. Le groupe n'était pas énorme, mais il devait réagir. Arrivé à quelques mètres, il parla d'une voix assez forte pour qu'on l'entende.

"Messieurs-Dames, je vous demande au nom du Conseil de ne pas obstruer le passage en vous rassemblant ici."

Les regards étonnés se portaient vers lui, ils ne gênaient personne. Pourtant, la circulaire B-738-F stipulait clairement que les attroupements autour du Siège ou d'un quelconque bâtiment officiel devait être prévenu pour ne pas gêner le bon fonctionnement des activités dudit Conseil. Cesus était donc dans son bon droit et faisait appliquer la loi.

"Par ailleurs, je vous signale que ce banc est la propriété du Conseil Magique, et qu'il vous faut une accréditation officielle pour pouvoir l'utiliser."

- M'en fou. Si vous voulez m'arrêtez par la force, c'est avec joie que je tirerai l'épée. Le conseil possède bel et bien l'endroit et le banc, mais ce monde appartient à chaque être y vivant; Par ailleurs, personne ne m'a demander la place et il n'y avait personne avant que je soit là. Qui plus est, étant venu vous livrer un dangereux criminel et étant membre d'une guilde affiliée au conseil, je réclame l'usage de ce banc pour services rendus à la communauté.

- Allons, Atios, ne soit pas si froid et catégo ..

- Non, je suis désolé, on embête pas les gens sur un banc pour un autographe, une poignée de main, ou pour réclamer la propriété d'un banc au nom d'une législation ou d'une idéalisation. En plus, On ne gêne pas, alors je vois pas pourquoi je bougerais sachant que je suis un mage accrédité de rang A et que je bosse au nom du conseil indirectement sous une guilde affiliée .. Y à des limites... Et s'il veut me faire bouger, c'moi qui vais le faire bouger. Et il va courir ...

Atios râlait sans s'arrêter. Il n'était pas contre l'ordre et la loi ; mais appliquer celle-ci avec tolérance montrait encore avec plus de force la légitimité de celle-ci. Donc il resta le cul visser sur le banc, lançant de la foudre sur les yeux. Il posa son échiquier, sorti un calepin et se mit à signer et distribuer des autographes par ci et par là, à des gens qui passaient. Une vielle dame avec une voix criade : "SIVOUPLAIT, C'ESTE POUR MON PETIT FILS!", un jeune homme qui disait, fou de joie : " C'est vous, Atios, qui avez sauver la fille du maire de Crocus ?". D'autres encore disait : " Vous avez nettoyer l'auberge de Shirotsume de son homme-rat ! Les gens vous en remercient !". "Vous avez former les gardes de ma ville natale, grâce à vous, je crains moins pour la sécurité de mes parents, merci beaucoup!" lui dit un adulte avant de partir. C'était fou, mais même s'il n'était pas connu pour de grands exploits, la somme des exploits mineurs et de ses aventures diverses faisaient de lui un petit héros national, bien connu de ses services.

Même si Atios se plaignait, il portait un magnifique et radieux sourire, un peu comme celui d'Arthuria. A défaut d'être du positivisme, comme elle, la fierté et la gratitude qu'il nourrissait grâce aux paroles des autres lui faisaient très chaud au coeur. Il rougissait un peu et il signait à coeur joies les autographes.. Pas pour se vanter, mais réellement pour remercier ceux qui en désirait. Il se souvenait de toutes les vertes contrées de Fiore qu'il avait parcouru et des divers paysages, des diverses personnes rencontrées, des épreuves qu'il avait dû participer. Et à côté, de ça, il replaçait ses souvenirs de son arrivée ... Il en avait parcouru du chemin. Un long chemin plein d'embuche, d'épreuves, de joies, de malheur. C'était donc ça de vivre. Même s'il avait pu sentir la tristesse à certains moments, il se souvenait aussi des moments de bonheurs. Et la somme de ceux-ci explosaient quand les gens le remerciaient, lui souriaient, lui serraient la main, quand les autographes étaient demandées. Enfin de compte, porter Excalibur n'était pas chose facile, mais même si le pouvoir des rois faisaient de lui quelqu'un d'isolé, il n'était pas non plus porteur de malheur, comme il avait autrefois penser.

M'en fou. Si vous voulez m'arrêtez par la force, c'est avec joie que je tirerai l'épée. Le conseil possède bel et bien l'endroit et le banc, mais ce monde appartient à chaque être y vivant; Par ailleurs, personne ne m'a demander la place et il n'y avait personne avant que je soit là. Qui plus est, étant venu vous livrer un dangereux criminel et étant membre d'une guilde affiliée au conseil, je réclame l'usage de ce banc pour services rendus à la communauté.

- Allons, Atios, ne soit pas si froid et catégo ..

- Non, je suis désolé, on embête pas les gens sur un banc pour un autographe, une poignée de main, ou pour réclamer la propriété d'un banc au nom d'une législation ou d'une idéalisation. En plus, On ne gêne pas, alors je vois pas pourquoi je bougerais sachant que je suis un mage accrédité de rang A et que je bosse au nom du conseil indirectement sous une guilde affiliée .. Y à des limites... Et s'il veut me faire bouger, c'moi qui vais le faire bouger. Et il va courir ...

C’était dit, avec une animosité à peine disproportionnée envers le représentant du Conseil. S’il se prenait pour un héros, il lui manquait encore le sang-froid et surtout la classe qui allait avec. Avoir son propre calepin pour distribuer des autographes au passants, et pourquoi pas des pubs tant qu’à faire ? " Atios lave votre linge plus blanc ", " Avec Atios, je positive " "Atios, les opticiens !" "Invitez un grand jambon à votre table, Atios"…
Non, un jour quelqu’un devrait lui dire qu’avoir une paire de groupies ne vous rend pas viril. La virilité réside dans l’impression de force inébranlable, mais surtout dans son contrôle en toute circonstance, et l’humilité y est indispensable. Sans ça, le plus fort guerrier a l’étoffe d’une adolescente en pleine crise, et le charisme d’une sauterelle aveugle.
Qui a vu les héros de la mythologie faire un caprice pour leur plaisir personnel… Si autant de vrai héros s’exilaient pour trouver le calme, il y avait bien une raison ; celui-là ne cherchait probablement que la renommée, peut-être qu’en grandissant cela lui passerait…

Cesus restait stoïque, pour l’instant l’homme continuait à signer des autographes en méprisant totalement le représentant de la loi. Lui devait rester dans son rôle et ne pouvait se permettre autant de désinvolture. En cas de réfractaire aux ordres, la consigne était d’user de pédagogie. Cela n’était pas vraiment sa spécialité, mais il avait été formé pour ça après tout. Si les gens comptaient sur le Conseil, c’était justement pour avoir un fil conducteur loin de l’instabilité des guildes. Il faisait parfois des erreurs, mais le Conseil était un roc auquel on pouvait toujours se rattacher. Depuis peu, le port de l’uniforme gagnait progressivement en prestige à mesure que ses mages reprenaient certaines missions autrefois dévolues uniquement aux guildes.
Il s’exprima avec toujours la même clarté et la même certitude dans la voix. Le banc n’était pas crucial en soi, et les gens se dispersaient peu à peu voyant qu’il y avait de l’électricité dans l’air. Certains s’étaient juste éloignés mais restaient pour voir s’il allait y avoir de l’animation. Le mage du Conseil devait aussi leur montrer qu’ils n’étaient pas des gamins qui se fâchent pour un oui ou pour un non. Inflexibilité, dans son sens noble.

Si vous comptez résister par la force, vous savez sans doute que vous êtes près du siège du Conseil où se trouve la plus grande concentration du Royaume de mages bien au dessus du rang A, donc vous pouvez être aussi imbu de votre personne, désagréable et hystérique que vous voulez, vous allez risquer tout ce que vous avez acquis jusqu’à maintenant. Peut-être qu’il valait mieux déceler ce comportement latent chez les guildes affiliées justement.

D’ailleurs Fairy Tail n’a jamais fait profil bas après tout.

Pour le banc, c’était un détail, que je pouvais moi-même régulariser d’ailleurs, mais puisque vous en êtes passé aux menaces envers un agent du Conseil, je vous demande de reprendre votre calme et de quitter les lieux. Encore une affaire qui devra se régler avec Makarov-sama...

Qu’est-ce que vous pensiez faire sincèrement ? M’affronter et me tuer, ici devant tout ce monde ?

- Ne me parlez pas de vie ou de mort. Vous ne savez sûrement pas ce que c'est de porter ce poids. Par ailleurs, je ne compte pas bouger. Si vous voulez m'emmener pour outrage à agent du conseil, il faudra bien que vous tentiez de m'appréhender. Et je ne pense pas, vu votre inflexible fierté d'agent du conseil, que vous allez appeler du renfort. Serez vous un Homme qui affrontera avec courage quelqu'un de plus fort que lui ou allez vous jeter votre fierté pour tenter de me faire ployer ? Peu importe votre choix. Je me battrai jusqu'au bout, que ce soit un mage du conseil ou vous. Makarov-sama pourra me gronder, mais il ne sera pas dit qu'un mage de Fairy Tail ai pris la fuite.

Arthuria disparu dans un crépitement de lueur dorée et Excalibur apparu devant Atios, plantée dans le sol. Ce dernier fit disparaître dans sa réserve d'objets personnels son jeu d'échec. Atios lui fit un sourire amusé et provocateur. Il ne se laisserait jamais maitriser par quiconque, il était indomptable et fier. De plus, Cesus devait sûrement le ressentir. Son aura dorée était flamboyante. D'une douce et chaleureuse chaleur, électrifiée. Elle était bienveillante, mais elle brûlait et flamboyer avec ferveur et vigueur. Elle brûlait comme le souffle d'un dragon. Atios et son sourire sûr de lui, amusé ne renforçait encore que l'image du Dragon regardant une souris venu le déranger. Même assis sur son banc, ses yeux marrons sombres brûlaient de la même aura dorée qui accompagnait sa puissance magique. Cette lumière qui émanait de lui était semblable à celle du soleil tellement sa brillance était aveuglante. Et dire qu'Atios avait encore beaucoup à apprendre, encore beaucoup de chose à vivre, encore beaucoup de façon de développer sa magie. Un héros qui était parfait n'existait pas. Un héros était un être dépassant sa condition humaine pour le bien de tous.

Ce dernier devait faire preuve d'abnégation. Atios le faisait tout les jours en portant Excalibur. Elle était devenue une partie de lui. Il n'était pas son instrument, cette relation s'étant inversée. Mais il était toujours le représentant des idéaux de paix et d'amour l'accompagnant. Choisi pour dépasser le communs des mortels, nés de la volonté des Hommes et du monde pour chasser les ténèbres.. Voilà ce qu'était les porteurs d'Excalibur; Des outils du monde et de la volonté de chaque être Humain vivant sur terre désirant le bonheur. Même si Atios n'était pas programmé pour le devenir, il l'était devenu de par sa propre volonté. L'ordre n'était pas tout. Il fallait parfois faire preuve de courage pour se dresser contre la loi, contre chacun, pour défendre ses voeux et ses projets. Pour défendre ses choix, son crédo. Pour faire du bien, il fallait parfois semblait faire le mal. Il fallait se sacrifier. Se sacrifier pour le bien du plus grand nombre.

Il avait déjà son projet. Il aurait besoin de ses chevaliers pour cela. Et c'est pourquoi il fonderait sa guilde. Dans l'espoir, avec l'aide de ces derniers, d'apporter la paix et la joie au plus grand nombre. Mais il n'était pas encore prêt à réaliser ce rêve. Il devait devenir plus fort, pour pouvoir mériter le titre de maitre d'une guilde. Il devait devenir plus sage pour porter ce titre avec plus de justesse.

- Si vous voulez régulariser quoi que ce soit, allez-y. dit-il, un grand sourire, sur le visage. Réglons ça dans les règles. Montrez moi que vous méritez votre uniforme autant que moi je mérite de porter cette épée. enchaîna t-il en se relevant et en faisant face à son adversaire. Car oui, il n'était plus question de jouer ou de considérer ça comme une simple altercation. Atios voulait comprendre cette Homme et le saisir : Saviez-vous que les armes parlent plus que les paroles ? Pourrez vous saisir que je suis au travers d'un duel, monsieur l'agent du conseil ?

Qu’est-ce qu’il en savait sur lui pour parler de vie et de mort ? A l’évidence, il n’avait pas encore cerné le personnage auquel il avait affaire. Le mage du Conseil ne répondit pas à ce passage, l’homme en face était assez présomptueux pour qu’il faille encore l’exacerber, et surtout il avait déjà l’air de vouloir se battre. Cesus ne bougea pas d’un millimètre.

« Il ne s’agit à aucun moment de ma fierté, c’est même tout le contraire : pour être un agent du Conseil, il faut savoir la ravaler et même subir des humiliations dans l’unique but d’accomplir son devoir. C’est là que réside la force et l’unité du Conseil, pas dans les illusions d’un homme seul.

Ce serait stupide de ma part de vouloir agir en héros comme vous. Et je n’ai pas besoin de vous emmener, Fairy Tail recevra l’amende. Mon nom ne sera peut-être même pas mentionné.

Il faut du courage pour se lever et se battre, mais il en faut encore plus pour s’asseoir et discuter parait-il. Vos paroles n’ont rien de raisonnable. Un combat ici mettrait en danger la sécurité des civils présents voire des infrastructures. Peut-être que c’est banal pour un mage de Fairy Tail, mais le Conseil ne se livre pas à de tels actes. »

Une certaine puissance émanait du mage sur le banc, mais soit le représentant du Conseil ne l’avait pas remarqué, soit il n’en tenait pas compte. Atios avait l’air sûr de lui, comme un enfant qui pense qu’il est intouchable après une mauvaise blague.
Le ton de Cesus était assez neutre comme souvent, mais on pouvait y discerner une bonne volonté, une certaine pédagogie malgré les reproches.

- Si vous voulez régulariser quoi que ce soit, allez-y. dit-il, un grand sourire, sur le visage. Réglons ça dans les règles. Montrez moi que vous méritez votre uniforme autant que moi je mérite de porter cette épée. enchaîna t-il en se relevant et en faisant face à son adversaire. Car oui, il n'était plus question de jouer ou de considérer ça comme une simple altercation. Atios voulait comprendre cette Homme et le saisir : Saviez-vous que les armes parlent plus que les paroles ? Pourrez vous saisir que je suis au travers d'un duel, monsieur l'agent du conseil ?

" Ce n’est pas à vous de juger si je mérite cet uniforme. Vous vous placez plus haut que ce que vous êtes.

Et je crois avoir été clair, un combat ici serait un acte irréfléchi, impulsif et destructeur. Le Conseil n'est pas Fairy Tail.
Si vous vous estimez lésé, adressez vous au bureau des plaintes, je ne peux accéder à votre requête.
Que vous restiez sur ce banc ou partiez ne changera plus grand chose à présent."


Il laissa un petit temps, Certains passants qui s'étaient arrêtés intrigués avaient repris leur chemin, jugeant qu'il n'y aurait rien d'intéressant finalement. D'autres restaient encore, mais l'excitation était descendu d'un cran.
Ce qu'Atios avait dit sur les armes et les paroles étaient assez troublant, un meurtrier n'aurait pas dit mieux. Cesus n'avait pas envie de lui faire de sermon là-dessus, déjà qu'il semblait avoir son avis sur la vie et la mort et se prenait pour un sage à ce sujet. Il se contenta donc de quelques mots, mais il avait peu d'espoir de changer quoi que ce soi chez l'interlocuteur. Malgré une voix à la régularité forgée par des années en tant que soldat, il y avait à présent une tristesse qui ternissait ce qu'il disait. Se battre devenait souvent une nécessité, il ne le savait que trop bien, mais le faire pour des raisons aussi triviales, cela le dépassait. Comme ces enfants qui prennent un bâton et pensent que la guerre et un jeu, ils ne savent rien, cet homme pouvait-il être pareil ?

"Seul un idiot ou un démon choisirait une bonne guerre plutôt qu'une mauvaise paix."

- Contrairement à ce que vous dites, je sais éviter de causer des "destructions" de façon impulsive et irréfléchie. Si je décide de vous provoquer en duel, c'est car je peux me porter garant de la sécurité... Atios avait baisser le regard. Contrairement à ce conseil qui contrôle ce pays mais qui n'est notamment pas capable d'arrêter Légion sans raser une île de façon impulsive, irréfléchie et destructrice. Il releva son visage. Quelques secondes plus tard, Atios était derrière Cesus, Excalibur dans son dos. Il lui dit alors : Vous avez bien appris vos leçons. Mais il est temps de vous rendre compte que l'idéalisme est ce qu'il est. Le seul moyen de survivre dans ce monde est de se battre et de faire de son mieux, malgré ses handicaps, ses problèmes et les aléas de la vie. Les paroles ne sont que ce qu'elles sont. Elles ne protègent personne et ne ramènent pas les morts à la vie.

Atios avança quelque pas derrière Cesus, Excalibur en main. Il avait une mains dans la poche, prouvant à quel point il prenait peu au sérieux Cesus. Si Atios détestait quelque chose plus que tout, c'était un idéalisme sot et aveugle. Cesus avait l'air d'un soldat. Et qu'est-ce-qu'un soldat ? Un Homme qui à appris à entendre des ordres jours et nuits. Et à se plier à ceux-ci. Il avait sûrement affaire à un être encore plus fermer que le tableau portant les missions de rang S et SS. L'idéalisme de Cesus l'irritait. C'était avec ce genre d'Homme que des gens souffraient. L'idéalisme n'était rien sans les actions nécessaire. C'était là ce qui différenciaient l'agent du conseil. Atios fit tournoyer son épée dans sa main. Il se retourna pour pointer la gorge de Cesus. Il le regarda sérieusement et dit alors : Si c'est la présence de civil qui vous gêne tant, nous n'avons qu'à faire ça selon l'ordalie un peu plus loin. A moins que vous n'êtes pas d'accord car la législation du conseil vous permet de vous planquer dans votre lit à chaque fois que ça chauffe.

Atios fit trois mouvement d'épée vers Cesus. Trois vagues de lumière partirent de celle-ci et d'Atios pour se diriger dans sa direction. Rien de bien méchant. Atios avait calculer le coup de sorte qu'une fois devant Cesus, elle se dissiperait. Il était très soucieux des civils, contrairement à ce que l'homme aux cheveux diablement courts pensait. Atios fit un bond vers l'avant, toujours la mains dans la poche. Il arriva devant Cesus et le regarda droit dans les yeux.

- Qui veux la paix prépare la guerre. C'est d'autant plus vrai que celui qui capitule à beau être malin, il est sans honneur, sans courage, déchu et il tombe bien bas. Est-ce être un idiot se battre pour ses convictions ? Dans ce cas là, vous n'êtes qu'un idiot à vouloir me verbaliser. Votre uniforme vous rends fort, n'est-ce-pas ? Il vous permet de juger les civils, d'empêcher le malheur de chaque être vivant dans Fiore ? Il vous permet de vous sentir mieux en vous couchant chaque soir ?

Atios ricana un court instant. Ce ricanement était empli de haine. Excalibur, dans sa main brilla. Celui qu'il avait en face était pitoyable. Il ne se battrait jamais selon ses propres idéaux. Il n'était qu'un organe du conseil, une main. Il n'avait aucune volonté propre. Esclave du conseil, tu m'inspires la plus
profonde des pitiées. Tu n'es même pas capable de défendre ta propre personne sans te justifier au travers de ton rôle d'agent du conseil. Esclave formaté, je la payerai ton amande. Mais je suis déçu. Très déçu d'avoir affaire à un lâche issu d'un système lâche.

Atios se retourna. Dans la tête de Cesus gisait à présent une bourse rebondie. Il marchait lentement, le dos bien droit, le visage haut. Il n'espérait plus rien de la part de cet agent du conseil. Même pas un petit instant détente.

*je peux me porter garant de la sécurité...*
Juger de la fin d'un combat avant même de connaitre son adversaire, il avait vraiment un problème d'ego...

Les paroles ne ramènent pas les morts à la vie... cette phrase venait de celui qui voulait se battre pour un oui ou pour un non ! On croyait rêver.

"Parce que se que se battre ramène les morts à la vie peut-être, vous avez perdu votre lucidité. Le combat est parfois inévitable, mais dans les rares cas où il l'est, la voie de la sagesse est toujours celle de la paix."

L'écoutant à peine, le mage de Fairy Tail s'était retrouvé dans son dos, gentleman qu'il était.

"Si c'est la présence de civil qui vous gêne tant, nous n'avons qu'à faire ça selon l'ordalie un peu plus loin. A moins que vous n'êtes pas d'accord car la législation du conseil vous permet de vous planquer dans votre lit à chaque fois que ça chauffe."

"Fairy Tail est depuis longtemps une épine dans le pied du Conseil, mais elle n'est pas l'ennemi du Conseil. Je ne me battrai pas contre vous Atios."


Il fit trois mouvement d'épée qui envoyèrent des traits de lumière vers le mage du Conseil, ce dernier esquissa un pas rapide de côté pour les éviter mais ils s'estompèrent avant même d'être à portée.

"Qui veux la paix prépare la guerre. C'est d'autant plus vrai que celui qui capitule à beau être malin, il est sans honneur, sans courage, déchu et il tombe bien bas. Est-ce être un idiot se battre pour ses convictions ? Dans ce cas là, vous n'êtes qu'un idiot à vouloir me verbaliser. Votre uniforme vous rends fort, n'est-ce-pas ? Il vous permet de juger les civils, d'empêcher le malheur de chaque être vivant dans Fiore ? Il vous permet de vous sentir mieux en vous couchant chaque soir ?"

"Celui qui prépare la guerre contre ceux qui ne sont pas ses ennemis est un lâche et un traitre. Le général qui préserve ses troupes et celui qui est le vrai victorieux. "

D'une certaine façon, ils se ressemblaient tous les deux, Cesus se battaient -verbalement cette fois - pour ses convictions qu'étaient le devoir de protection des civils, tandis qu'Atios voulait se battre pour ses convictions qui étaient...d'avoir le droit de se battre sans raison...

"Esclave du conseil, tu m'inspires la plus
profonde des pitiées. Tu n'es même pas capable de défendre ta propre personne sans te justifier au travers de ton rôle d'agent du conseil. Esclave formaté, je la payerai ton amande. Mais je suis déçu. Très déçu d'avoir affaire à un lâche issu d'un système lâche."

Suite à ces mots, il lança une bourse vers Cesus, et commença à s'éloigner. Le mage du Conseil évita la bourse et le regarda marcher, puis il prit à son tour la direction du siège du Conseil, ignorant la bourse laissée au sol. La bave du crapaud n'atteint pas la blanche colombe dit-on.
Atios s'était comporté comme s'il était supérieur pendant toute la conversation, se plaisant à s'imaginer en Dragon face à une souris, mais la situation s'était inversée. Elle pouvait être considérée comme humiliante par certains, mais c'était bel et bien Cesus qui avait remporté la bataille du sang-froid, et a posteriori de l'honneur. Une chose que seul un vrai guerrier pouvait comprendre. Il avait tenu sa position jusqu'au bout, ne cédant pas aux caprices d'un gamin immature. Son regret était que l'homme qui se croyait tout permis ne tirerait aucun enseignement de leur rencontre et resterait sûrement la tête brûlée qu'il était.
Atios se prenait pour une personne dont il n'avait pas encore l'étoffe. Et après ça la réputation de Fairy Tail en prendrait un coup.

Cesus se dirigea vers le quartier général, il avait un rapport à faire, puis une autre mission l'attendait pour aujourd'hui.