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Les quatre grandes étapes de la Vie Humaine
 MessageSujet: Les quatre grandes étapes de la Vie Humaine   Les quatre grandes étapes de la Vie Humaine EmptyJeu 28 Juil - 15:38

Ash Tomoe
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Les quatre grandes étapes de la Vie Humaine

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La Vie humaine se constitue des quatre grandes étapes : la Naissance, où, à peine formé, on découvre les premiers aspects du monde; l'Enfance, où il faut suivre un enseignement pour resplendir de connaissance et survivre plus tard; l'Âge Adulte, où enfin, nous sommes libres de faire ce que l'on veut, malgré les énormes responsabilités qui nous pèsent, et pour terminer, la Mort, où tout se termine et ne devient que souvenir. Quatre grandes étapes que chacun se veut de suivre; qu'importe l'âge, la vocation, les aptitudes, tout le monde passe par ces points vitaux. Personne ne peut y échapper, car c'est une des lois primordiales de l'Univers, et parmi tant d'autres, sans doute la plus importante.


Naissance

Le soleil resplendit d'un éclat incomparable. A l'horizon, défiant le ciel en pointant derrière les collines de l'est, l'étoile lumineuse, source de chaleur perpétuelle, illumine votre vie. Vous vous réveillez en sentant la légère aura lumineuse parcourir votre visage. D'un œil toujours endormi, vous vous glissez dans vos vêtements, puis vous vous dirigez vers la cuisine, où vous dégustez, pour la première fois de la journée, des mets juteux. Votre visage commence à s'éclaircir, votre sourire point. Tout est délicieux et s'annonce extatique. D'une démarche frivole, vous vous laissez entrainer dans un tumulte incessant, nageant dans la foule qui, comme vous, vient de sortir pour parcourir l'espace qui les entoure. Les rues d'Era, ville magnifique et célèbre pour sa convivialité, regorgent de merveilles qu'on ne trouve pas ailleurs. Mais il reste, bien sûr, des trésors qui restent propres à l'homme. Du sourire de l'enfant qui vous remercie de l'avoir aidé à attraper son chat, perché dans un arbre, jusqu'au regard insistant de la femme qui approuve votre geste dévoué, tout vous embaume le cœur. Vous aimez aider autour de vous, et c'est pourquoi vous avez décidé de vous rendre au siège du Conseil Magique pour devenir une personne ayant du pouvoir. Le pouvoir d'influer sur les choses, le pouvoir de repousser les péchés et d'annihiler le mal. Le pouvoir de sauver les gens, de combattre le désespoir, de rendre le sourire. Animé par ce sentiment libérateur, vous marcher d'un pas digne, prêt à accomplir votre tâche. Votre passé derrière vous, vous comptez réellement changer le monde pour avoir la force de vous retourner et de tendre la main à ceux que vous avez laissé sur votre chemin. Vous n'êtes pas parfait, vous le savez depuis longtemps, mais la perfection n'est que superficialité. Au fond de vous, vous savez que chaque personne ne constitue qu'une pièce d'un immense tableau. Chacun à sa place, car le cadre n'est pas défini, infinité dans l'infini, et chaque point rassemblé forme une étrange silhouette. Le Monde s'ouvre à vous, inhalez une dernière fois la magnificence de l'air que vous parcourez, et rentrez dans les dédales fructueuses de l'Existence.


Enfance

Vous arrivez finalement à votre but : le siège du Conseil Magique, le cœur du Royaume. Renseigné à l'accueil, vous grimpez d'une démarche apaisée vers le lieu qui vous attend. Certains, à cet endroit, profitent des derniers instants de libertés, où ils avaient accès à l'essence de la vie, et parcourent avec elle des derniers instants chaleureux. Vous, vous vous hâtez, ravi d'en finir avec l'état de passivité qui vous comblait depuis trop longtemps. Vous pouvez enfin marcher et faire bouger les choses. Le repos n'existe pas dans votre logique, en tout cas, pas tant qu'une personne aurait encore besoin d'aide. La volonté, la conviction que vous éprouvez vous donne des ailes, vous porte dans l'au-delà, au-dessus de l'infamie, et de votre belvédère, vous brandissez la lame rayonnante de Hikari no Fūsatsuken. Mais, avant d'atteindre le summum de votre Existence, il faut passer les étapes que la Vie et le Destin placent devant vous. En haut des marches, premier palier de la fortune, un homme vous attend. Il s'appelle Oita Mikuzi.
Cet homme est le genre d'homme dévoué pour ce qu'il revendique. Il aime son pays, et veut le protéger. S'il s'est porté volontaire pour vous former dans vos premiers pas, c'est car il croit en l'avenir du pays, tout comme vous. Il veut voir la bonté sur le visage de chacun, et est ainsi prêt à élever les personnes qu'il pense ayant le pouvoir d'offrir ce don. Il vous a choisi car il pense que vous êtes bon. Vous le suivez sans un mot et arrivez alors dans une grande pièce, où des tonnes de tas branlants d'affiches tiennent sur des tables basses. Votre travail est de trier ces affiches, pour prouver votre juste valeur. Il faut du mérite pour avoir du pouvoir, et vous êtes méritant. Sans un mot, vous vous attelez à la tâche. Vous triez ce qui s'appelle des Avis de Missions, des appels à l'aide, anonymes ou pas, de milliers de personnes. Votre cœur se brise dès que votre main touche une nouvelle affiche, car vous êtes bloqué dans une pièce tortueuse alors qu'à l'extérieur, des gens hurlent à l'aide. Confus, vous surprenez le monde en versant des larmes silencieuses. Malgré vous, vous barbouillez les mots des affiches avec vos pleurs salés. Vos actions imprévisibles attirent Oita Mikuzi, qui s'adresse à vous d'un ton solennel. Il vous comprend, et revendique le fait que, en triant ces affiches, vous aidez à leur diffusion dans les guildes, ces espaces où la magie aide les démunis, et vous essayez alors d'aller plus vite pour prouver votre efficacité. Vous pensez à l'avenir, quand vous aiderez les autres, et cela vous motive. Oita Mikuzi est finalement ravi de votre travail, et alors que le soleil que vous n'avez pas vu passer au dessus de votre tête se couche, il vous tend une affichette. Une demande à l'aide, futile, mais réelle. Oita Mikuzi comprend votre détresse et veut vous aider. Vous acceptez avec joie.


Âge Adulte

La soirée s'impose, déjà. Les ruelles sont illuminées et encore chaudes, car le soleil laisse ses marques dans la pierre. Vous ne pleurez plus, car un travail vous attend. Il s'agit d'assurer le service dans un restaurant de luxe. L'aide ne s'apparente pas seulement à la misère. Elle peut se manifester en un simple sourire qui agit comme un rayon bénisseur de clarté dans votre esprit. Tout aide n'est pas futile, et c'est dans cet état d'esprit que vous vous présentez au restaurant.
La clientèle est exigeante, et vous n'aimez pas ça, car elles abusent de leur biens d'une manière inopinée alors qu'ils pourraient les distribuer à ceux qui en ont besoin. Mais vous vous taisez, car ce n'est pas eux que vous êtes venus aider. Votre attention se focalise sur les ordres du chef cuisinier, qui vous demande de garder l'œil sur les clients, parfois corrompus, voleurs. Traversant la salle de nombreuses fois, vous risques des regards autour de vous, et tombez face à la dentelle, la soie, le cuir et le velours. Vous-même devez porter un habit élégant pour satisfaire la clientèle. Vous contenez votre rage et regrettez parfois d'être venus, la seule chose vous retenant ici est l'aide demandée par le chef.
Vous excellez dans le service, on vous le fait remarquer en cuisine, mais les clients ne s'abaissent pas à un compliment. Ils enfouissent l'argent dans leur graisse et enterrent leurs bons sentiments sous le poids de leur imbécillité. Vous percevez soudainement un reflet, celui d'une bague qui s'avance jusqu'au sac d'une table voisine. Un homme, tristement vêtu, cache son bras dans son dos en parlant à sa compagne, et derrière lui, s'offre les plus délicieuses cachoteries. Il pioche dans le sac et en retire une paire de gants en velours. Votre œil discret se plisse. L'homme vole pour la concurrence, pour s'afficher encore plus haut qu'il ne l'est déjà et se vanter de ses terres et richesses. Devant une telle bassesse, vous ne pouvez que retourner dans votre vestiaire, retrouver votre épée, et vous avancer dans la salle et, en tirant l'arme de son fourreau, murmurer l'incantation.

«Hiken.»

Vous dégagez dans un bruit de ferraille la lame et la pointez sous le cou de l'homme, désemparé, qui lâche par frayeur les gants volés. La femme les retrouve et montre son embonpoint. L'homme sort, injurié, et la salle vous applaudit. Vous restez de marbre face à des éloges falsifiées. En cuisine, on vous félicite malgré tout, même si la présence de Hikari no Fūsatsuken semble gênante. Si vous le voulez bien, vous pourrez vous produire en spectacle dans un combat d'épée et de magie en fin de soirée, devant la clientèle qui adore ces spectacles barbares. Pour leur voler de l'argent et le redistribuer, vous acceptez à contrecœur.
Vous êtes confrontés à la bassesse la plus puérile qu'il soit, ce soir-là, mais vous ne devez pas pleurer, car il serait indécent de s'abaisser ainsi devant eux. Sans pouvoirs, vous ne pouvez que vous taire.
On vous appelle sur scène. Hikari no Fūsatsuken en main, vous vous avancez. Sous les projecteurs, vous sentez la présence dérangeante des clients repus de leurs festins. Votre adversaire pour le spectacle s'avance vers vous. Vous n'avez pas besoin d'utiliser la magie cachée de votre arme pour vous défaire en quelques coups d'épée de votre adversaire. Vous voulez être bref pour que le spectacle finisse rapidement, que ces personnes soient insatisfaites, qu'elles se rendent compte de leur niaiserie. Votre caractère est mauvais en cet instant, mais vous n'arrivez plus à vous contenir.
Le spectacle terminé en quelques secondes, vous vous éclipsez, récupérez votre argent du, et quittez avec hâte ces lieux, pouvant profiter de votre courte retraite.


Mort

Vous déambulez à nouveau dans les rues, cette fois vides, de la ville froide. Le monde est couché, comme l'astre qui leur impose un mouvement de vie. Vous entendez l'écho de vos pas entre les pierres, et un goût acerbe au fond de vous. Certaines facettes de l'homme vous dégoutent.
Serez-vous capable de changer cela ?
Aujourd'hui, vous n'avez pu que vous éteindre devant eux. Vous manquez de force, de prestige. Il faut travailler pour le monde avant d'éclater de jouvence. D'un pas las, indécis, vous rentrez dans votre logis. Dans quelques heures, le soleil reviendra, et vous devrez vous levez à nouveau pour vous rendre au siège du Conseil Magique et retrouver votre supérieur, Oita Mikuzi. Vous êtes fatigué, vous constatez votre impuissance. Vous sombrez dans un piteux état, et vous vous morfondez. Ne trouvant pas sommeil, vous sortez à nouveau dehors, dans le paysage nocturne et infrangible, et grimpez la façade de votre bicoque pour vous retrouver sur le toit, face à la lune. Allongé sur votre perchoir, au-dessus du jardin, vous fermez les yeux. Le monde attend les changements que vous lui procurerez.
Seriez-vous capable de changer cela ?



Les quatre grandes étapes qui constituent la Vie Humaine sont toutes différentes, mais malgré tout, on reste le même en les parcourant. Chaque jour, on retrouve ces étapes essentielles qui font ce que vous êtes. Chaque jours, on affronte les obstacles de la vie, on les surmonte, ou on s'écrase face-à-eux. Mais il y aura toujours quelqu'un pour vous aider à vous relever. Il suffit de tendre la main, et d'appeler à l'aide.
   
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