INFORMATIONS GENERALES

Sexe : Homme
Âge : 17
Pouvoir : Constellations
Statut/Guilde : ermite (cherche une guilde, inRP en tout cas) (ou peut-être au Conseil finalement…arf dure décision, on peut changer en cours de route ?)

Afin de mieux cerner le personnage, je vous conseille de commencer par l'histoire. La description psychologique sera plus appropriée ensuite. Here we go !

BACKGROUND



A-t-on idée d’élever un enfant dans un camp de garnison ? Visiblement, l’idée n’avait pas suffisamment été abordée par Cyludd, le commandant du fort militaire des montagnes occidentales de Fiore, aussi connu comme le Fort des Tours de Lune pour son architecture particulière. Reste qu’il n’avait pas tellement eu le choix non plus.
Cesus avait été trouvé pendant une expédition de sauvetage. Le village natal du garçon ayant souffert d’un séisme détruisant tous les bâtiments. Les conséquences n’auraient pas été aussi lourdes si les maisons en bois n’avaient pas aidé à la propagation d’un incendie d’une extrême intensité. Parmi les quelques survivants, celui qui était à peine un nouveau né à ce moment n’avait aucune famille, aucun endroit où aller. Le commandant avait donc décidé que les soldats se relaieraient pour s’occuper du bébé.
Une nouvelle corvée de « mioche » vint s’ajouter à la liste de celles existantes (sentinelle, garde, épluchage des patates…).
Inutile de dire que le garçon reçut une éducation à la dure. Et quand je dis dur, c'est-à-dire qu’il faisait presque tout ce que faisaient les soldats. Et s’il ne tenait pas bien longtemps pendant les entrainements, il s’accoutuma rapidement à devoir se lever à l’aube, réveillé par une trompette assourdissante, à devoir être prêt en quelque secondes pour la revue de détails, et à voir sa nourriture rationnée.
Grandir entouré d’hommes combattant régulièrement influa aussi sur le caractère du petit homme, pour lui c’était de cette façon que se réglaient les divergences de points de vue. Il a gardé une grande partie de cette mentalité jusqu’à aujourd’hui. A quelques reprises, on tenta de la placer dans un orphelinat ou dans une famille d’accueil, mais à chaque fois ce fut un échec. Avec son caractère impérieux, il imposait des règles trop contraignantes aux autres enfants qui n’y étaient pas préparés, et on dut le « rendre » au fort.

Son éducation se fit donc de cette sorte. Dès qu’il fut assez fort, il commença à s’entrainer au combat. Certains auraient estimé que tenir une épée était un rien prématuré pour un gosse de 8 ans, mais dans le fort tout le monde trouva ça normal…
Il avait beau ne pas faire le poids, il aimait la sensation du port d’arme, se sentant plus en sécurité pendant ces moments. Il n’aimait pas tellement les armes de distance, les trouvant déloyales par rapport à sa conception du combat, et préférait une simple épée. Et s’il fallait confirmer le caractère responsable des soldats, ceux-ci retenaient à peine leurs coups quand ils leur arrivaient de s’opposer au petit. Il en résultat une impressionnante ténacité, même face à un adversaire largement supérieur. A défaut de grande éducation littéraire, le petit Cesus fut élevé dans le pragmatisme de l’armée. Les principales distractions n’étant pas directement liées à la vie du fort étaient les récits de combats épics, qui lui inculquèrent la plupart des valeurs qui lui tiennent à cœur aujourd’hui comme la bravoure, l’honneur, la force…
A l’âge de 15 ans, il put officiellement devenir un soldat du fort ; son rêve se réalisait. Il connaissait déjà un grand monde et avait une énorme avance technique sur les autres jeunes recrues. Il put ainsi acquérir une forte confiance en ses capacités.
Assez tôt, il commença à prendre part aux mêmes missions que les soldats plus expérimentés. Ses supérieurs voyaient en lui un guerrier compétent et obéissant au point de ne jamais remettre un ordre en question, un bon soldat en somme.

Je parle de lui en le nommant comme si son nom était une évidence. Ce fut pourtant loin d’être le cas pendant longtemps.
Quand on avait trouvé l’enfant, ses parents étaient déjà disparus, et lui ne savait pas encore parler. Il se posa alors le problème du nom de l’enfant. Après quelques recherches auprès des survivants, on était parvenu à mettre un nom sur la famille du bambin. Les Nero. On ne put rien faire pour le prénom, et c’était au commandant de décider. Après quelques propositions, il opta pour une solution simplissime : le matricule R148 (pour recrue 148), comme celui qui aurait été attribué à un nouveau soldat. Cela n’a rien d’un prénom, pourtant ce fut utilisé quelques années. Je devrais logiquement l’utiliser à mon tour pour les quelques épisodes concernés, mais pour des raisons pratiques et esthétiques, je me cantonnerai au prénom Cesus, qui lui fut donné par un soldat un peu plus humain, et repris ensuite par l’ensemble de la garnison.
Revenons plus en détails à son histoire.

Il participait de plus en plus activement à la vie du fort, prenant part à des missions de diverses natures, comme des expéditions exploratrices suivies de l’établissement de camps temporaires, la lutte contre le crime organisé, la protection quotidienne des citoyens etc…

Ce jour là, il était au sein d’un groupe de 15 soldats aux profils différents, et dont l’objectif était de repérer, d’infiltrer et à terme de dissoudre une secte s’étant établi dans un village en montagne, élargissant rapidement son influence sous le nom de « Culte sataniste de Necrarch »
Les consignes avaient été claires, donc Cesus n’avait eu qu’à les suivre. Réfléchir à des plans d’attaques très élaborés n’était de toute façon pas son activité préférée ni celle qui lui réussissait le mieux.
Quand ils furent dans un des villages où on avait entendu parler du Culte, ils se dispersèrent. Le jeune guerrier n’eut pas à attendre très longtemps avant qu’un individu louche lui propose de joindre un « évènement exceptionnel » le soir même.

Le soir, il se rendit au lieu de rendez-vous : un vieil entrepôt dont l’intérieur avait été aménagé pour ressembler à une sorte de temple spacieux. De nombreux fidèles se démarquaient par leurs tuniques rouges, tandis que les nouveaux (dont il faisait partie, tout comme plusieurs membres de la mission) avaient reçus des tuniques grises. Ils les firent entrer en dernier dans la pièce principale.
Les tuniques rouges avaient formé un demi-cercle en face d’un homme se démarquant par sa robe noire et ornée de nombreux symboles. Son visage n’était pas caché ; c’était un homme à la chevelure d’ébène, arborant une barbe finement taillée. Il haranguait la foule, mais réagit dès que les « nouveaux » firent leur apparition. Il parlait avec un grand sourire et une voix chaleureuse.
« Approchez mes amis ! Et découvrez avec nous la révélation du culte de Necrarch ! »
« Gloire A Jebilo, premier disciple de Necrarch ! »

Après des petits rituels sans importance, on apporta un plateau en argent sur lequel était formée une pyramide de petits carrés noirs. On ordonna aux « nouveaux » de s’agenouiller en rang, et le chef passait en mettant un rectangle dans la bouche qu’ils étaient sensés avaler. Pourtant Cesus se souvenait parfaitement de toutes les consignes qu’on leur avait données. Et l’une d’entre elle était justement de ne pas accepter de nourriture une fois au sein de la secte.
Il prit cependant le carré noir dans la bouche pour suivre une autre consigne qui était de ne pas attirer l’attention sauf contrordre, et fit tout pour ne pas l’avaler.

Malgré l’aspect très sombre, le carré noir était en réalité du chocolat… Probablement imprégné d’une drogue, il était surtout modifié par magie, de manière à s’adapter le plus possible au goût de la victime qui ne pouvait s’empêcher de le déguster et d’en percevoir la merveille. Le jeune homme n’avait jamais ressenti un goût aussi agréable, d’autant plus qu’avec la chaleur, le chocolat fondait et prenait une consistance atrocement onctueuse. Mais les ordres étaient les ordres. Dans un effort absolument surhumain, il résista pendant deux minutes à l’insoutenable tentation d’avaler ce délice, le temps que les regards se tournent vers une autre partie de la cérémonie. Il put recracher à contrecœur la substance fatale.
Non sans une once de fierté d’avoir résisté, il jeta un rapide coup d’œil aux autres membres de la mission pour voir s’ils suivaient eux aussi les ordres. Il n’avait pas repéré tout le monde, mais au moins 3 personnes étaient avec lui, dont le lieutenant Laylye et le sergent Jaromir qu’il connaissait pour être des combattants hors pair.
Suite à un ordre discret comme ils les avaient définis avant de la part du lieutenant (membre le plus haut gradé de la mission), ils continuèrent de participer à la cérémonie l’air de rien. Mais sans qu’il s’y attende, le lieutenant décida de prendre l’initiative et dégaina son katana en se jetant sur le gourou de la secte. « Meurs crapule ! »

La réaction de l’ensemble de la salle fut brusque et désordonnée. Le coup n’avait pas pu être porté car des fidèles s’étaient interposés, sacrifiant leur propre vie pour Jebilo. 4 soldats avaient suivis le lieutenant dans son élan, engageant le combat. En infériorité numérique totale, ils avaient vite été maitrisés. Le lieutenant Laylye était maintenant acculé à un mur avec une dizaine d’adversaires en face de lui, mais autant de corps ennemis au sol. Les autres soldats ayant suivi l’intervention étaient soit morts, soit sur le point d’être égorgés sans formalité.
Cesus était resté en retrait, obéissant une fois de plus à un ordre précis, même si la vision de ses camarades luttant le martyrisait. Le sergent de son côté, semblait avoir disparu complètement.
Le silence était retombé, et un passage se faisait dans les rangs des fidèles pour laisser passer Jebilo jusque Laylye, tel les charognards s’écartant quand arrive le vrai prédateur...
Sa voix s'éleva dans un silence à faire pâlir un moine.
« Ainsi tu oses défier la toute puissance de Necrarch ? Et bien soit. Tu as le droit de mourir dignement en affrontant une épreuve divine. Que l'on prépare l'arène pour le sacrifice du combattant. »

Apres quelques préparatifs ou un cercle fut dessine au sol avec un pentagramme en son centre, les deux adversaires se retrouvèrent face a face.
Avant même que les premiers coups ait été échanges, il se passa un phénomène étrange. Le premier disciple se mit a réciter une incantation en silence en brandissant une clé en or, juste avant d'élever la voix en annonçant : O glorieux Necrarch, vient déverser le courroux de ta magie salvatrice sur les impies qui osent défier ta toute puissance ! Je t’invoque incarnation de Satan !
Quelques secondes après, une espèce de bouc bipède était apparu. Il se tenait droit devant Laylye, avec des lunettes noires, et un jet pack dans le dos. Sans dire un mot, le combat s'engagea. Le lieutenant était sensiblement plus faible et plus lent, mais il survivait tant bien que mal. L'affrontement dura environ dix minutes, quand Laylye fut à terre. A ce moment, le bouc s'évapora, et le gourou de cette secte vint achever le soldat avec un long couteau décoré. Se refrénant d'agir, Cesus sentit alors quelqu'un lui tapoter l'épaule. Il s'agissait du sergent Jaromir. Il affirma que des renforts viendraient d'un instant a l'autre, et que l'ordre du commandant Cyludd était maintenant d'éliminer Jebilo, mais de conserver la discrétion autant que possible.
La cérémonie continua avec de nombreux actes macabres sur le corps du lieutenant, ainsi que des autres morts, fideles ou non sans distinction.

Les tuniques des « nouveaux » se virent copieusement arrosées de sang, jusqu’a en devenir rouge. La cérémonie devenait de plus en plus répugnante avec le temps, mais on apporta quand même des tuniques rouges propres, symbole de l'accession au statut de fidele.

Alors même qu'il se trouvait en face de Jebilo qui lui remettait son insigne, la porte d'entrée vola en morceaux et une vingtaine de soldats du fort s'y engouffra, avec le commandant a leur tête.

« Protégez-moi mes fideles disciples, pour la gloire de Necrarch ! »
Persuade qu'ils le défendraient, il ordonna a Cesus et a deux autres fideles de le suivre pour passer par la porte de derrière. N'étant pas invite, le sergent Jaromir se joigna a eux, sans que les autres bronchent.
Dans la bataille de la salle principale, les soldats prenaient largement le dessus grâce a leur entrainement et a leurs meilleures armes. Mais ils se rendaient aussi compte que la cible principale avait réussi a s'enfuir.
Ils étaient en réalité dans un souterrain auquel on accédait par une entrée secrète de la salle annexe. Les soldats mettraient un certain temps à la trouver. Des qu'ils furent sous terre, Jaromir tua les deux fideles, et il s'approchait de Cesus. Au lieu de l'éviter pour attaquer Jebilo, il fit apparaitre une massue dans sa main et s'en servit pour envoyer le jeune soldat valdinguer a 2 bons mètres. (Pour le protéger expliquera-t-il plus tard) Sonné, celui-ci observait le combat se dérouler en reprenant péniblement ses esprits. Le chef de la secte avait sorti un trousseau de clé et avait invoque une autre créature qui ressemblait a un vieil homme en tenue de chevalier, avec un écusson en forme de bouclier rond sur le bras. Il était apparu avec une longue et fine épée..
De son côté, le sergent faisait apparaître des armes contondantes dans ses mains et les maniaient habilement. Jebilo se battait lui aussi, avec deux dagues, et semblait vouloir tuer le sergent a tout prix.
Cesus s'était relevé sans blessure grave hormis quelques bleus. Il attrapa son épée et se rua sur les trois combattants. Le vieil homme para sa première attaque, mais il ne put rien faire quand Cesus lança son épée en plein dans la poitrine du gourou. Tous les quatre s'arrêtèrent de combattre l'espace d'un instant, observant ce qui arrivait. Jebilo s'effondra au sol, dans une marre de sang. Le vieil homme rengaina aussitôt son épée, tandis que le sergent arrachait un morceau de sa tunique pour se panser une plaie. Le vieil homme alla se pencher auprès du gourou qui rendait son dernier soupir. Il ramassa l'épée de Cesus et également un trousseau de clés dont se servait Jebilo. Il vint rendre l'arme à son propriétaire légitime, puis s'inclina devant lui en tendant le trousseau de clés.
Ne sachant pas comment réagir, le jeune guerrier ne fit aucun geste, se contentant de lancer un regard interrogateur vers Jaromir.
« Je ne comprends pas... »
« Vous allez maintenant pratiquer la magie Maitre, celle des constellations. Pour cela, vous devez passer un contrat avec moi et je vous expliquerai tout le fonctionnement. Je suis Scuti de la constellation de l'Ecu de Sobieski. »

Se tournant a nouveau vers le sergent, il le vit lui faire signe d'accepter.
Une fois le contrat passe, il cherchèrent le passage par lequel ils étaient entrés dans le tunnel. Jaromir en profita pour lui conseiller de garder sa magie secrète pour l'instant, sauf pour le commandant.
Des que le passage fut ouvert, ils tombèrent sur les soldats qui fouillaient intensément la salle, sans trouver le moyen d'ouvrir le passage. Ils furent tous les deux traites comme des héros blessés, et on les escorta au camp en leur faisant tous les honneurs.

Peu de temps après cet événement, Cesus fut convoque auprès du commandant. Il alla le trouver dans sa tente ou Jaromir était aussi présent. Le soldat fit un bref rapport sur la mission, suite à quoi on lui remit l'insigne de lieutenant, malgré son jeune âge. Jaromir de son côté était devenu l'adjoint du commandant.
On lui accorda une période dans la journée pour qu'il puisse pratiquer la magie et s'améliorer pour accomplir ensuite des missions spéciales.
Ces missions étaient plus difficile que la moyenne, et il les accomplissaient souvent seul. Cela lui laissa beaucoup de temps libre qu'il passa a essayer de trouver des informations sur ses parents. L'histoire de la famille Nero était d'ailleurs banale et n’avait aucun lien avec la guerre, au point que Cesus décida de tirer un trait sur ceci.
Cependant, le commandant ne le voyait pas de cet œil – grâce au conseil de son adjoint entre autre. Il décida que le petit devait avoir une famille, et les soldats ne comptaient pas.
Il lui demanda donc de quitter le fort, et de trouver une guilde de mages, ou il aurait des amis plus proches.




DESCRIPTION PSYCHOLOGIQUE
Comme promis, voici a présent sa description mentale.
Élevé dans la rigueur militaire, Cesus et une personne très directe. Il dit les choses telles qu'elles sont et fait rarement preuve de subtilité. Sa spontanéité peut parfois choquer, si bien qu'on le juge souvent autoritaire dans sa manière d'aborder les autres. D'un naturel bon, il s'efforcera pourtant de faire son possible pour qu'on soit le plus satisfait de lui et pour aider son prochain. Égoïste, il ne l'est surement pas. Vivre dans une communauté vous rend altruiste et crée un esprit de groupe. Il a besoin d'adhérer à un idéal plus grand que lui pour se sentir heureux. Le fait d'être seul peut même le déprimer, même s'il l'est rarement en fin de compte.
L'armée vous a engage pour agir, pas pour réfléchir. C'est un de ses défauts. N'étant pas une flèche, il est très mauvais quand il s'agit d'établir un plan ou d'élaborer une stratégie. Se focalisant trop sur l'instant présent, il fait preuve de naïveté ce qui le rend influençable. D'un autre cote, cette spontanéité lui garantit d'excellent réflexes dans une situation imprévue. Étant donne qu’il ne prévoit pas ce qui va se passer, il est rarement surpris et peut agir en conséquence. Ce sang froid n'est pas sans lien avec une détermination implacable, qu'on pourrait presque comparer à une machine.
Souvent oppose à des adversaires plus forts que lui, il est devenu très persévérant, tenace et courageux. Il est obstine et défend ses idées, même si son esprit simple en fait une personne facile à persuader. Ainsi, c'est un allie sur lequel on peut toujours compter. J'ai dit que sa perception du temps n'allait pas très loin mais il y a une chose qui ne le quitte pas, peu importe combien d'années peuvent passer : sa loyauté. Fiable et disponible en toute circonstance, rien ne lui ferait renier sa parole. Il est d'une fierté exemplaire a ce sujet, au point qu'on pourrait le qualifier de chevaleresque.
L'armée demande de l'ordre et de la discipline. Il arrive donc qu'il exige la même chose de la part de ses proches, étant lui même totalement maniaque. Cela renforce son trait autoritaire, mais lui même accepte parfaitement d'avoir un supérieur et obéit a tous les ordres.
Pour ce qui est de ses émotions, il aime s'amuser avec des choses simples et rire bruyamment. Il garde tout de même une part de tristesse du fait de sa solitude.