Même si je n'avais pas la puissance du célèbre Mystogan de Fairy Tail, on pouvait facilement comparer mon attitude sur les dernières semaines à ce dernier, car je ne faisais que des allers-retours, même si la plupart du temps, ce n'était pas obligé pour une mission, mais seulement pour aller faire la fête avec quelques amis, épuisant ainsi peu à peu l'argent qu'il me restait de mes parents. De plus, comme c'était un peu moins cher et plus convivial à la guilde, même si j'avais bien bu et mangé lors des fêtes, je décidais quand même de manger là-bas. Après avoir mangé, dormi et discuté avec beaucoup de mondes. Histoire de me refaire, je décidais de faire une mission, néanmoins, comme je n'étais pas trop trop fort, mon accès à ces dernières était plutôt limité. Après un long, mais très long moment de réflexion, j'en choisissais une, elle consistait à apprendre à de pathétiques et jeunes soldats d'une ville, à leur apprendre leur véritable métier, qui était celui de se battre pour protéger leur cité. J'avais choisi cette mission, car je trouvais qu'elle me correspondait particulièrement bien, car moi et le combat, ça ne fait qu'un seul. Alors, après ces trois jours pendant lesquels je m'étais reposé à la guilde, je partais pour cette mystérieuse ville. Cette dernière était Shirotsume, connue pour son accueil chaleureux, même si aux alentours, traînaient quelques montres, franchement pas sympathiques. Néanmoins, comme Oak Town et Shirotsume n'était pas toute proche, je n'y étais jamais allé et je ne connaissais seulement tout ça grâce à certaines rumeurs des diverses discutions que j'avais entretenu avec des touristes du coin.

Après être sorti de la guilde, je me dirigeais maintenant vers la gare, bien entendu, comme je connaissais plutôt bien la ville, comme j'y habitais. Néanmoins, une fois arrivé, la galère pouvait commencer, d'abord, que j'allais vers le guichet, on me disait qu'il pouvait y avoir des grèves aujourd'hui, à cause de diverses raisons, néanmoins, cela se fit vite contredire, car dans le quart d'heure qui suivait, un train arrivait en gare. Dès que je vis cela, je tournais ma tête vers celle de l'homme qui tenait le guichet, je le regardais un regard noir, qui n'annonçait rien de bon pour lui, il se contentait de me répondre d'un gigantesque sourire, plutôt con, mais bon, visiblement dans ce cas, c'est lui qui me prenait pour le plus débile. Après avoir repris une attitude plus sympathique et plus accueillante. L'homme m'imprimait le billet, me le donnait, puis j'allais attendre au quai pour le train qui allait à Shirotsume. Après une bonne heure d'attente, il arrivait enfin. Le voyage jusqu'à cette ville fût plutôt long, d'ailleurs je mangeai même dans le wagon restaurant, il me servait une bonne grosse entrecôte grillée de boeuf, bien juteuse et saigneuse avec un bon goût. Avec cela, il me servit une bonne dose de frite. Après ce régal, ayant la peau du ventre tendue au maximum et souffrant du manque de sommeil, depuis quelques jours. Tout se passait bien, de beaux rêves où j'étais le héros bien entendu, aucunes grandes bouscules ou discutions venaient me réveiller. Jusqu'au réveil, lors de ce dernier, je fus réveillé par un gros patapouf, ce dernier venait de me taper avec son gros sac, d'ailleurs je ne savais pas ce qu'il contenait, mais il faisait beaucoup trop de bruit.

Je demandais à l'homme où l'on était, il me répondit que l'on était à Shirotsume. Je tiltais d'un seul coup que j'étais déjà arrivé, je me levais, prenant mon sac, je me dirigeais vers la sortie, la porte qui menait à cette dernière était déjà en train de se refermer, après avoir pris appui sur mes deux jambes. Je faisais un magnifique saut de félin droit devant moi, passant dans un trou de souris qu'il y avait entre la porte et le mur, je me rétamais sur ma valise. Après m'être relevé et m'être tapoté, afin d'enlever la poussière que j'avais accumulée en me frottant sur le sol. Je pouvais constater un magnifique paysage, au fond, on pouvait voir les montages qui étaient encore enneigées et entre moi et elle, il y avait une multitude, bien entendu, je ne pouvais pas tout voir à cause de la ville qui m'en cachait une grande partie. Néanmoins, il y avait un malus à cette ville, c'est qu'il y avait un sale vent froid. M'en foutant quelque peu de ça, je décidais d'aller sur mon lieu de travail, afin de commencer et finir ma mission le plus vite possible. Toujours avec mon super centre d'orientation, même en suivant tous les conseils des habitants et les panneaux de la ville, je me perdis une bonne dizaine de fois, avant d'arriver à la caserne. Une fois là-bas, les occupants de cette base me disaient que l'on ne pouvait pas commencer le précieux entrainement maintenant, non pas à cause de leur trop grande flemmardise, mais qu'une autre personne qui était aussi là pour les entrainer devait arriver. Il ne m'en disait pas plus. Je n'osais même pas leur demander de me servir un café pour ne pas passer pour le glandeur de service.

Après une petite minute d'attente, un homme arrivât, il était plutôt jeune, à voir son style vestimentaire et sa classe, cependant il était un peu dans un état second, soit il avait bu des litres d'alcool, soit il avait pris une quelconque substance illégale ou soit il ne tenait aucun des deux. Il me disait quelque chose, mais pas trop en fait, il était sûrement nouveau à la guilde ou quelque chose comme ça, j'avais peut-être déjà discuté avec lui. Visiblement, lui me connaissait, car il se mettait à crier mon nom, puis se mettait à s'excuser d'une manière pas très polie d'avoir crié au lieu d'avoir simplement parlé, puis me demandait si ce nom me correspondait et si moi aussi, j'étais là pour entraîner les soldats. Après une bonne trentaine de secondes, où j'avais cherché et trouvé son nom, je décidais de lui répondre, afin de dissiper ces doutes :

Salut ! Euh ouai, c’est bien moi en effet et toi t’ess Bud Walker, si je ne m’abuse nan ? Oui en effet je suis bien ici pour cette mission.

Après une bonne minute, un homme arrivait, c'était un sûrement un soldat d'ici, vu son habit et ce n'était sûrement pas lui que l'on allait entrainer, vu le nombre de médaille qu'il portait sur sa veste, les bandes et insignes qui se trouvaient sur ses épaules. En dehors de ça, il était plutôt gros et pas trop musclé, n'aimant pas se raser, il conservait une grosse barbe, bien touffue tout autour de sa bouche. L'homme nous proposait de le suivre pour pouvoir aller voir ses collègues que l'on allait entraîner, bien entendu nous acceptâmes.

Après une petite visite guidée dans le camp, où l'on nous avait tout présentés et situés, on arrivait devant une bonne trentaine de personne, la majorité avait entre quinze et vingt ans, par contre, il n'y avait aucune femme ou fille, cela pouvait facilement se constater à leur torse, comme tous ces soldats étaient torse-nus. D'ailleurs, certains étaient en train de manger et de boire, d'autres discutaient entre eux, tout en ayant une clope au bec, une bonne partie jouait aux cartes, en misant de petites, voir grosses sommes d'argent. Et là, je venais enfin de comprendre pourquoi ils avaient besoin de notre aide. Après avoir tapé sur le sol, à l'aide de son bâton, tout en chauffant sa voix. Celui qui nous accompagnait criait un magnifique « garde-à-vous », complètement affolés, les glandeurs se mettaient à bouger dans tous les sens. La première chose qu'ils firent, étaient de jeter à la poubelle, leurs bouteilles de bière et leurs paquets de cigarettes, bien entendu, ils ne réservaient pas le même sort à leurs précieuses cartes, qu'ils mettaient simplement dans leur poche. Et enfin, ils s'habillèrent un peu plus convenablement en mettant leur veste sur les épaules, leur képi ou casque sur la tête. Avec leur bâton en combat en main, serrés comme des sardines, ils se mettaient dans la célèbre position de « garde-à-vous », tout en formant de petits rangs. L'un deux se présentât à nous, après nous avoir dit, son grade, sa division et son nom et nous disait qu'un certain soldat était malade, donc ne pourrait pas venir, par contre, il ne nous disait pas pourquoi il était malade. Après qu'il nous ait dit ça, je prenais la parole :

Bon Bah … Salut à tous, moi c’est Fukyou Ame, mage de Phantom Lord et comme vous le savez, j’ai pour mission de vous entrainer, avec moi, ça ne va pas rigole, bien entendu, je ne vais pas vous apprendre à perdre une main, comme j’ai déjà fait l’erreur durant un combat.

Tous sauf un se mettaient à rigoler à ma petite blague, celui qui était le plus sérieux, était soit l'intello' de la bande ou soit l'abruti qui rigolait aux blagues, avec de longues secondes de retard, d'ailleurs c'est ce qu'il fit. Même si aucun de ces soldats n'étaient pas trop sérieux, l'entrainement pouvait enfin commencer.