« Lever le pied ? dit-il, sur un ton légèrement surpris.

- Eh bien, tu es un des membres les plus actifs de Fairy Tail. On dirait que tu ne prends jamais de vacances, tu es un véritable acharné, Atios-kun ...

- Pas réellement. Je fais ça car ... je n'ai rien de mieux à faire.

- Certains ont tellement de choses à faire qu'ils préfèrent ne rien faire. Tu devrais prendre exemple sur eux.

- Si tu le dis. En attendant .. j'aimerai savoir comment tu peux devenir aussi ... réelle..?

- Plus ta magie devient forte ... et plus ton âme et ton esprit se connectent à l'épée. Plus nous sommes connectés, plus tu peux te servir de l'épée et plus tu peux matéraliser l'épée ... étant l'épée, je pense qu'on peux dire que je suis une forme différente de celle-ci... Je pense. » dit-elle, une glace en main. Elle ressemblait à une adolescente en robe blanche, un peu naïve. Sa voix était de velours et Atios ne s'en lassait pas. Quelque part, c'était très fatiguant. Il comprenait mieux le calvaire d'un constellationniste : Faire apparaître un esprit était ... fatigant. Mais les fait était-là. Il avait son petit déjeuner en tête-à-tête avec l'épée sacrée dans la guilde de Fairy Tail. Certain parlerait d'Hérésie, mais le fait est que la table où ils se trouvaient était pleine d'aliments les plus divers. Des friandises aux charcuteries, fromage. Laits, céréales, pâtisserie. Atios ne mangeait pas autant d'habitude, mais Excalibur découvrait les plaisirs gustatifs qui pouvait ponctuer la vie humaine.

« Je comprends pourquoi les Humains ne manque aucun repas ! Tu es le premier à réussir à me matérialiser, c'est pour ça que ça me surprends. D'aussi loin que je me souvienne, tu es le premier à ne pas être capable de naturellement te synchroniser avec moi. » Elle but d'un trait sa thasse de chocolat chaud. « Néanmoins, tu es aussi le premier à réussir à te synchroniser aussi bien avec moi. Tu sembles être naturellement capable de synchroniser ton âme avec ce qui t'entoure ... D'où tes capacités à ressentir le mal. Particulièrement ironique, pour quelqu'un incapable d'être honnête avec les autres par peur de paraître ridicule. » dit la jeune fille aux cheveux blonds, souriante, pure, innocente et pourtant terriblement blessante.

« Ne me dis pas ça avec une voix aussi innocente, c'est ... gênant. Tu as une porte sur un livre et tu peux accéder à tout ces secrets, des secrets que je n'arrive pas à confier aux autres et tu qualifies ça d'ironique .. ? Dans un sens, j'ai l'impression d'avoir été ... violé. Tu ne devrais pas insinuer que mes accès d'anxiété soit idiots et ridicule. Je suis Humain ... » Effectivement, une chose était vraie. Il était une âme torturée. Il était parvenu plus ou moins à se dire que tant qu'il faisait du mieux qu'il pouvait pour aider les autres et le monde, il n'était pas en tort... Ne rien faire ou rejeter l'épée n'aurait pas été mature ni courageux. Que faire dans ce cas ? Comment pouvait-il être sûr de ses actes et de leurs bienfaits ? Il n'avait d'autre choix que de faire de son mieux, de croire en lui. Mais certaines fois, il doutait. Il avait déjà ressenti de la haine. Pour ses parents. Envers lui. Il avait souffert. Maintenant qu'il avait réussi à devenir ce qu'il voulait, il souffrait au final d'être ce qu'il était devenu. L'avatar de la justice ; un avatar seul et sans amis dans un pays qui n'était pas le sien. Membre d'une guilde de façon uniquement professionnelle. Pas de famille, pas d'amis. Il lui restait encore Excalibur. Mais tout de même, il avait du mal à accepter que sa seule relation humaine sur toi soit avec une épée... aussi humaine semblait-elle.

Atios s'était levé, impassible. Il devait prendre une mission, au moins pour s'occuper aujourd'hui. Mais Les bons boulots étaient hors de sa portée. Les boulots moyens étaient en pleine pénurie suite à ses interventions qui avait fait de lui quelqu'un d'assez connu dans Fiore. Une requête de chasse à l'oiseau géant. Pourquoi pas, se dit-il. Il pourrait retourner près de Shirotsume où il avait récemment sauver la région d'un joueur de flûte cherchant la vengeance. Après les Balkans, il allait retourner mettre à mort des créatures locales. Atios et l'esprit d'Excalibur finirent de manger ce qu'elle avait commander.

« Atios-kun, où nous allons maintenant ? » dit-elle, en lui prenant la main, souriante. Atios fut surpris, pensa à libérer sa main, il était gêné. Mais ça ne serait ... pas agréable envers Excalibur de faire ça. Il était légèrement rouge. Il dit alors :

« Nous allons prendre le train pour Shirotsume qui pars dans une demi-heure. » dit-il, en détournant le regard, incapable de soutenir celui de la jeune fille. Il commença à avancer. Elle semblait si Humaine que cela en était troublant. Atios n'avait tellement pas l'habitude d'être accompagné qu'il manqua d'oublier de payer un second billet de train pour Excalibur. Pendant le train, Atios se retrouva avec Excalibur endormie sur ses genoux. Il était très gêné par la situation mais fit avec. Elle était si ... jolie et paisible, dormant ainsi sur ses genou. Lorsqu'il eut surmonter sa gêne, il dut s'avouer qu'elle était très mignonne ainsi... Son regard endormi était simplement magnifique. Elle s'accrocha à sa chemisette. Trop ... mignonne... il soupira : elle était magnifique mais pouvait-il simplement songer cela ? Le trains se mit à le bercer. Et il s'endormit, silencieusement.

Atios sursauta. La vapeur avait été relâcher, le bruit l'avait réveiller. Ils étaient arrivés. Atios secoua gentillement la jeune fille. Elle se réveilla en se frottant les yeux. Il dû l'entraîner pour ne pas qu'ils se retrouvent encore dans le train quand celui-ci partirait. Ils descendirent en hâte du train. Juste avant que celui-ci ne file au vent d'ailleurs. La région avait bien récupérer depuis sa dernière visite. Lui et Excalibur en conclurent ceci assez facilement. Mais des bâtiments de la ville semblaient avoir souffert. Les maisons les plus rudimentaires étaient simplement détruites. Celles en pierre semblait avoir pris des coups. Personne ne sortait. Les rues étaient pratiquement vide; Les voyageurs se dépêchaient de rentrer à l'abri. Et pour cause : au loin, des rugissements et des ombres assez grandes crevaient les nuages. Des flashs lumineux illuminait le ciel.

En rentrant dans une taverne, ils se firent épier par les gens. Atios se frotta l'arrière du crâne. Il était nerveux quand autant de gens le regardait. Il sentit la mains d'Excalibur serrait la sienne. Il toussota et pris la parole, tentant d'être plus sûr de lui :

« excusez-moi. Je suis ici en mission pour Fairy Tail. Je dois chasser les créatures du nom de Blorgts ... Blorgrts ? Enfin bref. De grands oiseaux qui terrorisent la région. Je suis sensé les tuer. Vous savez où ils ont leurs nid ? »

Une sorte de grand silence suivit. Une serveuse s'approcha d'eux et dit alors :

« Ils vivent près du sommet du Mont Yakobe. C'est la saison des amours et ... ils nourrissent leurs petits. D'habitude ils se nourrissent de Balkan mais ces derniers temps ils se sont fait plus malin et se cachent dans les cavernes. Ceux des forêts se cachent bien eux aussi. Donc les Blorgts viennent ici. »
« Bon, eh bien ... comptez sur moi pour qu'ils ne viennent plus vous déranger. » dit-il en entraînant Excalibur à l'extérieur. Ils firent quelque pas avant qu'Atios ne se retourne en levant l'épée. Un gigantesque oiseau tenta de le faucher à coups de serres aussi aiguisés que des faux; Atios fut assez rapide et esquiva, mais pas Excalibur qui se fit emporter.

« Excalibur ! » cria-t-'il en courant pour la rattraper. En vain. L'oiseau était plus rapide que lui malgré toute la vitesse qu'il avait. Mais il s'arrêta quand Excalibur lui dit, il semblerait, par télépathie :

<< N'ai d'inquiétudes, il m'amène à son repaire, je vais pouvoir t'y guider. >>

Même si elle disait ça, il ne pouvait s'empêcher de s'en vouloir. S'il avait contre-attaqué, il aurai pu faire lâcher prise à la bête. Il n'avait pas pris sa cape pour les températures extrêmes ... Il allait devoir improviser. Il se rendit au pied du mont Yakobe sans chercher de matériel. Il allait y aller avec le talent. Et Excalibur. Et son talent de porteur d'Excalibur. Arrivé au pied du mont, il grimpa dans la vallée avec une aisance logique. Ici il faisait bon. Les loups se cachaient le jour en règle général et les Balkans étaient plus haut. Plus il grimperait et plus l'ascension serait complexe. Quand il arriva aux premières zones enneigées, il vu quelque Balkan au loin. Mais quand il s'approcha, ceux-ci prirent la fuite. En effet, un des fameux oiseaux fonçait vers lui, serre en avant. Atios se retourna.

« Ex.... CALIBUR!! » Hurla-t-'il, l'épée vers l'oiseau qui fondait vers lui. Ce dernier tenta de se redresser en vol pour esquiver. Trop tard. Le rayon de lumière était une attaque puissante, précise et rapide. L'oiseau fut touché en plein vol. L'explosion de lumière engloba son corps qui tomba au sol, inerte. Il avait était tuer sur le coup. Atios regarda de plus près le corps. Ce dernier était brûler à de nombreux endroits mais il n'avait pas été transpercer par l'attaque. La distance avait fait que l'attaque avait perdu de son "perforant". qu'à cela ne tienne. Il avait pu en tuer un sans trop de difficulté grâce à la distance. Il allait devoir être prudent. Alors qu'il grimpait la hauteur, le sol se faisait de plus en plus lointain. Une chute vers le plancher des vaches était peu conseiller dorénavant. Atios sentait qu'il se rapprochait d'Excalibur mais son vertige ne l'aidait pas à se dépêcher. Il grimpa encore. Le sommet était bientôt à portée.

Il grimpa encore. Encore. Il ne sentait plus ses mains, nom de nom. Il planta Excalibur comme un piolet et se lança au sommet. Il atterrit sur ce qui semblait être le nids de ces bestioles. Il vit Excalibur, avec des enfants dans les bras et quelques personnes. Quelques ossements venait parachever cette vue insolite. Plusieurs semblaient en hypothermie. Il fallait qu'il descendent du sommet et vite, où ces horribles oiseaux aurait de la viande froide... Atios fit descendre les prisonniers un par un. Excalibur fut la dernière à descendre :

« Et toi, Atios ? » dit-elle, inquiète pour le sort d'Atios.

« Je reste ici me faire ces piafs. Amène les en bas. Je m'occupe du reste. »

« Sois prudent. » dit-elle, préoccupée par la sécurité d'Atios.

« Promis ! » lui dit-il en souriant.

Quelques plusieurs minutes, c'était l'alpha qui était devant lui. pas très content. Le sommet était plutôt plat. Mais le sommet n'était pas excessivement large et combattre dessus un adversaire volant allez être complexe. Ce dernier chargea en avant. Atios bondit, et tenta de couper les muscles des ailes. Il réussit partiellement, mais l'Oiseau pouvait toujours voler. Il avait juste plus de mal. Le jeune homme activa le sceau de l'épée et lança des rafales de lames de vents. L'Alpha se retrouva écorcher à de nombreux endroits mais cela ne fit que l'énerver un peu plus. Atios roula sur le côté pour esquiver une nouvelle charge. Il dût bondir plusieurs fois pour éviter les charges. Et là, quelque chose d'impromptue se passa. Il se retrouva debout sur l'oiseau géant. Atios manqua de basculer en avant, l'oiseau faisant des tonneaux pour le faire tomber. Mais le jeune homme avait eu le bon réflexe de planter son épée dans la colonne vertébrale de la créature. Il se retrouva, suspendue par la seule force de ses bras, à un oiseau qui volait à l'envers. Il se remis droit, mais il perdait de l'altitude. Le coup avait était trop brutale. Il était déjà miraculeux qu'il soit toujours en vie. Atios retira l'épée, l'oiseau hurlait depuis tout à l'heure ses souffrances. Quand il s'approchèrent du val, Atios leva son épée. Il la planta dans le coup de la créature. Cette fois-ci, elle tomba en chute libre. Atios s'accrocha au plumage ensanglanté. La chute fut douloureuse. Il lâcha la créature vers le sol et tira un rayon d'Excalibur vers le sol. La force de la chute fut compensé et il put reposer ses pieds sur le sol sans se casser quoi que ce soit. Il rentra dans la ville.

Excalibur avait amener les rescapés au village. Les gens l'accueillirent avec chaleur et surtout avec une bourse pleine de jewel. Atios et Excalibur retournèrent au train.

« Atios ? »

« Oui ? »

« On va à la pâtisserie ? » lui dit-elle en souriant.