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[Mission de rang B] Chasse aux Balkans
 MessageSujet: [Mission de rang B] Chasse aux Balkans   [Mission de rang B] Chasse aux Balkans EmptyLun 11 Avr - 0:20

Anonymous
Invité


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- Alors, je suis de retour ici... mais le temps est plus clément, semblerait-il. Le jeune homme, cape sur le dos, capuche baisser. Oui, cet endroit lui rappelait un mauvais souvenir. Ici, il y avait quelque temps, il était parti à la chasse au démon. Démon, qui, à cause de son inexpérience, avait bien failli le tuer. Un épique duel de plusieurs heures sous la tempête. Deux forces contraire qui s'opposait. Un félon qui tendait de faire vaciller le coeur d'un juste, une âme jeune qui tentait d'assumer son destin. Une épée de lumière, volant le destin au profit de tous. Une épée, un manieur, tout deux destinés à protéger la vie et châtier tout être dont l'existence est le mal. Le claquement des lames raisonnait toujours dans sa mémoire, tel une cicatrice. Il avait notamment appris que son incompétence était source de corruption pour l'épée. Cela l'avait secouer, après tout, cet arme était bien plus que sa misérable existence. La puissance de celle-ci était très grande, rien que dans ses frêles mains ; Il ne la maitrisait pas complètement mais celle-ci était déjà une arme des plus dangereuses : La dernière fois, il avait sans le vouloir mutiler affreusement, tuer même, des voleurs.

Cette puissance, entre ses mains, était déjà une insulte envers l'épée qui, selon lui, méritait bien mieux. Il était faible. Affreusement faible. Quand il voyait des mages tels que Natsu, ou même les criminels de Légion. Tout le monde parlait d'eux. Son seul regret était de n'avoir pu combattre ce jour là, pour empêcher l'attaque de Crocus. Mais il ne pouvait être partout. Et si Excalibur avait détecter une forme de mal là-bas, elle l'en aurai informer et l'aurai sûrement amener là-bas. Atios soupira, avançant lentement dans la neige, froide, mordante. Il était envoyer par la guilde suite à une requête. Des Balkans qui gênaient les marchands. Il devait les tuer. Cette idée lui déplaisait un peu. C'était l'Homme qui venait sur le mont Yakobe. Elle n'attaquait que ceux qui s'aventuraient dans les montagnes. C'était les Hommes les premier à venir empiéter sur le territoire de ces créatures. Avait-il le droit de les éliminer ?

Ce genre d'interrogation le rongeait. Elles avaient le droit de vivre tout autant que les Hommes. Ils n'étaient pas mauvais : juste animal. Il essayerai de les convaincre de ne plus agir si possible : Les tuer l'attristerait énormément. Etrangement, pourtant, il tenait Excalibur à la main. C'était comme s'il était déjà prêt à les tuer, comme s'il marchait vers des cibles à exécuter, à assassiner. La lutte naturelle entre les espèces n'était pas son passe-temps, pourtant, il avait naturellement sorti son arme. Certes, il était plus sûr d'agir ainsi, mais quand bien même : il s'en voulut un peu. Certes; cette mission était claire : Tuer. Allait-il prendre plaisir à chasser ? Allait-il réellement prendre du plaisir à tuer ? Il ne devait pas. C'était animal, barbare. Mais séduisant. Il ne devait pas. Pourtant, à chaque combat, un insidieux plaisir s'installait en lui. D'abord l'amour du combat, puis l'amour de la traque : de la domination suivi du plaisir de posséder une vie au point de pouvoir la tuer.

Atios détestait ce sentiment : Ce plaisir malsain et pourtant, une des seules satisfaction qu'il ressentait en se battant; Que devait-il en faire ? Seul à se torturer l'esprit .. incapable d'en parler à qui que ce soit, faute d'avoir qui que ce soit pour partager ses doutes. Il soupira... et avança; inflexible. Sa mission passait devant ses doutes inutiles. Il y réfléchirait après. Alors qu'il suivait la route commerciale passant par le mont. Au loin, trois silhouette grotesquement simiesque et couvert de fourrure blanche était autour d'un chariot cassé. Atios continua de marcher, imperturbable. Alors qu'il passait à côté des créatures simiesques, l'une d'entre-elles frappa de son poing vers Atios. Il leva la main, son épée apparue. Le poing frappa violemment contre la lame. La créature émit un grognement :

- Humain pas mourir ?

- Créatures, partez, ne revenez plus jamais, ne tuez plus jamais d'Humain, ou alors mourrez.

- Humain mourrir !



La créature frappa avec son deuxième poing. Un mouvement du poignet : La créature perdit une main. Elle hurla, tombant en arrière dans sa douleur. Atios ne lui laissa pas du répit. Il s'était avancer vers l'avant.Sans pitié, sans remords; Excalibur se planta dans le coeur du monstre. Il éprouva une vie douleur dans son for intérieur. Il avait tuer un être douée d'une forme d'intelligence, d'existence ... Et avait plusieurs d'entre eux à rajouter sur la liste de ses victimes. L'un des deux monstre encore en vie se jeta sur lui, tentant de le plaquer au sol. Atios s'accroupit, laissant passer la créature par dessus lui. il se releva, mis Excalibur en arrière : La deuxième de ses prochaines victimes s'empala la main dessus. Il se retourna, lui tailladant profondément ses genoux. Elle s'effondra sur ces dernier, les muscles des jambes sectionnés. Atios pointa Excalibur, tâchée de sang, vers le cou de la créature. Cette dernière avait de la peur dans les yeux. Allait-il pouvoir la tuer ? Allait-il avoir le courage d'éliminer cette créature ? Son coeur se mit à battre à toute vitesse. Son sang battait à ses tempes. Sa main se crispa.

<< Pardon ... >>

La tête roula au sol, le sang se mit à gicler hors du cou trancher de la créature. Atios eu envie de vomir. L'autre créature était tombée en arrière, horrifiée de la tournure de la situation. Atios dévoila son visage, le vent s'étant levé et ayant fait tomber sa capuche. Un peu du sang de la créature était sur sa joue. Il s'avança vers la créature qui rampait en arrière. Elle se leva, pour s'enfuir. Elle tomba en avant, Excalibur planté dans le dos. Le jeune épéiste les yeux fermer, continua ses pas vers la créature. Les yeux toujours clos, il retira l'épée. Il rouvrit les yeux. La créature tenta de se relever. Elle ne le put : Sa nuque fut brisée au même moment qu'Excalibur s'inséra dans celle-ci. La créature ne put souffrir d'avantage, à cet instant elle était morte. Derrière lui, le corps à la tête tranchée tremblait encore, sous les impulsions nerveuses devenues folle. Le spectacle était insoutenable. Atios avait une envie de vomir croissante. Il décida de ne pas traîner sur les lieux.

Le combat avait été expéditif. Pas besoin de magie, quand il s'agit de tuer une créature incapable d'en user.. Non, il n'avait pas était blesser. Sauf dans ses convictions. Comment pouvait-il être quelqu'un de bon s'il massacrait des créatures, certes coupables, sans leur laisser une chance de rédemption ? Y en avait-il pour eux ?

<< Ce qui prouve que tu es bon, Atios ... est que tu as des remords. Tu les as prises dans le but de protéger la région, certes elles ne sont pas fondamentalement mauvaises, mais leurs actions causeraient du tort aux humain ... Tu n'as pas mal, agi, je te le promet ... >>

La présence, chaleureuse, ne réussit pas à réchauffer son coeur, troublé, choqué. Il rentra à la guilde, dans un silence morbide; Il posa l'affiche sur le comptoir, comme si elle expliquait tout. Cette dernière avait même était tâcher du sang des créatures. Il avait l'impression d'être sale. Le sang avait sécher sur son visage et malgré le fait qu'il s'était laver le visage dans un cour d'eau, ainsi que ses mains, sa cape, rien n'y faisait. Il avait l'impression d'être tâcher de sang. L'odeur de celui-ci lui prenait le nez. C'était un long calvaire qu'il subissait, alors qu'il était torturer par ses pensés. Rentrant dans sa chambre à l'auberge, il remarqua qu'il était trempé par une pluie qui venait de tomber. Il ferma sa fenêtre, s'allongea sur son lit, Il remarqua que sa chemise à manche courte blanche était rouge foncé par endroit .. Le poids d'une vie n'était-elle déterminable qu'après la disparition de celle-ci ? Ses yeux, libérer de toute stature à tenir, se mouillèrent. Pouvait-il pleurer ? En avait-il le droit ?

Il était un homme après tout ... Mais un homme incapable de pleurer pour la destruction gratuite de la vie était-il vraiment un Homme ? Un être capable de supporter la vue de la mort sans sentir un pincement au coeur, sans jamais éprouver de remords avait-il une part d'Humanité en lui ? Ses larmes coulèrent, alors qu'il cherchait l'expiation pour son forfait. Au fil du temps, il comprit pourquoi porter l'épée était quelque chose de difficile : Elle forçait à se rendre compte de la valeur d'une vie, à se rendre compte à quelle point il était dur d'être bon tout en vivant tout les jours. Il s'endormit. La vie continuait : Il devait vivre avec ses regrets et ne pas fuir ceux-ci comme un lâche. La journée se termina ainsi, sur une pluie glaciale, une chambre qui semblait si froide et un jeune Homme devant mesurer le poids de la vie d'autrui, qu'elle soit animale ou non : Chacun à le droit le plus fondamental de vivre...
   
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