| Sujet: [Entrainement][Mission de rang B] ~ Urgence à l'école ~ Ven 8 Avr - 6:20 | |
|
| Before : [Mission de rang B] ~Le vaudou de la vengeance ~
- Spoiler:
Urgence à l'Ecole !(mission permanente) Rang de la mission : B Objectifs : Un ancien membre de l'école d'arts martiaux de Oshibana s'est mit en tête de la faire tomber ! Il devient violent dans ses attaques répétées contre l'école, et les élèves qui le repoussaient sont maintenant tous blessés. A vous d'intervenir, guettez sa prochaine attaque et repoussez le une bonne fois pour toute ! Conditions pour réussir : -Rp en une partie à Oshibana -Inclure une scène de combat avec l'ancien élève, niveau 3. Vous pouvez décider ou non si c'est un PNJ. Si oui, contactez un membre du staff.
Fairy Tail ~ 10:20
Comme chaque matin, la guilde était remplie de bruit. Les conversations se faisaient à voix hautes, on criait et on riait de bon cœur. Toute cette bonne humeur matinale me fit sourire. Je dormais dans les dortoirs féminins et je dormais rarement aussi bien. En principe, je devais souvent me lever à cause d’une quelconque bagarre qui m’empêchait de me rendormir aussi sec… Je me préparai rapidement et attachai mes cheveux. Aujourd’hui, je voulais partir en mission. Je m’étirai longuement et, enfin, rejoignai la taverne. Je rendis quelques saluts et m’arrêtai devant le tableau des missions. Je pouvais, depuis peu, réaliser des missions de rang B et je n’allais pas me priver pour en prendre une. Je lis rapidement les intitulés de plusieurs missions avant de me décider à prendre « Urgence à l’école ». Je rejoignis le comptoir, où était assis Makarov, et lui montrai la mission en lui annonçant, à l’aide de mon stylo de lumière, que je souhaitai prendre cette mission.
« Tu peux y aller. Avant cela, je dois te donner ceci, qui vient d’arriver pour toi et une autre lettre concernant la mission. Bonne chance. »
J’inclinai la tête pour le remercier et fourrai les trois documents dans mon sac. Je pourrais lire la lettre qui m’était destinée dans le train, j’en aurais tout le temps. Après avoir fait quelques pas hors de ma guilde, je dénichai un banc où je m’assis. Je pris la lettre concernant la mission, l’ouvrit et commençai de la lire.
- Citation :
- « Cher mage,
Nous vous remercions de nous aider. Beaucoup d’entre nous sont blessés mais l’un d’entre nous est mort dans la nuit d’hier à aujourd’hui… Nous le regrettons car il était un très bon ami et l’un des meilleurs. Je vous en prie, aidez-nous à stopper cet homme car nous, nous ne le pouvons pas. Il utilise des sabres et des poignards pour se défendre et attaquer, nous ne pouvions faire grand-chose… Je vous en supplie, sauvez-nous ! »
La lettre se terminait aussi brutalement qu’elle avait commencé. Je sentis, malgré ce désire de justice, monter un moi une rage mesquine, perverse et un sadisme tellement inhabituels que j’en frissonnai. Ces sentiments n’allaient pas en décroissant et, plus les minutes passaient, plus j’avais cette envie de faire souffrir l’homme. Je n’avais jamais été dans une de ces écoles d’ars martiaux mais, j’en déduisis de la lettre que tout le monde devait être soudé. Presque autant que nous, à Fairy Tail ou dans une autre guilde. La rage disparut aussi soudainement qu’elle était apparue, après quelques minutes. Je secouai la tête, désorientée. Je repris assez rapidement mes esprits et partis en direction de la gare, l’esprit emplit de question sur ces étranges sentiments que je n’avais jamais ressentis…
Dans le train ~ 11:00
Je pris mon sac et mon billet tandis que le train en direction d’Oshibana s’arrêtait sur le quai. Je montrai mon ticket au contrôleur et partis occuper ma place, près d’une sortie à la fin de mon compartiment. Je m’installai confortablement à côté de la fenêtre, de sorte que je puisse observer le paysage lorsque nous serons en route. Le train partit cinq minutes après que je me sois installée. Il n’y avait pas grand monde. J’ouvris mon sac et y pris la lettre qui m’était destinée. J’ouvris l’enveloppe pour dévoiler un papier jaune pâle, couvert d’une belle écriture manuscrite. Je lis le nom de l’expéditeur : une certaine Lya Kwon. Je n’avais jamais reçu de lettre et, de plus, je ne connaissais pas cette femme… Intriguée, je me penchai donc sur le bout de papier qu’était cette lettre.
- Citation :
- « Chère Ai,
Tu dois sans doute te demander qui suis-je, n’est-ce pas ? Je garderais cette question pour plus tard. Je suis heureuse de voir que tu as bien grandi et que tu as rejoint une guilde. Fairy Tail, n’est-ce pas ? Ce n’est peut-être pas l a meilleure guilde, au vu de tous les dégâts matériels qu’elle cause, mais j’ai l’impression que tu t’y intègre plutôt bien. Cela me ravit. Je ne souhaite que ton bonheur, et j’espère que tu pourras t’en rendre compte plus tard. J’ai suivi nombres de tes déplacements et tes actes, bien que parfois un peu mauvais comme lorsque tu as tué ce mage d’eau, m’ont ravis.
Tu es quelqu’un de bien, j’espère que tu en as conscience et que tu ne tentes pas de ruiner tout ce que nous avons fait pour toi. Grandir ici, où nous sommes, ne t’aurait pas aidée. Ma toute petite Ai, nous aimerions t’annoncer quelque chose par le biais de cette lettre. Il nous fallait, auparavant, plus de détails sur toi, ce que tu faisais. Il nous fallait un contexte pour pouvoir t’annoncer cela. J’aimerais que tu saches que tu es notre fille, notre petite June. Nous aimerions te voir, dans un futur proche.
Avec tout notre amour. »
A nouveau, la haine revint. Je perdis mes moyens et sentis quelque chose en moi. Je froissai la lettre, ouvris le haut de la fenêtre et jetai le papier au dehors. Toujours aussi furieuse, je me rassis brutalement et, comme si le choc était un déclencheur, je retrouvai mes esprits. Je regardai mes mains, vides. Je n’avais plus la lettre… Je ne me rappelai même pas l’avoir lue ! Je me rappelai seulement d’un papier jaune pâle et d’une belle écriture penchée. Je passai ma main dans mes cheveux. J’avais du m’assoupir et la lettre devait être tombée quelque part. Je la cherchai rapidement, parcourant le wagon des yeux et observant sous mon siège. Il n’y avait rien. Quelqu’un avait du me la prendre ou elle s’était envolée à cause de la fenêtre ouverte.
* D’ailleurs, pourquoi était-elle ouverte ? *
Je plissai les sourcils, consciente de l’avoir laissé fermée… Je soupirai et la fermai doucement. J’avais l’impression d’être bizarre depuis ce matin… Peut-être étais-je malade. Je me convainquis de cela, consciente que ce mal de tête qui commençait à poindre ne pouvait être qu’un symptôme d’une future maladie…
Oshibana ~ 15:45
Je cherchais l’école d’arts martiaux depuis maintenant trois quarts d’heure. Personne ne savait vraiment où elle se trouvait, ou ne souhaitait me le dire. Dès qu’on me voyait écrire avec mon stylo de lumière, plus rien n’allait. Je n’arriverais à rien comme ça. Mais, une chose est sûre, je ne parlerais pas. Tout le monde ici m’a l’air hostile… Je soupirai et me remis en marche. Elle ne devait pas être bien loin, cette école, si ? Les jambes lourdes, je me dirigeai vers la sortie de la ville. C’était le seul endroit où je n’étais pas allée, et donc celui où devait se trouver cette foutue école. Je marchai peu de temps car j’étais proche du lieu. Il y avait beaucoup moins de monde, ici, et cela m’intrigua. C’était un peu comme si on essayait d’éviter cette zone. J’observai les alentours, sûre que c’était ici que tout se passait. Je trouvai rapidement l’école d’arts martiaux où se trouvaient deux gares. Je leur montrai mon tatouage, à moitié caché par un short en jean et pus entrer.
L’odeur du sang me frappa instantanément. Elle imprégnait le bâtiment. J’entendis des bruits de pas et des chuchotements. On se demandait si l’homme était revenu ou si c’étaient des renforts. Quelques secondes s’écoulèrent avant que trois jeunes hommes, pas plus de la vingtaine, ne fassent leur apparition. Deux avaient une attelle et le dernier seulement quelques égratignures. Ils me fixèrent longuement avant que le moins blessé ne parle d’une voix un peu stressée.
« Qui êtes-vous, que nous voulez-vous ? »
Je lui montrai seulement mon tatouage sur ma cuisse et la lettre qu’ils avaient envoyée à la guilde pour nous informer, et nous supplier de les aider. Ils hochèrent la tête sans rien dire avant de me conduire jusque dans la salle principale, où se trouvaient tous les blessés. Je fus immédiatement prise de nausées. Il devait y avoir presque une soixantaine de blessés, graves ou non. Dans un coin de la pièce, sous un linge blanc posé avec humilité, gisait le cadavre de leur ami. Tout cela me désola au plus haut point et je ressentis à nouveau cette rage. J’avais envie de tout fracasser, de tout foutre en l’air pour n’avoir pu rien faire ! Je serrai les poings, furieuse contre moi-même et l’homme qui avait fait ça, avant de rejoindre leur sensei. Il me salua généreusement, heureux de me voir ici, et je fis de même en inclinant simplement la tête.
« Vous ne parlez pas ?
- Très peu. Seulement pour activer ma magie, en réalité. Lui répondis-je à l’aide de mon stylo de lumière.
- Et quel type de magie utilisez-vous ?
- Une magie de rééquipement. »
Il sourit le temps que les lettres lumineuses s’effacent. Sans doute devait-il penser que je pourrais les aider au mieux, ce qui n’était pas faux.
« Je dois vous prévenir, l’ancien élève n’attaque que le soir, vers 23.00 heures. Nous ne pourrons vous aider car tous nos meilleurs élèves sont gravement blessés... »
Je hochai la tête, compatissante. Me débrouiller seule ne me ferait pas peur.
Dôjo d’Oshibana ~ 23:15
L’élève avait quinze minutes de retard. Il n’était pas encore là. Je ne baissai pourtant pas ma garde, consciente qu’il pouvait arriver à n’importe quel moment, et surtout lorsque je m’y attendrais le moins... Plusieurs minutes défilèrent. Il y eut enfin du mouvement, vers la demie. J’entendis des bruits de pas qui tentaient d’être masqués au minimum. Tous les blessés graves avaient été évacués assez loin, les moins graves étaient restés cachés au cas où tout tourne mal. Assise au milieu de la plus grande salle, dégagée, je l’attendis. Il vint rapidement. L’étonnement se peignit sur son visage. Il ne s’attendait pas à voir une jeune fille seule. Néanmoins, passé l’instant de surprise, il dégaine un katana et courut jusqu’à moi.
« Kansô ! »
Il marqua un temps d’arrêt. Pile ce qu’il me fallait pour me rééquiper. Lorsque la lumière eut disparue, je tenais en main Burêdohâto. Le sang tourbillonnait lentement dans la lame. Je parai le coup du jeune homme sans problème. Je le repoussai et me relevai d’un bond, me plaçant ensuite en garde. Il n’avait pas l’air heureux de me voir ici, pour défendre les autres. Passant outre mon mutisme, car ça m’étonne qu’il me réponde si j’écris, je lui posai une question.
« Que leur veux-tu ? »
Sa réponse se fit attendre plusieurs secondes.
« L’un d’eux à trahi mon amitié.
- C’est tout ? Tu es décidé à tous les tuer pour cela ? »
Il ne répondit pas. De nouveau, la haine et la colère s’emparèrent de mon corps. Je courus vers lui et lui assénai trois coups : un au niveau du torse, un autre, circulaire, au niveau de l’abdomen et un au niveau du visage. Il en para deux et esquiva le dernier. Je lui vrillai immédiatement les chevilles. Il se retrouva au sol, sur le dos, un peu sonné. Je n’eus néanmoins pas le temps de lui porter un coup qu’il m’envoya un coup de talon dans le ventre. Le souffle coupé, je fus obligée de reculer de quelques pas. Plus il résistait, plus je souhaitais sa mort... Il se releva en s’appuyant sur sa lame et dégaina son second katana.
« Kansô ! »
Ma voix s’était faite plus froide, plus meurtrière. Je venais de rééquiper mon sabre. Court, léger et maniable, il me permettait d’augmenter ma vitesse. J’avais gardé, dans ma main droite, ma lame préférée. Tant qu’à faire, autant se battre à armes égales ! Je le laissai à nouveau venir vers moi. Il attaquait rapidement mais je possédais, assurément un plus haut niveau que lui en maîtrise des armes, bien qu’il ait fait parti de ce dôjo. Ce sera dommage pour lui. Je parai l’un de ses coups en croisant mes deux lames et rompis le contact pour repartir à la charge. Je le harcelai de mes deux lames, ne lui laissant que le temps de parer. Il fut bientôt acculé au mur, haletant. Je posai ma lame de sang contre sa gorge. Nous restâmes quelques instants ainsi et, au moment ou je comptais l’achever pour mettre fin à cette rage, il me donna un violent coup de coude dans le nez. J’en tombai à la renverse, interloquée.
Je regardai autour de moi, me demandant ce qu’il venait de se passer. Le seul souvenir qu’il me restait était la dernière question que je lui avais posée. Il se trouvait maintenant face à moi, ses deux lames levées. Il les abaissa pour me blesser. Je roulai sur le côté. L’un des katana effleura ma cuisse gauche qui fut éraflée. Je me relevai rapidement. Je n’avais vraiment aucun souvenir de ce qu’il s’était passé... J’évitai de justesse un nouveau coup pour ensuite entendre un ricanement. L’élève prit alors la parole.
« Ton niveau est beaucoup plus faible, fillette !
- De... De quoi parlez-vous ? »
Il se contenta de ricaner à nouveau. Complètement déboussolée, je parai maladroitement une autre attaque tandis que je me rappelai ce pourquoi j’étais ici : Vaincre ce jeune homme. Je raffermis ma prise sur mes deux armes et me mis à l’attaquer. Il sembla étonné de ce revirement de situation. J’en profitai alors pour me rééquiper de mes poignards. Je les bougeai rapidement, espérant que ma technique marcherait du premier coup. Mes espoirs ne furent pas vains et l’ancien élève fut paralysé le temps de quelques secondes. Je mis donc ce temps à profit pour l’assommer un bon coup. Quelques minutes passèrent après lesquelles j’avertis tout le monde que le combat était terminé.
Fairy Tail ~15:00 ~ Le lendemain
Je rentrai à peine de ma mission car j’avais décidé de me reposer un peu avant de rentrer. J’avais, aussi, voulu méditer sur mes pertes de mémoire et des actes que je ne me rappelai pas avoir fait, et cela m’avait beaucoup intriguée... Néanmoins, je ne pouvais vraiment être sure de tout cela avant que ça ne recommence, ce que je ne souhaitais pas... Je fis valider ma mission par le maître avant de partir placer de l’argent à la banque.
|
|