La première mission de Zido !

Sujet: La première mission de Zido ! Sam 12 Mar - 21:41

Spoiler:

Zido dormait paisiblement. Pas un bruit n'avait perturbé son sommeil de la nuit. Cependant, un rayon de soleil vint se faufiler entre les volets et alla se poser en plein sur la tête du jeune magicien. Celui-ci ouvrit les yeux d'un coup. Il se déroula, non sans mal, de sa couverture et s'assit sur le rebord du lit. Il baillât longtemps et retomba en arrière sur son lit. C'était le jour où il devait effectuer une mission qu'il venait de choisir. A l'idée qu'il ferait enfin sa première mission, Zido se leva brusquement et ouvrit les volets de sa chambre. Il accouru dans la cuisine de l'hôtel où il se trouvait ce jour là et se fourra deux croissants dans la bouche. Il blâma le restaurant de n'avoir pas de tablettes de chocolat à lui fournir et remonta dans sa chambre pour se préparer. Il se débarbouilla rapidement d'un coup d'eau et dévala les escaliers. C'était le début de son premier périple...

Le jeune mage dût traverser la Montagne de Fer du Jura pour accéder à l'une des seules gares de la région. Il passa toute cette partie du voyage à penser à la mission et à ses devoirs de magicien. Zido arriva rapidement à la gare où il prit un ticket après une longue file d'attente avant de repartir aussitôt dans un train pour la ville de Harujion, à l'Est de Fiore. Il n'avait jamais mit les pieds là-bas et se demandait à quoi ça pouvait bien ressembler. De sa vie, il n'avait vu que des montagnes où régnait un air pur et des couchers de soleil comme nul par ailleurs. Dans le train, c'était plutôt une odeur de café qui régnait. Un homme fumait à la fenêtre. Zido était entouré de deux personnes âgées qui demeuraient parfaitement silencieux et se dispensaient de tout mouvement. Comme il aimait le calme, le nouveau mage de Eagle's Claw était satisfait et pouvait se reposer en paix. Il regardait la végétation extérieure. Peu à peu, les plantes laissèrent place aux industries puis aux premiers bâtiments en périphérie de la ville. Le train s'arrêta peu de temps après. Zido sortit dans la grande gare de la ville. Elle était bondée de monde. Il sortit du bâtiment et regarda l'heure. Il était presque treize heure, l'heure à laquelle il avait rendez-vous. Le mage dût abandonné l'idée de prendre un rapide déjeuner avant d'aller voir les clients comme il l'avait prévu. Il partit donc vers l'enceinte qui lui avait été désignée...

Quelques minutes plus tard, il se trouvait devant un hangar où l'attendaient des dizaines de soldats en armures. Il les regarda se séparer pour laisser passer leur dirigeant. Zido le dévisagea un instant. Il était de petite taille, avait un double-menton et des sourcils broussailleux. Sa pense était telle, qu'on pouvait se demander la nature de la magie qui le faisait tenir debout. Zido se demanda comment un homme comme lui pouvait être un gradé de l'armée. Comparée aux soldats qui se tenaient de chaque côtés de lui, sa carrure était pitoyable. Mais le mage n'eut pas plus de répit pour s'interroger. L'homme se présenta comme le lieutenant Struger. Ce client avait comme requête l'entrainement de ses hommes pendant la journée. Étant donné que celle-ci avait déjà commencé, il décida que l'entrainement commencerait donc le lendemain ! Zido acquiesçât et se dirigea vers la sortie. C'était une bonne occasion pour lui de visiter la ville. Il se promena donc durant l'après-midi. Il en profita pour s'arrêter dans une taverne où il commanda un plat rapide et écoutait vaguement les discussions environnantes. Il allât se reposer dans un hôtel, où il réserva une chambre pour la nuit. Il s'allongea dans son lit. Il ne pensait plus à rien. Il était satisfait. Le lendemain allait être une longue journée. Il se coucha tôt... Le lendemain matin, le rendez-vous était prévu à six heures. A peine le temps de manger qu'il dût partir en trombe pour ne pas être en retard. Il arriva dans le hangar où tout les hommes l'attendaient. Zido se demandait comment il allait faire... Il ne savait pas se battre sans magie. Il commença donc à regretter d'avoir prit cette mission. En fait, il l'avait prit un peu à la volée, excité à l'idée d'exercer ses fonctions comme un vrai mage. Il inspecta les soldats un par un et commença l'entrainement. Il fit tout d'abord un échauffement où il put évaluer le niveau des soldats puis il leur demanda de sortir leurs épées. Il passa tout l'après-midi à juger leurs capacités et à les faire s'améliorer. En fin de compte, ce n'était pas sorcier. Avec un peu de bon sens et de patience, tout se passait bien. Il ne fallait pas oublier que Zido était quand même un mage voué au combat et qu'il savait juger ses adversaires. Il les entraina au combat à mains nues et à l'épée, à la résistance physique et finit par des duels à l'épée de bois pour les mettre en situation. L'entrainement fut long et difficile aussi bien pour les soldats que pour Zido qui supervisait la troupe. C'est ainsi qu'à la fin de la journée, les soldats avaient réalisés de grands progrès, à la hauteur des espérances de leur supérieur. Il remercia Zido qui désirait avant de partir voir les fruits de l'entrainement lors d'une véritable intervention dans l'enceinte de la ville. Il les suivit donc de derrière et regarda les soldats s'appliquer à la tâche. Il y eut bien un combat et les soldats s'en sortirent haut la main. Il décimèrent les groupes de délinquants et les raccompagnèrent à la caserne. Ce fut l'heure de se dire au revoir. Zido félicita les membres de la compagnie qu'il avait entrainé et leur souhaita une bonne continuation. Il leur promit également de repasser un jour où l'autre, lorsqu'il repasserait dans les environs. Après un salut général, le jeune mage fut raccompagné à la gare. Il s'endormit dans le train jusqu'à-ce que l'arrêt du train le sorte de ses songes. Il rentra chez lui, satisfait.

Le lendemain, Zido alla fièrement remettre l'argent gagné à la guilde et en empocha un large pourcentage. Il fut remercié et eu quartier libre pour la journée. Sa première mission avait été accomplie avec succès. Il en était ravi mais savait que ce n'était que le début de ses aventures et se réjouissait de ce qu'il allait encore vivre, dans cette nouvelle vie...

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