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désillusions clownesques ๑ ๑ amy
 MessageSujet: désillusions clownesques ๑ ๑ amy   désillusions clownesques ๑ ๑ amy EmptyMer 22 Mai - 20:50

Abigail Phoibos
Abigail Phoibos

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Les éclairs strangulaient dans le ciel, les sanglots célestes s’abattaient au sol, luisant les dalles dans son sillage. La tonalité stridente tonnait, amorçant la méprisante colère d’un dieu antique. La guilde, - assiégée par les flots - présentée une ambiance plus sombre que d’habitude. Les quelques lumières chancelaient sous les hurlements du vent, menaçaient de perdre leurs éclats.
Adossée contre un mur, étreinte par la pénombre, les iris d’Abigail fixaient le paysage défiguré.


Un vrai déluge.

Elle pivota son visage vers le reste de la guilde bien silencieuse, comme si la pluie martelait un silence solennel. La jeune fille étira saisit ses mains et les étira au-dessus de sa tête. Elle mima l’amorce d’un pas, jusqu’à ce qu’elle sente le poids d’une main s’abattre doucement sur son épaule.

Elle pivota, comme si elle esquissait une danse,

Bob.

_ Abigail, ma belle…

Elle plissa les paupières.
Il avait le visage plus fermé, vidé d’expression. Il murmura, comme s’il ne voulait pas rompre le silence.

_ Je dois t’envoyer en mission.

Un rictus agita les lèvres de la mage.

_ Je sais, c’est assez désagréable de sortir par un temps aussi mauvais, mais quelque chose de grave s’est passé.

_ Que voulez-vous dire, maître ? C’est une urgence ?

_ Un groupe de mage débutant sont partis à l’aube s’entraîner dans la forêt Kunugi. Ils ne sont pas revenus, les témoignages ont entendit des bruits sourds dans les bois, et depuis, la pluie a commencé à s’abattre. Dans l’urgence, je préfère t’envoyer toi. Mais une autre personne d’Angel’s Sky t’accompagneras, j’ai contacté Laxus et il a accepté de s’allier avec nous.

_ Quel est le nom du mage ?

_ Amy Flyleath.

Un sourire aiguisa les lèvres d’Abigail. Amy – la mage de foudre – qu’elle avait rencontré chez Jack O’Lantern et où elles avaient unis leurs forces pour venir à bout d’un assaillant. Cette mage avait laissé une empreinte positive dans l’esprit d’Abigail. La revoir ne la dérangeait aucunement, bien au contraire ! Si elles avaient su unir leur force auparavant, elles sauraient le réitérer une nouvelle fois. D’un geste ample, elle mima une démarche légère, salua Bob et se faufila à l’extérieur de la guilde.

***

Les épaules meurtries par la pluie, Abigail parvint à rejoindre Amy. Lorsqu’elle l’aperçut, sa main esquissa un signe de main amical. Le fait de percevoir un visage familier lui était bénéfique. En s’avançant vers elle, Abigail capta que quelque chose s’était modifié chez Amy. Elle dégageait une prestance dans son aura, sa force avait germé.

_ Salut, Amy ! Tu vas bien ?

L’étendue de bois s’érigeait derrière elle, les troncs d’arbres s’étaient noircis sous les perles célestes, ce qui rendait les bois… Peu accueillant. Elle montra d’un geste de la tête la forêt, qui semblait leur ouvrir les bras, prête à les broyer sous son étreinte. Abigail réprima un frisson.

_ Je ne sais pas pour toi, mais… Y’a quelque chose que je ne sens pas, dans cette forêt.

Sur ces dernières paroles, elles s’engouffrèrent dans les méandres des bois. Les branches étaient raides, tendues, comme si elles espéraient saisir l’une des deux mages avec leurs ramures. Abigail réprima un second frisson. Quelque chose n’allait vraiment pas dans cette forêt. Elle dégageait un malaise...hostile.

Alors que les deux jeunes mages s’éternisaient leur chemin, entravés par la terre devenue boue, et la pluie qui s’était accentué. Elles découvrirent des corps inanimés au sol, qui s’humectaient dans une liqueur rougeâtre. C’était ceux qu’elles recherchaient.

Les deux mages se ruèrent sur les corps pour prélever le pouls, à la recherche d’un faible battement du cœur.

Leur peau était froide, et leurs iris dilatées. Elles comprirent subitement; ils étaient sous l’emprise d’un sortilège. Une espèce de grotte couronnait de fresques antiques se situait à côté des corps. Elles n’avaient pas le choix, il fallait qu’elles y rentrent.

Abigail pivota vers Amy, en souriant.

Un sourire falsifié pour ne pas montrer la peur qui bourdonnait dans ses côtes.
Quelque chose n'allait pas. La réalité des choses était erronée, des frissons se logeaient sur sa chair, s'aggripait jusqu'à sa nuque, lui arrachant une désagréable sensation.
Pas d’autres issues possible.

_ Je pense que nous n'avons pas le choix. J'ai l'impression qu'on nous force à suivre ce chemin. Je vais ouvrir la marche avec mes halos, comme ça si quelque chose nous attaque, nous aurons une certaine portée sur l'ennemi.

Elle pénétra à l'intérieur des ruines, l'air était strangulé par les murs miteux, la nature reprenait possession de ses biens en plantant ses crocs sur les murs, générant un mur de ronce en face d'elle. Abigail alluma ses halos incandescants et mit à avancer.
Au fur et à mesure qu'elles s'avançaient dans le cadavre de la ruine, la lumière de l'entrée disparut. Ignorant depuis combien de temps qu'elle marchait, Abigail gardait toujours le silence, angoissée.

***
Amy, tu regardes le dos d'Abigail et tentes tant bien que mal de la suivre.
Mais au fur et à mesure que tu la suis, quelque chose te déranges, te brûles les entrailles.
Une distance se forme entre toi et Abigail, elle s'avance, plus rapidement, sans t'attendre.

Mais que fait-elle ?

Tu ne comprends pas, tu laisses ton esprit s'irriter de questions sans réponses. Au plus tu essayes de t'avancer, au plus la distance entre toi et elle se creuse. Elle se ronge, et tu vois son dos se faire étreindre par l'obscurité. Une obscurité qui t'observes avec un rictus...dérangeant. Comme si elle était amusée de te voir te débattre pour voir ta coéquipière disparaître totalement dans l'obscurité.
Bientôt, tu entends le bruit de ses pas qui s'estompent.
Puis le silence;
Les battements de ton cœur sont délicieux, et moi je te souris. - Mais tu ne me vois pas - sinon ce ne serait plus drôle.
Deux choix s'opposent à toi, ma jolie

1) Continuer ton chemin, pour tenter de rejoindre Abigail.
2) Tenter de faire demi-tour pour retourner à la lumière.

Spoiler:


 MessageSujet: Re: désillusions clownesques ๑ ๑ amy   désillusions clownesques ๑ ๑ amy EmptyDim 26 Mai - 21:36

Amy Flyleath
Amy Flyleath

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Pluie. Nuages. Pluie. Nuages. C’est tout ce que je parviens à voir en dehors des grandes vitres de la guilde. C’est le déluge depuis ce matin. Le ciel est noir et quelques éclairs zèbrent le ciel. Pour le coup, c’est bien à l’image de la guilde. Mais c’est d’autant plus impressionnant à cette hauteur. Mais ça me plaît. J’ai surtout l’impression que ma magie est plus puissante pendant ces jours-là. Avachie sur une table dans un coin de la grande salle, je regarde la pièce, sinistre. Je me redresse à l’approche d’une mage, l’air sombre.

-C’est désolant de te dire que tu dois partir en mission par ce temps mais nous avons vraiment besoin de toi.
-En quoi ça consiste ?
-Un groupe de mages partis s’entraîner dans la forêt de Kunugi n’est toujours pas revenu. Et nous pensons qu’il s’est passé quelque chose de grave.
-Je pars de suite alors.


Je pousse la chaise qui grince sur le carrelage et me lève. La mage pose sa main sur mon épaule et me regarde tristement.

-Tu ne pars pas seule. Une mage de Blue Pegasus est aussi affiliée à la mission.
-Tu aurais son nom ?
-Euh… Abigail Phoibos.

Un sourire illumine mon visage. J’avais rencontré la mage pendant le mystérieux évènement du manoir de Jack O’Lantern. J’avais même été agréablement surprise de par notre coopération, je suis contente de la revoir. Elle a une magie si spéciale que j’ai déjà hâte de la revoir. Même si ça aurait été mieux dans d’autres circonstances. Je remercie la jeune fille et disparais en une téléportation.

J’arrive enfin à l’entrée de la forêt sous un parapluie rouge carmin. Vu la pluie diluvienne qui tombe, il était préférable que j’en prenne un. Surtout qu’Abi’ n’est pas encore arrivée. J’espère que Nox ne va pas trop s’ennuyer à la guilde tout seul toute la journée, mais je ne préférais pas l’impliquer là-dedans. Sait-on jamais, je ne sens pas vraiment l’aura de cette forêt. C’est alors que je vois la mage de Blue Pegasus me faire un signe de main tout en me rejoignant. Je l’abrite sous le parapluie tout en lui esquissant un sourire.

-Salut, Amy ! Tu vas bien ?
-Salut ! Oui, très bien, merci.

Mensonge. Quel aurait été l’intérêt de lui dire que je ne vais pas bien de toute façon ? Je l’ai peut-être déjà vu auparavant et on s’était bien entendues mais c’est tout. Parler de mon passé… C’est quelque chose que je jauge inutile. Alors autant mentir sur ce point. De toute façon, je peux très bien passer mon teint blanc sur le compte de la fatigue, ce sera plus simple. Ca m’évite toutes sortes de questions.
Je lui montre vaguement la forêt pour « l’inviter » à y entrer. De toute façon on n’a pas vraiment le choix sur le coup. Elle me regarde alors, anxieuse.

-Je ne sais pas pour toi, mais… Y’a quelque chose que je ne sens pas, dans cette forêt.
-Ca ne me rassure pas plus que ça. Il y a quelque chose d’étrange qui en émane.

Sur ces paroles échangées, on entre méfiantes dans la forêt plutôt sinistre. Elle a changé de la dernière fois que j’y suis allée. Il n’y a plus ce sentiment de réconfort et de stabilité qui s’y propage. L’insécurité y est beaucoup plus présente. Je crois que si ça ne tenait qu’à moi, je n’aurais pas été plus loin et aurait fait demi-tour. Mais pour le coup, je ne suis pas seule et il faut que je retrouve ces mages.
La pluie bat plus fort, la terre est boueuse nous ralentissant, je crois qu’on n’arrivera pas au bout de nos peines. On aperçoit alors quelque chose un peu plus loin, en s’approchant, je découvre avec frayeur des corps baignant dans leur sang. C’est horrible… La mage de Blue Pegasus nous approchons rapidement pour essayer de trouver tout signe de vie. Mais… Leurs pupilles dilatées et leurs peaux affreusement blanches me font comprendre qu’il y a quelque chose d’anormal. C’est en y poussant plus que je me dis qu’ils sont sous l’emprise d’un sortilège bien étrange. Ce n’est pas une magie nette.
Ma co-équipière se tourne vers moi en souriant, enfin en grimaçant plutôt. Une grotte se trouve non loin de nous et c’est sûrement par là qu’on trouvera nos indices et la réponse aux problèmes.

-Je pense que nous n'avons pas le choix. J'ai l'impression qu'on nous force à suivre ce chemin. Je vais ouvrir la marche avec mes halos, comme ça si quelque chose nous attaque, nous aurons une certaine portée sur l'ennemi.
-Non, effectivement. Je te suis de près. Sois prudente quand même.

C’est vrai. Même durant notre périple dans le manoir de ce fou, elle avait prit la plupart des risques, voulant toujours me protéger. Mais je pense que ce temps est révolu, je ne suis plus la même. J’ai beaucoup amélioré ma magie et je me sens vraiment prête à lui retourner l’ascenseur. Je lui dois bien.
Ma co-équipière s’engouffre alors dans les ruines tout en allumant ses halos. Je la suis de près mais étrangement elle avance plus rapidement. La lumière de la sortie commence à s’éloigner derrière moi, me laissant dans une angoisse. Oppressée. C’est tout comme j’ai l’impression d’être. Il y a quelque chose qui cloche dans tout ça. J’essaye d’accélérer le pas mais le plus étrange est que je vois de moins en moins Abi’. Pourquoi ? Je force pourtant le pas, marche plus vite, mais non. L’obscurité recouvre toute la surface devant moi. Mais qu’est-ce qu’il se passe ici ? Pourquoi est-ce que j’ai l’impression qu’on m’observe… ? Comme si une paire d’yeux est rivé sur moi, c’est vraiment stressant. La peur commence à me comprimer les côtes, je respire moins fort, la bouche entrouverte. J’humecte mes lèvres sèches un peu plus angoissée. Je n’entends plus ses pas. Le silence complet. Mais qu’est-ce que c’est que ce délire ?! Je me stoppe alors en plein milieu de mon chemin. Abigail a subitement disparue. Je me risque alors, quelques peu anxieuse.

-Abi’… ?

Rien. Le silence complet. Ma voix se perd en ricochant sur les murs. Mais diable ou est-elle passée ? Je reprends mon chemin tout doucement, hésitante. Il faut que je la retrouve… Après quelques minutes de marche hésitante, je surprends à faire un bond en entendant mon prénom. Il provient des ténèbres devant moi, m’offrant leurs bras. J’avance alors en essayant de suivre cette voix qui m’appelle sans cesse. Une centaine de mètres parcourus, je me rends compte de quelque chose. Quelle est cette voix ? Je suis sûre de ne jamais l’avoir entendue… Ce n’est pas celle d’Abi’, j’en suis persuadée. Ni de quelqu’un que je puisse connaître… Mais, pourquoi cette chose connait mon prénom ? Et d’où est-ce que ça vient… ?

-Il y a quelqu’un… ?

Aucune réponse. L’écho de ma voix s’engouffre dans l’obscurité me laissant encore plus seule. Des gouttes d’eau perlent au bord de mon front. J’ai l’impression que mes entrailles vont se déchiqueter en mille morceaux. Quel est cette sensation vraiment étrange… ? Je continue d’avancer doucement, essayant de suivre cette voix monocorde qui m’appelle. Bizarrement, j’ai l’impression d’avancer dans le vide, ou de tourner en rond. Et pourtant non. J’arrive alors à une bifurcation. Deux tunnels s’offrent à moi. Droite… ? Gauche… ? Une torche est posée au pied du tunnel de gauche. Je m’approche pour la saisir et recule d’un coup. Je crois qu’il est mieux que je ne la prenne pas. J’ai l’impression d’être tombée dans un piège et si quelqu’un est responsable de ce maelstrom, il est mieux que je fasse quelque chose d’imprévisible. Cette impression d’avoir un regard posé sur moi, c’est vraiment déstabilisant à la longue…
Je me redresse et recule pour finalement prendre le tunnel de droite, sans la torche. Je pense que c’est le mieux. Même si je ne suis pas du tout confiante. J’avance tremblotante à l’intérieur de celui-ci, réprimant des frissons. Je ne sais pas ce qu’il se passe, mais une chose est sûre. Nous sommes tombées dans un piège.




 MessageSujet: Re: désillusions clownesques ๑ ๑ amy   désillusions clownesques ๑ ๑ amy EmptyDim 2 Juin - 17:27

Abigail Phoibos
Abigail Phoibos

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Dévorée par des choix empoisonnés, tu t’engouffres dans le tunnel, sans lumière, à la merci d’une macabre obscurité. En continuant sur le chemin, tu sens des notes froides derrière toi, comme si l’on te chuchotait de sombrer un peu plus. Ce sont des soupirs, et la voix qui t’appelait s’évapore à chacun de tes pas, éventrée et étouffée par l’obscurité.

C’est à ce moment-là, Amy, que tu constates que tu es toute seule.
Soudainement, absorbée par sûrement par des questions sans réponses, tu te rends compte que les parois rocheuses se referment derrière toi. Comme pour avorter toute tentative de possible fuite, aliénant ta liberté de choix. Oui, Amy, tu es tombée dans mon piège. Accoudé, les bras sur mon trône dévasté- je souris mais cela se conclut par un rictus amer - parce que je sais que maintenant, plus personne ne s’opposera à notre rencontre.

Tandis que tu poursuis ton chemin, incapable de faire machine arrière. Le tunnel s’illumine enfin, des torches encore accrochées à la paroi rocheuse s’allument, comme par enchantement. Il est légitime que ta méfiance s’accroisse, après tout, tu ne les avais pas remarqués quand tu as empruntés ce chemin.
Tandis que ta vision s’habitue petit à petit à cette forme de lumière vacillante, tu aperçois Abigail, dos à toi. Les épaules voutées vers l’avant, ce qui rend impossible de la voir de face. En t’approchant un peu plus, qu’importe par l’angle où tu essayes de passer, tu l’as vois toujours de dos. Qu’importe si tu l’appelles, seul son dos te fait face, et sa position semble se moquer de toi. Qu’importe si tu hurles, elle ne bougera pas.

Tout d’un coup, elle amorce le début d’une démarche, comme si elle t’invitait à la suivre. De toute façon, le choix n’est plus et la contrainte apparaît, te forçant à lui emboîter le pas. Abigail redresse sa colonne vertébrale de poupée disloquée, et continue son chemin, comme un automate et ne répond à aucune de tes questions. Les parois se referment toujours sur votre chemin. Alors que tu n’en vois plus en venir le bout, le tunnel s’élargit, donnant lieu à une sorte de cavités souterraines. En y débouchant, le sol est de marbre et luit sous l’obscurité, ce qui te permet d’apercevoir tes pieds.

Le tunnel se bouche derrière vous, coupant le faible de lumière qu’il restait. En t’avançant un peu plus, tu dépasses Abigail – dont tu n’arrives toujours pas à distinguer – les traits.
Tout n’est que désolation autour de toi, ma jolie Amy. Autour du sol de marbre, tu constates que l’environnement est maculé de décombres de sépultures pillées, violées de leur héritage qu’on leur avait donné.

Oui, tu comprends, tu es dans un tombeau souterrain, et c’est moi qui t’ai fait venir ici.
En pivotant sur toi-même, tu constates qu’Abigail n’est plus là. J’avais encore besoin d’elle avant de te la rendre. Grâce au sol, tu remarques qu’une table est là, et que de la nourriture chaude est posée dessus. Comme si on avait prédit ta visite. Au loin, tu entends des pas qui s’avancent vers toi.

Deux choix s’opposent à toi.

1) T’asseoir à la table. Après tout qu’as-tu à perdre ? Tu pourrais la questionner.
2) Essayer de trouver une cachette, tu ne sais pas si les pas sont ceux d’une personne qui te veulent du bien ou du mal.

Mais n’oublie pas, ma chère Amy ; L’enfer, ce sont les autres.

Spoiler:


 MessageSujet: Re: désillusions clownesques ๑ ๑ amy   désillusions clownesques ๑ ๑ amy EmptyDim 9 Juin - 11:17

Amy Flyleath
Amy Flyleath

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Plus j’avance et plus j’ai l’impression que je vais mourir de peur. A tâtons, je continue de marcher dans le noir complet jusqu’au moment ou un sursaut me prends à l’entente de soupirs, de notes macabres… Mon dieu. La voix qui m’appelait s’étouffe de plus en plus, étrangement. Aller continue Amy, essaye de trouver une source de lumière… Ma foudre ! Je crée une sphère dans la paume de ma main gauche et constate avec horreur que je suis… Seule… Un bruit sourd se fait entendre derrière moi, je me retourne vivement et découvre les parois se refermant, m’empêchant de faire demi-tour… Mon dieu mais je ne donne pas cher de la peau de celui qui a fait ça. Si je le retrouve, il ou elle va mourir. Ca ne peut pas être naturel, il y quelque chose, forcément.
Je continue mon chemin jusqu’à tomber sur des torches qui s’allument toute seule dans la grotte, l’éclairant enfin. Je fais mourir la sphère de foudre, un peu plus rassurée, mais inquiète quand même. D’où ces torches sortent-elles ? Il n’y en avait aucune quand je suis entrée dans ce cauchemar ambulant… Mais laissez-moi en paix bordel ! Pourquoi c’est toujours moi qu’on envoie dans ce genre d’endroit, et en plus, je suis toute seule maintenant. Quoi que… Abi’ !

-Abi’ !

Je presse le pas pour me retrouver face à son dos ayant pris une courbe pas très naturelle… Elle ne réagit pas… Je n’ose amorcer un mouvement pour la toucher, et si ce n’était qu’une autre de ces illusions… ? Mais le plus étrange encore est que je n’arrive pas à apercevoir son visage… Elle entame alors une marche m’obligeant à la suivre, de toute façon, je n’ai pas le choix. Elle se redresse en un craquement me faisant frissonner tout entière alors qu’elle continue de marcher, telle une machine. Mais qu’est-ce qu’il se passe ici… ? Je la suis, pas très rassurée, n’osant pas lui parler, ayant peur qu’elle disparaisse. Mais enfin pour l’instant c’est le tunnel qui est sans fin. J’ai l’impression de marcher depuis des heures, je commence à en avoir marre de toutes ces folies ! Ah ben tiens, ça s’élargit sur un sol… De marbre plus que brillant. Je l’observe et constate que je pouvais voir mon reflet parfaitement dans celui-ci. Qu’est-ce que c’est que ce truc encore… ?
Le tunnel se referme dans un bruit sec me faisant encore une fois de plus, sursauter. Mais mon dieu, sortez-moi de là… Je regarde autour de moi et dépasse Abigail dont je ne peux toujours pas voir le visage. Tout autour se trouve des… Des cercueils ?! Quelqu’un est passé par là et leur à tout volés, mais ou est-ce que je suis encore ?! Réprimant un énième frisson, je ferme les yeux quelque secondes, histoire de reprendre un peu mes esprits dans cet endroit lugubre. Je les ouvre et me tourne brusquement vers l’endroit ou était ma co-équipière quelques secondes plus tôt… Enfin… Oui, puisqu’elle… N’est plus là ? Le sol reflète une table dans le fond de la salle avec tout plein de met dessus. Deux chaises. Des pas se font entendre un peu plus loin, s’avançant à tous les coups vers moi… Je m’assieds, les mains sous la table. Je charge mes mains en électricité discrète, je referme mes paumes sur celle-ci pour la rendre presque invisible. Une personne vient s’asseoir en face de moi et commence à manger ce qui se trouve là. Mais qui est-ce encore ? Il fait bien trop sombre pour que je puisse encore déceler les traits de son visage, mais… La personne est sereine et c’en est quelque peu rassurant. Un tout petit peu. J’ose un murmure.

-Ou est-ce que je suis ? Ou est Abigail ? C’est vous le responsable de tout ça ?

L’homme s’arrête de manger et je peux juste apercevoir son expression de peur dans ses prunelles. Il me fixe et me réponds d’une voix anormale.

-Non, j'y suis pour rien. Je suis ici parce qu'il m’à forcé à venir te voir.

Je n’ai pas le temps de rétorquer quoi que ce soit qu’il me fait glisser une lettre sur la table. Qu’est-ce que c’est encore ? Je relâche la foudre dans mes mains et prends la lettre dans mes mains tremblantes.

« Je suis content de voir que tu sois venu jusqu'ici. Je dois avouer que tu es quelqu'un de très courageuse. J'ai deux choix à te faire faire ; Si tu veux revoir ton ami, il faut que tu abattes l'homme qui se trouve en face de toi. Si tu ne le fais pas, c'est lui qui t'abattra en l'échange de sa liberté. 2) Si tu refuses de l'abattre, tu ne reverras pas ton ami. Elle restera ici. »

… Quoi… ?! Mais je ne vais pas l’abattre, je ne le connais pas ! Je ne sais pas ce qu’il a fait ou pas fait, justement. Je relève la tête et l’observe.

-Je ne sais pas qui vous êtes, si vous êtes au courant de ce qu’il y a à l’intérieur de cette lettre, mais pour le coup, je crois que ça ne va pas être possible.

Non, je ne peux abattre quelqu’un d’autre. Les stigmates du meurtre que j’ai commis sans faire exprès la dernière fois sont encore présents, et je n’y supporte pas. Mais… Je tiens encore à ma vie là… Même si je sais qu’elle pourrait prendre fin à tout moment, j’aimerais que ce soit le plus tard possible. Et certainement pas en me faisant tué par un homme dont je n’aperçois pas le visage. Non, non et non. Ca ne se passera pas comme ça. Certes la personne derrière tout ça joue à une sorte de jeu avec ses règles. Mais, qui a dit que les règles n’étaient jamais enfreintes dans les jeux ? Alors, moi aussi je vais faire en sorte de ne pas à avoir à suivre ce qui est écrit… Ou du moins, pas entièrement.
J’observe l’homme. Une petite carrure, frêle. Il ne doit pas être plus grand que moi, ou du moins à peine. Bon, j’ai une idée. Et au moins, on ne me prendra presque pas pour une meurtrière. Je me lève dans un grincement de chaise désagréable et me dirige près de l’homme dont je ne peux pas distinguer les traits. Je charge de l’électricité dans mes mains et le fixe.

-Je suis désolée.

Je lui décharge la quantité de foudre dessus, il tombe alors sec au sol. Je m’accroupis et détecte son très très faible pouls. Yeah ! J’ai réussi ! Tellement faible qu’on ne le voit pas respirer. Cher maître de jeu, tu as décidé de jouer, et bien je vais en faire de même. Je me redresse, une expression dépitée sur le visage. Du moins, je la feinte. Pour une fois que cette caractéristique me sers. Eh bien, je crois que je t’ai eu pour le coup.

-Mon cher, je suis peut-être blonde, mais j’ai décidé de jouer aussi. Tu n’as pas choisis la bonne personne…

Mes yeux balayent la cavité souterraine essayant d’y déceler une sortie, mais il n’y a rien. Eh bien, ça l’a tant étonné que ça de me voir le « tuer » ?

-Eh ben, je fais quoi maintenant ?

Il est temps de dépasser mes peurs et de jouer à un jeu aussi.




 MessageSujet: Re: désillusions clownesques ๑ ๑ amy   désillusions clownesques ๑ ๑ amy EmptyDim 30 Juin - 16:03

Abigail Phoibos
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La voilà qui s’élève, son poing s’abat comme la hache d’un bourreau. Le jeune subit de violents spasmes, s’effondra avec brutalité au sol, soulevant un nuage de poussière dans sa culbute. Sa voix effrénée rugissait des gémissements de douleurs, avant de sceller ses paupières sous la puissance de frappe mirifique d’Amy.

Un claquement de mains désarticulées cisaille l’austère silence. Ca retentit dans plusieurs endroits, avec un décalage assourdissant, qui meurtrissent les tympans. Ca résonne partout, sous tes poings Amy, ça cogne sous ta peau, dans ton cerveau, cet applaudissement sinistre, moqueur. Il tente d’injecter en toi cette émotion fugace, ce parasite qui s’accroche à ton encéphale pour y bâtir son empire : La peur. Cette avide émotion qui se nourrit de tout ce danger qui rôde autour de toi, qui plus grossit. Plus il grossit, plus il a besoin de nourriture. Elle tente de troubler, avorter tout raisonnement.

Les applaudissements se stoppent brutalement.

Je dois dire, que je suis avant tout, très surpris.

La voix d’un homme qui résonne sarcastiquement.

Je ne m’attendais pas à voir une mage aussi impétueuse. Et qui ne respecte pas les règles, qui plus est. »

Il ne rit pas – Il ricana.

Un nouveau son qui perturbe le silence, qui amplifie cette ambiance mauvaise. Un froissement de vêtement tandis qu’il s’approche de toi, Amy. Mais il est Roi, et personne n’est apte à détrôner un Roi dans le domaine dans lequel il excelle.

J’ai donc décidé de jouer à la vitesse supérieure, pour voir si tu es capable de trancher entre les choix empoisonnés qui vont se présenter à toi. »

Puis d’un coup, plus rien. La voix nébuleuse se dissipe dans le néant, s’éclate contre un silence des plus angoissants. La sentence allait s’abattre sur la jolie mage. Elle était d’un courage qui était digne des plus mélodieuses louanges.
Mais tout allait s’arrêter ici.

Le silence était souverain des lieux, en plissant les paupières, tu aperçois une trappe plus loin. En la soulevant, des marches en bois s’ouvrent à toi, te tendant hautainement les bras, comme pour t’y guider.

Attention Amy, si tu décides de t’y engouffrer, tu t’enfonces un peu plus dans les entrailles de la grotte. En dessous des marches, tu peux détecter qu’il débouche sur un couloir, constellé de torches lumineuses. Décideras-tu de suivre ce chemin qui t’es fatalement destiné ?
En regardant autour de toi, tu aperçois contre une autre paroi rocheuse, une porte incrustée à l’intérieur. Elle scintille d’un rouge passé, te faisant étrangement songer à du sang. Elle n’a pas l’air d’être verrouillée, au-delà, tu entends le cri d’une personne qui te semble familier.

Oui tu l’as reconnu, n’est-ce pas ? Il s’agit d’Ethan. Encore une illusion ou une vérité aux allures destructrices ? Difficile à dire.
Je te l’avais dis, ma jolie Amy, enfreindre les lois d’un maître du jeu mérite châtiment.

Spoiler:


 MessageSujet: Re: désillusions clownesques ๑ ๑ amy   désillusions clownesques ๑ ๑ amy EmptyLun 1 Juil - 11:34

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Désillusions Clownesques - Abigail Phoibos

Claquement qui se fait entendre. Des résonnements d’applaudissements macabre résonnent sur les parois. Laissant un décalage, me faisant presque éclater les tympans. Je me crispe, c’est tellement désagréable. Une impression que ça résonne dans mon corps, sur mes os, sur ma chair. Un frisson me parcourt l’échine. Qu’est-ce qu’il va se passer encore… ? Je ne tarde pas d’avoir une réponse quand les applaudissements sinistres s’arrêtent pour laisser place à une voix.

-Je dois dire, que je suis avant tout, très surpris. Je ne m’attendais pas à voir une mage aussi impétueuse. Et qui ne respecte pas les règles, qui plus est.

Qui ne respecte pas les règles hein… Aurait-il vu mon tour de passe-passe ? Non je ne pense pas… Il ne respire presque plus l’homme. Il en est à la limite de la mort. Un ricanement encore plus glauque. Un frissonnement. Une voix qui sort de l’ombre, je n’en distingue pas le visage. Il s’approche. Je le sens. Je serre les poings, prête à l’assaut.

-J’ai donc décidé de jouer à la vitesse supérieure, pour voir si tu es capable de trancher entre les choix empoisonnés qui vont se présenter à toi.
-Eh bien, allez-y. Vous ne m’atteindrez plus.

Puis plus rien. Un grand silence. Je préfère ce silence morbide à la voix de cet homme en tout cas. C’est toujours plus… Rassurant. Mais je ne sais pas quoi faire. C’est même étrange qu’il n’y ait rien qui se passe là. Je plisse un peu les yeux pour essayer de voir dans la pénombre et aperçoit une trappe. Je m’approche en silence et prudemment puis l’ouvre. Des marches en bras s’avancent dans le plus profond de la grotte sûrement. Je peux me rendre compte qu’en dessous des marches se trouve un chemin éclairé par des torches. Je crois que c’est ce chemin le plus sûr et puis apparemment je n’ai pas d’autres solutions… Je pivote la tête d’un côté puis de l’autre pour finalement voir une porte incrustée dans une des parois rocheuses. Eclairée d’une lumière rouge sang, je m’approche pour me rendre de ce que ça donne jusqu’à ce cri… J’ouvre de grands yeux, me stoppe net. J’ouvre la bouche, puis la referme, sans qu’aucuns sons n’en sorte. Choquée. Je commence à trembler, je m’appuie contre une paroi, la tête qui tourne. Mais qu’est-ce que…. Qu’est-ce qu’il pourrait faire là ?! Non, non, non… Ce n’est pas possible… Ethan… Je prends une bouffée d’air qui m’oppresse les entrailles, les côtes. J’analyse ce cri, cette voix… Mais non, ce n’est pas possible… Je ferme les yeux, entendant ce cri au plus profond de mon âme… Non ce n’est pas lui. Il ne me fait que des illusions depuis que je suis arrivée ici. Ce n’est pas réel. Ca ne peut pas l’être. Il faut que je retrouve Abigail, vite.

Je me dirige à contrecœur vers la trappe et emploie les escaliers en bois en jetant un dernier regard vers la porte de l’autre côté. Aller, continue Amy. Le bois craque sous mon poids, je me presse, ne voulant pas finir les quatre fers en l’air. J’arrive en bas, à la lumière, dans un nouveau silence. Ca fait du bien. Même si j’ai toujours cette angoisse constante qui me tue les entrailles, me donne envie de gerber. Je veux sortir d’ici… Puis alors la chaleur est intenable. Il fait vraiment trop chaud ici. Les parois se resserrent sur une sorte de tunnel bien trop étroit pour que je passe autrement qu’en rampant… Non mais c’est quoi que cette blague encore ? Super… Je me mets à ramper à l’intérieur, voulant à tout prix sortir de l’autre côté parce que ça manque un peu d’air là. Même beaucoup. Après quelques minutes je sens comme un souffle sur mon visage, comme une… Respiration. Tandis que le chemin s’élargit, je constate que c’est alors une sortie. Enfin !
Plus j’avance, plus je sens que le souffle est pensant, proche. Je frissonne et essaye d’en faire abstraction, chose presque impossible étant donné que j’ai l’impression qu’il est vraiment tout près. C’est juste… Horrible… Je me redresse, étant de nouveau dans le noir. J’ai l’impression qu’il y a quelque chose là devant… Par précaution, j’attrape mon épée en porte-clés et la garde dans ma main en taille miniature alors que je fais apparaître une sphère de foudre dans mes mains pour essayer d’y voir quelque chose. C’est vraiment étrange… Je ne vois rien… J’attends alors, que quelque chose bouge ou quelqu’un. Mais qu’il se passe quelque chose. Je n’ai pas non plus une trop grosse source de lumière alors je ne vois presque rien si ce n’est que des ombres qui dansent sur la paroi rocheuse de proximité… Ou est-ce que j’suis… ? Je veux sortir d’ici…

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 MessageSujet: Re: désillusions clownesques ๑ ๑ amy   désillusions clownesques ๑ ๑ amy EmptyMer 4 Sep - 18:52

Abigail Phoibos
Abigail Phoibos

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Pulsation de cœur décadente, il se laisse bercer par les flots d’angoisse, s'effrite contre les ivoires de ses côtes. Amy, le souffle qui dégoulinait contre ton visage se mue bientôt en une rafale glacée, qui bondit à la gorge comme un grand fauve sur sa proie. Il te fouette le visage, hargneux, tes paupières se scellent – par réflexe – pour ne pas subir les assauts véhéments des vagues poussiéreuses.

Puis tout se tait.
Tout se distords.
Tout est muet.

Quand tu rouvres les paupières, un portrait est en face de toi, les yeux révulsés d'horreur, la mâchoire hargneusement figé dans un rictus d'horreur. Elle te fixe de ses iris aveugles qui recherchent ta présence. En tentant de t'éloigner, tu distingues un peu plus son minois rongeait dans l'obscurité. Tu ne peux retenir un dégoût sourd, qui te soulèves l'estomac, au point de vouloir te faire vomir d'incompréhension.

Parce que ce visage qui te fait face, Amy...
C'est le tien.

Tout se mélange tandis que des feux d'artifices explosent dans ton estomac noué. Tout tes muscles se crispent à t'en faire les crampes tellement l'émotion est surprenante et dégoûtante. Ton reflet te jauge en silence, comme s'il cherchait à évoluer à tes capacités. Tes nerfs d'aciers sont ils capables de supporter cette image grimaçante, tordante ? Ton reflet se contorsionne et pousse un gémissement qui reste bloqué dans sa glotte.

Il va attaquer.

Le clone ravagé de blessures profite de cette surprise pour te bondir dessus pour t'asséner un coup, il tente de plaquer tes épaules au sol pour facilité ses échanges de coups. Quand tout à coup, le poids qui t'obstruais le ventre est tout d'un coup soulevé et éjecté plus loin. Quelqu'un t'attrapes les épaules.

_ Amy ! Tu es là... J'ai eu si peur.

Abigail.

Elle était là, les yeux animés d'une peur profonde. Quand Abigail pivota sur elle-même, le reflet avait disparut. L'atmosphère brumeuse et glacée, qui les plongeaient dans la peur, semblait s'être épaissie au fil des minutes. Un grondement sourd résonna dans les galeries rocheuses, comme un cri emplit de frustration, une colère fiévreuse. La roche se pulvérise en des lambeaux de tissus et s'élèvent au sol.

Elles se retrouvent au point de départ. En face de la grotte, quelqu'un vous fait face, pelotonné dans un manteau de noble, une cigarette suspendu de manière nonchalante sur ses lèvres. Il toise Amy de ses yeux d'aciers impénétrables.

_ Si j'avais su que vous vous reverrez aussi vite, je vous aurais tué aussitôt.

Il resta de marbre, figé dans une expression immuable.

_ Alors ? Vous ne m'attaquez pas ?
_ Ferme-là et prépare toi, souffla Abigail d'une voix étranglée.

Il n'eût pas le temps de souffler la fin de sa question qu' Abigail bondit vers lui, le poing braqué en arrière et prêt à embrasser son visage, elle allait frapper. L'homme bras tendu, les paupières scellés dans un sourire ravi, laisse faire. Comme si sa position semblait refléter quelque chose de serein, comme s'il était certain de la tournure des événements.

Il était le maître du jeu, après tout.

Un nouveau choix, apparaît devant tes yeux.

1) Amy, comptes-tu avorter l'attaque d'Abigail ? Après tout, on ne sait pas ce que peut tramer cette homme. Mais si tu l'arrêtes, ne risques-tu pas de te prendre une attaque de pleins fouet et de vous exposer à un danger imminent ?
2) Comptes-tu t'allier à Abigail dans son assaut, pour causer le plus de dommage possible ? Il y a plus de chance si vous vous coordonnez dans vos coups pour le battre. Mais attention, il ne compte pas se laisser défaire aussi rapidement.


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 MessageSujet: Re: désillusions clownesques ๑ ๑ amy   désillusions clownesques ๑ ๑ amy EmptyDim 8 Sep - 15:25

Amy Flyleath
Amy Flyleath

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Désillusions Clownesques - Abigail Phoibos

Il n’y avait rien. Mis à part ce souffle que je sentais sur mon visage et qui me perturbait au plus haut point. Rien. Alors que je regarde à droite à gauche, le souffle se transforme en une bourrasque glacée et bruyante. Par réflexe, je ferme les yeux et place mes bras devant mon visage. Le vent fait un bruit monstre dans la caverne alors que j’empêche tant bien que mal celui-ci de me fouetter le visage. Il ma lacère la peau, me griffe. Mais c’est quoi ce truc encore ?!
Puis tout se tait. Je ne sens plus rien. Ni les lacérations, ni le bruit, ni le souffle. Rien. Il n’y a plus que moi. J’ouvre les yeux et regarde droit devant moi, choquée. Non finalement, il n’y a pas que moi. Un portrait me fait face. C’est étrange… Les yeux emplis d’horreur, un rictus amer sur le visage. Prise de panique, je recule de quelques pas, en me rendant compte de qui était le portrait… Moi… Cette « chose »… C’était vraiment moi ?! J’ai envie de gerber. J’ai l’estomac tout retourné. Qu’est-ce que… C’est trop horrible. Je secoue la tête, complètement blanche. La silhouette se tord en un gémissement. Non non non… NON. Ca ne peut pas être moi, ce n’est pas possible… J’ai la tête qui tourne. J’ai comme l’impression que la chose me saute dessus, me forçant à m’étaler sur le sol. Je hurle et ferme les yeux, de peur. Oui j’avais peur. Plus que quand j’ai traversé toutes ses épreuves… Je ne vais jamais sortir vivante d’ici… Puis d’un coup, c’est comme si tout avait disparu. Mon ventre qui se tordait il y a quelque secondes et me tailladait de l’intérieur, ne me fait plus mal. Je sursaute au contact de deux mains sur mes épaules.

-Amy ! Tu es là... J'ai eu si peur.
-A… Abigail ?

Je la regarde, surprise. Ce n’était pas possible. Cette fois-ci ce n’était pas une illusion. J’avais bien enfin retrouvée Abi. Je me sentais comme rassurée. Rassurée de ne plus être seule. Isolée de tout. J’avais eu la peur de ma vie en entrant ici et… Je sais parfaitement que je ne ressortirais pas indemne... Si je ressortais un jour. Je regarde là où la silhouette se tenait il y a quelques minutes, encore. Disparue. Elle s’était envolée, comme si elle n’avait jamais existée. Etrange… Un grondement sourd se fait entendre dans toute la caverne. Comme un hurlement, un cri. La roche se soulève alors que je regarde tout autour de moi ce qu’il se passe. Puis tout change. Le départ.

Je regarde tout autour de moi, pour reconnaître l’endroit juste avant la caverne. Un homme tenant une cigarette dans la bouche et enveloppée dans un manteau de haute qualité nous faisait face. Alors, c’était lui le coupable ? Lui qui nous avait fait ces immondices ? Il nous laissa des paroles acerbes, acides, comme si c’était un jeu. Oui, pour lui, ça n’avait été qu’un jeu de survie. Un peu comme la première que j’avais rencontrée Abigail dans le manoir de Jack Olan Tern. Etions-nous vouées à toujours nous croiser dans des circonstances étranges et glauques ? Je n’espère pas. Une autre expérience comme celle-là, ça sera bien au-dessus de mes forces. C’est impossible.
Abi’ amorce alors un coup de poing dans sa direction. Non, c’était une mauvaise idée. Nous ne connaissions pas ses capacités, il ne fallait pas qu’on l’attaque comme ça ! J’attrape son bras au passage, plantant mes prunelles dans les siennes, une expression froide sur le visage. Je lui chuchote alors des mots à l’oreille, qu’elle seule pouvait entendre.

-C’est une mauvaise idée. Regarde de quoi il est capable. Nous ne pouvons pas y aller sans réfléchir.

Elle acquiesce mais reste sur ses gardes quand même. Je fais de même et fixe l’homme qui sourit, voyant que j’avais avorté son assaut. Je lui fais face, le regard dur.

-Il serait peut-être temps de nous expliquer ce que vous avez fait.

Il rit de plus bel et tire sur sa cigarette. Répugnant. Parfaitement calme et son sourire carnassier toujours collé sur le visage, il entame enfin.

-Ce n’était qu’une illusion. Alors comme ça vous êtes assez idiotes pour ne pas vous en êtes rendues compte ?

Assez. J’en avais trop entendu, j’avais trop subi aujourd’hui. Sans réfléchir, j’envoie dans sa direction une salve de plusieurs sphères de foudre qui explosent au contact du sol, lâchant une belle fumée poussiéreuse. Je n’aurais pas du faire ça. C’était totalement illogique alors que j’avais empêchée Abigail de lui mettre son poing dans la figure. Pourquoi est-ce que ce sentiment de colère m’avait envahie tout à coup ? Je tousse et regarde autour de moi une fois la fumée dissipée. Il avait disparu. Cet enfoiré était parti, évaporé. Est-ce qu’il aurait fait exactement la même chose si ma coéquipière l’avait attaqué de plein front ? Sûrement. Dans tous les cas, nous étions coincées. Et il était encore en liberté. Je regarde Abi’, complètement désorientée.

-Je… Je suis désolée. Mais… Je crois que ça ce serait passé comme ça dans tous les cas.

Les victimes qui étaient non-loin commençaient à reprendre conscience, tout aussi désorientée que nous. Je m’approche d’elles, leur expliquant doucement et calmement la situation. Nous nous étions tous fait avoir. Et ça ne sera pas pardonnable. Je le retrouverais, il en est clair.

* * *

Nous venions de ramener les victimes dans le village le plus près de la forêt et avons appelé la garde pour émettre un bref rapport. Ca ne leur avait pas plu, c’est sûr. Mais ils avaient quand même été compréhensifs sur le fait que nous ne pouvions pas savoir ce qu’il s’était passé. Alors qu’on se trouvait dehors, près d’une maison, je ne savais plus trop quoi penser. Le soleil avait regagné son zénith et il faisait déjà chaud. Et beau. C’était comme si il n’y avait jamais eu de pluie. Combien c’était écoulé entre le moment où nous sommes arrivées là et que nous sommes sorties des illusions ? Je dirais bien deux jours, facilement. Ca avait été une mission très longue et éprouvante. Et elle était presque réussie. Nous allions le retrouver, c’était sûr. Je considère alors que ce n’est pas entièrement terminé, mais qu’il va falloir attendre. En premier lieu, je ferais bien de retourner à la guilde faire part du résultat. Je risquais sûrement de me faire taper sur les doigts par Laxus, mais… Peut-être allait-t-il être compréhensif aussi ? Je fais face à Abigail et lui offre un sourire qui n’en était pas vraiment un.

-Je suis sûre que nous serons amenées à nous revoir pour retrouver le coupable quand il y aura une piste. En attendant, retournons à nos activités. Et je sais à quel point ces illusions nous ont bien amochées. Je crois que… Jamais plus rien ne sera pareil pendant un moment. Nous ne sommes pas ressorties de là-dedans indemnes.

Je pars alors dans le sens opposé pour rejoindre une gare et prendre le train pour Shirotsume. Tout en marchant, je fais un signe de la main à ma coéquipière sans me retourner.

-Fais attentions, et prends soin de toi jusqu’à la prochaine fois. J’aurais sûrement besoin de toi en forme.

L’esquisse d’un sourire sur mon visage alors que je continue ma route. J’ai comme l’impression que ce moment-là arrivera bien plus vite qu’on ne le pense…

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