En vue d'une carrière plus poussée...[Cody Djaz]

Les combats enfin terminés, nous pouvions souffler sans nous soucier de la suite. Un genou parterre, une main tendue dans ma direction, je risque un sourire vers mon partenaire d'un jour. Alors que j'allais la prendre pour me relever, je vis le gars perdre pied et atterrir sur mon corps, les menottes m'étranglant de plus belle. Sur le coup, je ne réalisais pas ce qui se passait. Cody avait eu le bon réflexe que de se relever de suite, sinon, mon cerveau aurait probablement réalisé autre chose. Il s'excusa pendant que j'essayais de me remettre sur pieds. Il me donna aussi les résultats de l'examen: J'avais réussi. Je tentais de sourire, mais la douleur l'emportait, me forçant à rester aussi froide que la glace. Cependant, ce soupire de soulagement me fit tant de bien...

Il poursuivit en me complimentant sur mes yeux. Je me contentais de rougir sans répondre quoi que ce soit. C'était gentil, mais en même temps, il n'avait pas vraiment besoin de dire ce genre de choses. Puis, il voulait que je n'insinue rien de ce qu'il venait de dire. J'étais confuse, je voulais recevoir des soins, dormir. Je ne comprenais plus ce qui se passait. J'haussais les épaules et fis un signe de tête à Cody pour qu'il me suive. Nous devions rapporter ces voyous en cage. Même si j'étais épuisée, j'avais encore la force de les ramener dans leur cellule. Au moins, Cody était-là pour m'aider. Seule, je ne sais pas si j'en avais été capable...

Nous rentrions donc au quartier général du Conseil où l'approbation se fit officiellement. Cody écrivit son rapport avant de retourner en cellule. Je lui promis de revenir le voir de temps à autres. Il avait été un bon coéquipier et même s'il était un criminel, il réussissait à démontrer qu'il était humain malgré tout. Cela me faisait sourire et je me demandais si Cobra pouvait l'être lui aussi. Je me souvenais de notre pic-nique au bord de la mer et de notre discussion. Malgré son passé sanglant, il avait été capable de communiquer et de me parler comme si j'étais n'importe qui et pas une proie. Je souris, contrant la douleur en me disant qu'avec mon nouveau badge, j'allais être en mesure de le retrouver...

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