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[Mission] La pierre précieuse
 MessageSujet: [Mission] La pierre précieuse   [Mission] La pierre précieuse EmptyLun 19 Juil - 21:48

Anonymous
Invité


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Eh voilà, je suis partie pour une nouvelle mission. Enfin, c’est bien ce qu’il me faut pour me changer les idées, il faut dire. J’en avais assez de ce gouffre étrange qui me revenait tout le temps en tête. Cette petite mission où je devais tuer un mari assassin me plaisait bien. La femme qui avait demandé aux guildes sombres pour cette mission voulait que son mari meure dans d’horribles souffrances. Ça tombe bien, je suis d’humeur assez massacrante aujourd’hui, je n’aurais aucun mal à le faire souffrir ! J’étais en partance pour Magnoria, où je devrais rencontrer Francesca, la commanditaire. Là, elle m’indiquera où se trouve son manoir et à quel endroit je pourrais trouver son mari. Pour le moment, le train file à vive allure. Je suis assise seule sur ma banquette, attendant d’arriver à la grande ville où je dois me rendre. Bientôt, le véhicule entre en gare et s’arrête. Immédiatement, je descends. Une femme a l’air de chercher quelqu’un. Elle correspond à la description de Francesca. Je me dirige vers elle.

Amaterasu : Bonjour. Êtes-vous Madame Francesca ?

Femme : Oui. Vous êtes le Mage que j’ai demandé ?

Amaterasu : Oui. Je m’appelle Amaterasu. Et euh… J’aurais besoin des renseignements que vous deviez donner.

Francesca : Bien entendue.

Nous nous rendîmes dans un coin moins fréquenté par les passants et elle m’expliqua tout.

Francesca : Bon… Il faut vous dire que le manoir dans lequel nous habitons est très surveillé. Je ne sais même pas pourquoi. Pour vous introduire dans le manoir, il vous faudra passer par les souterrains. Mais vous devrez d’abord entrer dans le jardin. Sinon, vous pourrez passer par le toit. Quel type de magie possédez-vous ?

Amaterasu : Je peux me transformer en loup.

Francesca : Je pense que ça risque d’être dur, cinq chiens surveillent le jardin.

Amaterasu : Je vois… Eh bien, je me débrouillerais et je passerais vous voir quand j’aurais terminé.

Francesca : Bonne chance.

Je la remerciai. Elle m’indiqua le chemin de son manoir et je me mis en route. Malgré l’heure assez tardive, il devait être vingt heures, il y avait toujours du monde. Je ne mis pas longtemps, malgré le nombre de passants, à rejoindre l’extérieure de Magnoria. Je continuai de marcher un peu puis me retrouvai devant le manoir. C’était aussi grand que là où j’habitais étant petite. Je souris. Bon… Je fis le tour de la bâtisse et remarquai que, derrière, les chiens n’étaient pas prêts de s’y rendre. Ensuite, malgré le fait qu’il y ait cette grande barrière, le sol était extrêmement meuble. Je pourrai très facilement creuser un trou pour passer dessous ! Prenant ma forme de loup, je m’approchai de la grande barrière de fer noir et me mis à creuser. C’est alors que des aboiements retentirent. Les chiens arrivaient… Me pressant, je terminai rapidement de creuser et me faufilai de l’autre côté. Je les sentis, puis les aperçus : Cinq magnifiques dobermans aux crocs acérés. Même si je ne voulais pas leur faire de mal, je fus obligé d’en tuer deux avant que les autres ne s’enfuissent. Bon, il n’y a plus qu’à trouver l’entrée du fameux souterrain. Ce ne fut pas long. Je repris ma forme humaine et l’ouvrit. Heureusement pour moi, c’était ouvert !

Avec un froncement du nez je me glissai dedans. Mon dieu ! C’est dans ce genre de situation que je regrette mon odorat développé ! Dégoûtée par l’odeur de pourriture, je continuai de marcher dans cet endroit obscur. Pfff ! Ils pourraient au moins faire un effort pour l’éclairage tout de même ! Je marchai là-dedans pendant environ une dizaine de minutes. Lorsque j’en ressortis, je me trouvai dans la cave et j’étais heureuse ! Heureuse d’être enfin sortie de ce foutoir ! Je commençai à monter petit à petit. Lorsque j’arrivai au deuxième des quatre étages, je croisai un gardien. Il m’observa fixement et de façon menaçante.

Amaterasu : Excusez-moi, monsieur. Je cherche le mari de Madame Francesca. Pourriez-vous me dire où il se trouve ?

Gardien : Dans l’bureau d’sa femme, tout en haut d’la maison. C’qui sert de grenier dans une maison normale.

Amaterasu : Merci.

Quel idiot ! Je l’assommai d’un coup dans la nuque puis le cachai dans une pièce proche. Je courus ensuite jusqu’en haut de la maison. Arrivée dans la pièce, je vis qu’il avait fait un feu. Parfait ! Fermant la porte avec la clé qui était dans la serrure, et me tournai vers lui. Dos à moi, il lisait un livre à la seule lueur des flammes.

Franck (<- on n’a pas précisé le nom !) : Oui ? Que me voulez-vous ?

Amaterasu : Eto… Voyez-vous je viens à propos de l’archéologue que vous avez tué. Vous savez ?

Franck : Qui vous a dit ça ?

Amaterasu : Eto… Il me semble que c’est… Eh bien… Votre femme.

Franck : MA FEMME ?!

Amaterasu : Oui, je crois.

Il s’apprêta à se jeter sur moi pour m’agripper au cou, mais je l’évitai. Je le frappai dans le ventre puis, lorsqu’il se plia en deux, l’attrapai sans mal et l’attachai sur sa chaise. Tapant ensuite dans mes mains, je lui enlevai sa chemise. Une petite séance de torture ne lui ferait pas de mal ! Tandis qu’il reprenait ses esprits, je plaçais un couteau se trouvant sur le bureau au dessus du feu. Dans quelques minutes, le fer serait extrêmement chaud et ferait très très mal. Je mis ce temps à profit pour lui avouer que sa femme avait commandé son assassinat à cause de ce qu’il avait fait. En effet, l’archéologue mort était son ex-mari. Et elle souhaite que lui, Franck, meure dans d’horrible souffrance.

Amaterasu : Vous n’avez pas de chance, je ne suis pas de bonne humeur pour torturer quelqu’un aujourd’hui… Mais j’essaierais de ne pas aller trop vite non plus…

Je le vis déglutir avec difficulté. Bien ! J’attendis encore deux minutes puis pris le couteau par le manche. La lame rougeoyait tellement elle avait chauffé. Super ! Je l’observai un petit moment avant d’approcher la lame de son abdomen. Tout doucement, je l’appliquai sur son corps. Je me réjouis du cri de souffrance que cela lui retira. Avec une horrible lenteur, je remontais, presque avec une douce tendresse dans les yeux, la lame. Il criait à s’en rompre les cordes vocales. Je ris un peu avant de relever la lame. Pour en rajouter un peu à sa souffrance, je cherchai de l’eau dans la pièce. Il y avait une petite vasque. Déplaçant la chaise, je mis l’homme à côté. Je versai ensuite tout doucement de l’eau sur les chairs visibles. Nouveaux cris. La lame du couteau était encore extrêmement chaude, aussi, j’en profitai pour la plaquer subitement sur son cou. Les larmes lui montèrent aux yeux et il dut attendre cinq minutes pour reprendre son souffle. La première chose qu’il fit fut de me supplier de l’achever rapidement. C’est fou ce que j’aime entendre ces supplications ! Encore plus lorsque la voix de ma victime est emplie de peur et de souffrance. Je lui souris puis plaçai la lame brûlante sous son regard.

Amaterasu : Vous savez, une lame aussi chaude que celle-ci peut faire très mal lorsqu’elle s’enfonce dans le corps de quelqu’un. Elle empêche la cicatrisation et l’arrêt de l’hémorragie externe. C’est très utile, voyez-vous.

Franck : Non ! Je-Je vous en supplie ! Arrêtez ! Tuez-moi Tuez-moi, je vous en prie !

Amaterasu : Taisez-vous un peu, j’aimerais me concentrer sur la façon dont je vais vous faire mourir. Un peu de patience…

Cette phrase acheva l’homme qui accusa le coup. Classique… Il demandait qu’on le tue et, lorsqu’on lui disait qu’il allait au final mourir, il paniquait… Ou restait vaincu comme dans son cas. Je plantai alors plusieurs fois la lame brûlante dans son corps puis me reculai en la jetant dans le feu. Il saignait abondamment et mourrait dans quelques minutes. Déjà, j’entendais les gardiens gravir les marches quatre à quatre pour arriver. Bientôt, leur maître serait mort et Francesca serait ravie d’apprendre la nouvelle ! Une personne tambourina à la porte. Je ne bougeai pas pendant cinq minutes, le temps qu’il fallu à l’homme pour mourir. Ensuite, je déverrouillai la porte et repris ma forme de loup. Je sautai dans la vitre pour atterrir sur le balcon. Là, je pris mon élan et sautai pour atterrir dans une grande haie. Celle-ci amortit ma chute, mais je me fis assez mal au dos. Ensuite, je repassai par le trou et galopai jusqu’à l’auberge où se trouvait la commanditaire. Je redevins humaine puis montai dans sa chambre et lui expliquai tout. Paraissant satisfaite, elle déclara qu’elle ferait sa mise en scène le lendemain. Je m’inclinai puis partit dans un endroit où je pourrai dormir. Le lendemain, je reprendrais le train puis rentrerais à Oracion Seis.
   
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